Il faut dire que, face à cette situation, le Ministre chargé du secteur fait preuve d’une incompétence et d’une immaturité notoires, en gérant d’une façon maladroite et tatillonne les relations de son Département avec les partenaires sociaux. Nous n’en voulons, pour preuve que la gestion unilatérale des missions aux Lieux Saints (Mecque, Rome), la nébuleuse autour des heures supplémentaires, la question des ressources humaines où règne un clientélisme démesuré, privilégiant les ressortissants de son terroir dans le recrutement et avec comme soubassement des ambitions politiques personnelles inavouées. Tout cela risque de pénaliser notre pays, à l’horizon 2015, par rapport au respect d’engagements sanitaires internationaux comme l’atteinte des OMD.
Par ailleurs, la crise sociale sévissant dans le pays en général et dans le secteur de la Santé en particulier aggrave les difficultés d’accessibilité des structures et de disponibilité des produits exposant ainsi les couches les plus démunies à des risques sanitaires accrus dans un contexte d’hivernage.
C’est pourquoi, considérant les principes qui guident le syndicalisme autonome, nous trouvons légitime la lutte engagée par nos camarades travailleurs du Secteur de la Santé et de l’Action Sociale et déplorons la stratégie de pourrissement adoptée par un gouvernement irresponsable et sans vision.
Cependant, devant les risques d’impasse dans la lutte actuelle du SUTSAS dus aux insuffisances dans la communication externe, à l’isolement manifeste de l’organisation, à l’absence de débats démocratiques à tous les niveaux, nous pensons que des améliorations doivent être apportées dans la gestion de la lutte, pour éviter un enlisement qui pourrait être fatal à l’organisation.
Aussi, au vu de tout ce qui précède, n’est-il pas arrivé le temps de laisser les Sections syndicales se prononcer librement sur les perspectives du mouvement ?
Fait à Dakar, le 28 juillet 2011
UN GROUPE DE
MILITANTS DU SUTSAS
Par ailleurs, la crise sociale sévissant dans le pays en général et dans le secteur de la Santé en particulier aggrave les difficultés d’accessibilité des structures et de disponibilité des produits exposant ainsi les couches les plus démunies à des risques sanitaires accrus dans un contexte d’hivernage.
C’est pourquoi, considérant les principes qui guident le syndicalisme autonome, nous trouvons légitime la lutte engagée par nos camarades travailleurs du Secteur de la Santé et de l’Action Sociale et déplorons la stratégie de pourrissement adoptée par un gouvernement irresponsable et sans vision.
Cependant, devant les risques d’impasse dans la lutte actuelle du SUTSAS dus aux insuffisances dans la communication externe, à l’isolement manifeste de l’organisation, à l’absence de débats démocratiques à tous les niveaux, nous pensons que des améliorations doivent être apportées dans la gestion de la lutte, pour éviter un enlisement qui pourrait être fatal à l’organisation.
Aussi, au vu de tout ce qui précède, n’est-il pas arrivé le temps de laisser les Sections syndicales se prononcer librement sur les perspectives du mouvement ?
Fait à Dakar, le 28 juillet 2011
UN GROUPE DE
MILITANTS DU SUTSAS