Pourquoi avez-vous choisi comme métier le mannequinat ?
J’ai voulu faire du mannequinat, parce qu’il y avait Erika qui le faisait, et c’était mon idole. Maintenant que j’y suis et que j’en ai fait mon métier, je veux aller loin. Je suis dans de nombreux projets dont je ne parlerai pas tout de suite.
A part le mannequinat, que faites-vous d’autre dans la vie ?
J’ai été assistante de direction pour une marque spécialisée dans les tenues de sport. Actuellement, j’ai arrêté ce boulot pour faire du commerce.
Quelle a été la réaction de votre famille, à vos débuts dans le mannequinat ?
Au début, je me cachais. Il ne fallait pas que mon père le sache. Vous savez, nous n’avons pas bonne presse. Dans la tête des gens, mannequinat rime avec débauche et amusement. On pense que ce n’est pas un métier. C’est pour cela que je me cachais au début. Les autres membres de ma famille n’ont pas fait d’histoire. Ma mère et ma tante étaient au courant. Mais, je ne pouvais pas me cacher éternellement. Je ne pouvais pas apparaître à la télé, dans les journaux, faire la couverture des magazines et participer à des défilés, sans que tout le monde le sache.
«Les mannequins que l’on traite de tous les noms d’oiseaux sont mal éduquées»
On dit souvent que les femmes font des signes et les hommes font des avances. Vous en recevez combien par jour ?
(Elle éclate de rire) C’est vrai que les hommes me courent après. Et ils sont nombreux, c’est une évidence. Mais, je ne donne à personne l’occasion de me faire certaines avances. Chacun est libre d’adopter le comportement qui lui convient, mais tout dépend de la personne qu’on a en face. Il m’arrive parfois de croiser des personnes décidées à me faire des propositions indécentes, mais une fois devant moi, elles se ravisent.
Voulez-vous dire que vous êtes une tigresse ?
J’ai du caractère et c’est ancré en moi. On m’a inculqué certaines valeurs, comme la dignité, le respect et la tenue. Je ne peux pas me laisser marcher sur les pieds. C’est une question d’éducation. Les mannequins que l’on traite de tous les noms d’oiseaux, elles l’ont cherché. Elles ont un problème d’éducation.
Pourquoi vous habillez-vous sexy ? N’est-ce pas une façon d’inviter les hommes à vous courir après ?
Je porte bien des habits sexys, et alors. Je m’habille comme je le sens, en fonction de mes goûts, ce n’est pas un crime. Et ce n’est pas une façon de provoquer. Je m’habille sexy, parce que j’en ai envie et je suis encore jeune. Mais, je ne m’habille pas sexy tout le temps. Dès qu’un évènement demande une autre façon de s’habiller, je m’adapte.
Les mannequins ont la cote chez les hommes riches et les célébrités. Quels genres d’hommes vous courent après ? Des footballeurs, des papys riches, des intellectuels… ?
Ce n’est pas pour cela que je fais le mannequinat. Je crois au travail.
Avez-vous un petit copain ?
Bien sûr que j’en ai un. Et je l’aime énormément. Personne ne peut le remplacer dans mon cœur. En plus, cela fait longtemps que nous sommes ensemble.
Qu’attend-t-il pour vous épouser ?
Le Bon Dieu, bien entendu.
Le mannequinat est un milieu où, dit-on, la jalousie et les rivalités sont très fortes. Quels sont vos rapports avec les autres mannequins ?
Je n’ai pas de problèmes avec les autres mannequins. J’entretiens des rapports paisibles avec chacune d’elles. Avec certaines, on s’appelle au téléphone et chaque fois qu’on se voit, on discute dans une bonne ambiance.
Il y a beaucoup d’hypocrisie dans vos rapports aussi ?
Je ne fais pas attention à cela. Je ne peux parler pour les autres. Quand j’ai envie de dire quelque chose à quelqu’un, je le lui ai dit clairement. Je ne prends jamais part aux commérages. Lorsque je suis avec des gens qui le font, je me retire ou me tais.
Dans ce milieu, on dit souvent qu’il faut savoir recevoir des coups, mais en donner aussi. Vous arrive-t-il d’en recevoir ?
Bien sûr. Il est arrivé plusieurs fois que j’en reçoive. Il est arrivé que des gens me croisent et regrettent de n’avoir pas pu travailler avec moi, parce qu’en cherchant à me joindre, pour une collaboration, on leur a dit que je n’étais pas disponible. Chaque fois qu’on me fait ces coups-bas, cela me fait rire. Leurs auteurs, je les connais souvent, mais je les ignore. Je fais comme si je n’étais pas au courant de leurs actes. Je me dis tout simplement que c’est eux qui ont le temps de s’adonner à de telles bassesses. Moi, j’ai d’autres choses à faire.
Vous êtes boîte de nuit ou restaurant ?
Je n’aime pas les sorties en discothèque. Ce n’est pas trop mon truc. J’y vais, mais rarement. Je peux même dire que cela va faire bientôt une année que je n’ai pas mis les pieds dans une boîte de nuit. Je préfère aller au restaurant, c’est plus tranquille.
Au restau, c’est champagne ou jus de fruit ?
Jamais d’alcool ! Je ne fais pas cela, moi.
La drogue ?
Jamais. Je ne fais jamais ces choses-là.
Que pensez-vous de vos collègues qui boivent et se droguent ?
Les mannequins qui font cela sont en perdition. Moi, Khadija Diallo, je ne fume pas, je ne bois pas d’alcool et je ne me drogue pas. Je souhaite que celles qui le font s’en sortent, que Dieu les aide à s’en sortir.
Vous ne le faites pas, mais vous avez peut-être des copines qui le font. N’est-ce pas ?
(Ferme) Je ne m’accompagne pas avec des gens de mauvaises réputations. Et Dieu m’en est témoin.
«En dehors du Ramadan, je jeûne trois jours par mois. Actuellement, je veux terminer le Coran avant la Korité».
C’est quoi un bon mannequin ?
Ce n’est pas parce qu’on est belle qu’on est un bon mannequin. Je dis à toutes celles qui veulent travailler dans ce milieu, qu’il faut d’abord être très motivé. Bien sûr qu’il faut avoir le physique pour le faire, mais il faut aimer le métier pour espérer y réussir.
Quel type de physique ?
Il faut être élancé et mince par exemple, c’est important pour les défilés. Mais, on peut aussi être ronde et être mannequin. Ces types de femmes peuvent poser pour les magazines de mode et présenter des tenues traditionnelles.
Suivez-vous un régime pour garder la ligne ?
(Rire) Moi, je n’en fais pas. Je suis naturellement mince. Et j’ai l’habitude de jeûner en dehors du mois de Ramadan. Chaque mois, je jeûne au moins trois jours.
Vous dites ne jamais poser nue ou en maillot de bain. Il vous sera difficile de percer à l’international où les mannequins sont souvent en petites tenues. Etes-vous prête à faire ce sacrifice ?
Mon corps m’appartient. Tout à l’heure, je vous ai dis que je ne porte pas de tenue que je ne sens pas. Alors, même pour des milliards, je ne poserai jamais nue ou en maillot de bain. Et je ne suis pas d’accord qu’il faut poser nue ou en maillot pour percer sur le plan international. Il y a des mannequins internationaux qui ne le font pas. Et elles sont bien connues et reconnues mondialement. Si c’est par là que je dois passer pour faire une carrière internationale, alors je ne connaîtrai jamais ce succès.
Vous êtes très proche de Bideew bu bess, particulièrement, de Makhtar. Quels sont vos rapports ?
(Surprise) Lui ? C’est un frère (rires). Et je le salue au passage. En plus, c’est la première fois qu’on me pose cette question.
Comment passez-vous le mois de Ramadan ?
Il n’y a pas de grand changement. Je suis habituée à jeûner. Je vous l’ai dit tout à l’heure. Je lis le Coran tous les jours, c’est une habitude chez mois de jeûner, prier et de lire le Coran. Vous m’avez trouvée en train de lire le Coran ; je veux lire tout le Coran, avant la fin du Ramadan.
Entretien réalisé par
Christine MENDY
J’ai voulu faire du mannequinat, parce qu’il y avait Erika qui le faisait, et c’était mon idole. Maintenant que j’y suis et que j’en ai fait mon métier, je veux aller loin. Je suis dans de nombreux projets dont je ne parlerai pas tout de suite.
A part le mannequinat, que faites-vous d’autre dans la vie ?
J’ai été assistante de direction pour une marque spécialisée dans les tenues de sport. Actuellement, j’ai arrêté ce boulot pour faire du commerce.
Quelle a été la réaction de votre famille, à vos débuts dans le mannequinat ?
Au début, je me cachais. Il ne fallait pas que mon père le sache. Vous savez, nous n’avons pas bonne presse. Dans la tête des gens, mannequinat rime avec débauche et amusement. On pense que ce n’est pas un métier. C’est pour cela que je me cachais au début. Les autres membres de ma famille n’ont pas fait d’histoire. Ma mère et ma tante étaient au courant. Mais, je ne pouvais pas me cacher éternellement. Je ne pouvais pas apparaître à la télé, dans les journaux, faire la couverture des magazines et participer à des défilés, sans que tout le monde le sache.
«Les mannequins que l’on traite de tous les noms d’oiseaux sont mal éduquées»
On dit souvent que les femmes font des signes et les hommes font des avances. Vous en recevez combien par jour ?
(Elle éclate de rire) C’est vrai que les hommes me courent après. Et ils sont nombreux, c’est une évidence. Mais, je ne donne à personne l’occasion de me faire certaines avances. Chacun est libre d’adopter le comportement qui lui convient, mais tout dépend de la personne qu’on a en face. Il m’arrive parfois de croiser des personnes décidées à me faire des propositions indécentes, mais une fois devant moi, elles se ravisent.
Voulez-vous dire que vous êtes une tigresse ?
J’ai du caractère et c’est ancré en moi. On m’a inculqué certaines valeurs, comme la dignité, le respect et la tenue. Je ne peux pas me laisser marcher sur les pieds. C’est une question d’éducation. Les mannequins que l’on traite de tous les noms d’oiseaux, elles l’ont cherché. Elles ont un problème d’éducation.
Pourquoi vous habillez-vous sexy ? N’est-ce pas une façon d’inviter les hommes à vous courir après ?
Je porte bien des habits sexys, et alors. Je m’habille comme je le sens, en fonction de mes goûts, ce n’est pas un crime. Et ce n’est pas une façon de provoquer. Je m’habille sexy, parce que j’en ai envie et je suis encore jeune. Mais, je ne m’habille pas sexy tout le temps. Dès qu’un évènement demande une autre façon de s’habiller, je m’adapte.
Les mannequins ont la cote chez les hommes riches et les célébrités. Quels genres d’hommes vous courent après ? Des footballeurs, des papys riches, des intellectuels… ?
Ce n’est pas pour cela que je fais le mannequinat. Je crois au travail.
Avez-vous un petit copain ?
Bien sûr que j’en ai un. Et je l’aime énormément. Personne ne peut le remplacer dans mon cœur. En plus, cela fait longtemps que nous sommes ensemble.
Qu’attend-t-il pour vous épouser ?
Le Bon Dieu, bien entendu.
Le mannequinat est un milieu où, dit-on, la jalousie et les rivalités sont très fortes. Quels sont vos rapports avec les autres mannequins ?
Je n’ai pas de problèmes avec les autres mannequins. J’entretiens des rapports paisibles avec chacune d’elles. Avec certaines, on s’appelle au téléphone et chaque fois qu’on se voit, on discute dans une bonne ambiance.
Il y a beaucoup d’hypocrisie dans vos rapports aussi ?
Je ne fais pas attention à cela. Je ne peux parler pour les autres. Quand j’ai envie de dire quelque chose à quelqu’un, je le lui ai dit clairement. Je ne prends jamais part aux commérages. Lorsque je suis avec des gens qui le font, je me retire ou me tais.
Dans ce milieu, on dit souvent qu’il faut savoir recevoir des coups, mais en donner aussi. Vous arrive-t-il d’en recevoir ?
Bien sûr. Il est arrivé plusieurs fois que j’en reçoive. Il est arrivé que des gens me croisent et regrettent de n’avoir pas pu travailler avec moi, parce qu’en cherchant à me joindre, pour une collaboration, on leur a dit que je n’étais pas disponible. Chaque fois qu’on me fait ces coups-bas, cela me fait rire. Leurs auteurs, je les connais souvent, mais je les ignore. Je fais comme si je n’étais pas au courant de leurs actes. Je me dis tout simplement que c’est eux qui ont le temps de s’adonner à de telles bassesses. Moi, j’ai d’autres choses à faire.
Vous êtes boîte de nuit ou restaurant ?
Je n’aime pas les sorties en discothèque. Ce n’est pas trop mon truc. J’y vais, mais rarement. Je peux même dire que cela va faire bientôt une année que je n’ai pas mis les pieds dans une boîte de nuit. Je préfère aller au restaurant, c’est plus tranquille.
Au restau, c’est champagne ou jus de fruit ?
Jamais d’alcool ! Je ne fais pas cela, moi.
La drogue ?
Jamais. Je ne fais jamais ces choses-là.
Que pensez-vous de vos collègues qui boivent et se droguent ?
Les mannequins qui font cela sont en perdition. Moi, Khadija Diallo, je ne fume pas, je ne bois pas d’alcool et je ne me drogue pas. Je souhaite que celles qui le font s’en sortent, que Dieu les aide à s’en sortir.
Vous ne le faites pas, mais vous avez peut-être des copines qui le font. N’est-ce pas ?
(Ferme) Je ne m’accompagne pas avec des gens de mauvaises réputations. Et Dieu m’en est témoin.
«En dehors du Ramadan, je jeûne trois jours par mois. Actuellement, je veux terminer le Coran avant la Korité».
C’est quoi un bon mannequin ?
Ce n’est pas parce qu’on est belle qu’on est un bon mannequin. Je dis à toutes celles qui veulent travailler dans ce milieu, qu’il faut d’abord être très motivé. Bien sûr qu’il faut avoir le physique pour le faire, mais il faut aimer le métier pour espérer y réussir.
Quel type de physique ?
Il faut être élancé et mince par exemple, c’est important pour les défilés. Mais, on peut aussi être ronde et être mannequin. Ces types de femmes peuvent poser pour les magazines de mode et présenter des tenues traditionnelles.
Suivez-vous un régime pour garder la ligne ?
(Rire) Moi, je n’en fais pas. Je suis naturellement mince. Et j’ai l’habitude de jeûner en dehors du mois de Ramadan. Chaque mois, je jeûne au moins trois jours.
Vous dites ne jamais poser nue ou en maillot de bain. Il vous sera difficile de percer à l’international où les mannequins sont souvent en petites tenues. Etes-vous prête à faire ce sacrifice ?
Mon corps m’appartient. Tout à l’heure, je vous ai dis que je ne porte pas de tenue que je ne sens pas. Alors, même pour des milliards, je ne poserai jamais nue ou en maillot de bain. Et je ne suis pas d’accord qu’il faut poser nue ou en maillot pour percer sur le plan international. Il y a des mannequins internationaux qui ne le font pas. Et elles sont bien connues et reconnues mondialement. Si c’est par là que je dois passer pour faire une carrière internationale, alors je ne connaîtrai jamais ce succès.
Vous êtes très proche de Bideew bu bess, particulièrement, de Makhtar. Quels sont vos rapports ?
(Surprise) Lui ? C’est un frère (rires). Et je le salue au passage. En plus, c’est la première fois qu’on me pose cette question.
Comment passez-vous le mois de Ramadan ?
Il n’y a pas de grand changement. Je suis habituée à jeûner. Je vous l’ai dit tout à l’heure. Je lis le Coran tous les jours, c’est une habitude chez mois de jeûner, prier et de lire le Coran. Vous m’avez trouvée en train de lire le Coran ; je veux lire tout le Coran, avant la fin du Ramadan.
Entretien réalisé par
Christine MENDY
Accueil
Envoyer à un ami
Partager
