RECURENCE DES INONDATIONS DANS LA CAPITALE SENEGALAISE : LES POLYTECHNICIENS A L’ASSAUT DU PHENOMENE

Les sortants de l’Ecole Polytechnique de Thiès se disent trop préoccupés par l’ampleur des inondations qui place presque, chaque des milliers de familles dans un profond désarroi. Réunis autour d’une structure dénommée : « L’Amicale des Diplômés de l’Ecole Polytechnique de Thiès (ADEPT) », ces anciens potaches initient depuis ce matin un colloque dit scientifique pour donner leur contribution. Selon le Président de l’ADEPT, M. El hadj Mamadou THIAM : « Cette rencontre permet de réfléchir sur les voies et moyens pouvant atténuer les difficultés liées au phénomène des inondations à Dakar et Banlieue .Pour y arriver, nous entendons réorienter la démarche dans la manière d’intervenir. Il va également s’agir de voir la catégorie de trois types de causes à savoir : la cause géomorphologique, la cause climatique et celle entropiques. Nous avons faire venir des spécialistes qui vont se pencher sur une bonne cartographie des zones inondées et ensuite proposer des solutions durables».Le Ministre d’Etat , Ministre de l’Habitat, de la Construction et de l’Urbanisme est revenu largement sur les effets causaux de ce fléau avant de vanter les efforts de l’Etat : « Le Gouvernement salue l’initiative de l’ ADEPT qui est noble .La gestion des inondations est une problématique majeure car participant à la sécurité de notre cadre de vie. En 2009, plus de 20.000 concessions répartis entre Pikine, Guédiawaye et Keur Massar ont été touchées par le phénomène et, une étude de la Banque Mondiale estime les dégâts causés à l’ordre de 45 milliards de F CFA. Mais, tout le monde a vu les efforts consentis par l’Etat pour le juguler sinon, le réduire à sa plus minime expression .Et le Plan Jaxaay demeure une très belle illustration », a avancé M. Oumar SARR. Le poulain de WADE de poursuivre : « Les inondations existent dans notre pays depuis 1989.Elles ont pris de l’ampleur extrême depuis 2005.Force est de constater qu’elles n’ont jamais bénéficié de l’attention de la part du défunt régime contrairement à aujourd’hui », a –t-il martelé. Disons que cette rencontre dont les conclusions sont très attendues par l’Etat prend fin ce samedi .
*

Ibrahima NGOM Damel