Le chef de l’Etat a rappelé, à la Télévision nationale (publique) qu’une ‘’tradition’’ établie fait qu’un délai de 72 heures est accordé aux formations politiques qui n’ont pu boucler à la date indiquée leurs dossiers de candidatures.
‘’Ce sont des arrangements normaux’’ entre partis politiques, mais au-delà, si les partis politiques concernés veulent disposer d’un délai conséquent, il doivent s’en ouvrir à la majorité au pouvoir qui décidera de la suite à donner à cette demande, a dit le président Wade.
‘’L’élection, c’est l’affaire des partis politiques. Le gouvernement n’est même pas un arbitre (c’est la justice)’’ et l’exécutif n’est là que pour créer les conditions d’une adéquate expression de la volonté des électeurs, a-t-il indiqué.
Des partis de l’opposition réunis au sein de la coalition Benno Siggil Senegaal ont demandé le report du délai de dépôt des listes des inscrits aux élections locales du 22 mars prochain, du fait des risques de forclusion. Ils ont mis cette situation sur le compte notamment du nouveau découpage administratif né de la création de nouvelles régions.
"Le chronogramme n’est pas respecté tout simplement parce que dans les nouvelles régions, il n’y a ni tribunal, ni police. Les populations ont d’énormes difficultés pour avoir des papiers d’état-civil. Cela pose des difficultés au niveau de la confection des listes dans ces régions nouvellement créées’’, a déploré Abdoulaye Bathily, secrétaire général de la Ligue démocratique (LD, opposition), lors d’une conférence de presse.
Avec Archipo.com