Décidément, l’histoire se répète ! Mamadou Lamine Massaly refuse de se présenter à son bureau pour procéder à la cérémonie de passation de service entre lui et Moussa Sow, nouvellement promu Pca de la Société d’investissement et de restructuration navale (Sirn). Jusqu’à hier, jour de la cérémonie, Massaly n’avait pas signé les documents relatifs à la passation de service. Depuis que le Président Wade l’a limogé, il fait du dilatoire et des atermoiements à n’en pas finir. Tout cela pour ne pas céder la place à l’enseignant Moussa Bâ. Certainement, Mouhamadou Lamine Massaly est animé d’un esprit vindicatif du à ce que lui avait fait subir Bayla Wane, ancien Pca de la Sirn. Ce dernier l’avait fait courir pendant des semaines avant de signer les documents de passation de service. A l’époque, Massaly s’impatientait de répondre du pompeux titre de Président de Conseil d’Administrateur. Ainsi, il sollicitait constamment l’intervention de son oncle, Pape Samba Mboup, qui lui avait négocié ce poste auprès de Me Wade.
Le limogeage de Massaly ne relève point du hasard. Ses études peu poussées y est peut être pour quelque chose. Cette question a même été agitée dès les premiers moments de sa nomination. Ses frères libéraux tiraient sur lui à boulets rouges pour dire qu’il ne mérite pas ce poste parce qu’il n’a pas le bac, ce que Massaly n’avait pas démenti. Mot pour mot, il avait déclaré : « Je n’ai jamais dit que j’ai le bac. J’ai plutôt dit que j’ai le niveau du baccalauréat ». Cette nuance est très claire. Cela montre que le candidat a fait la terminale (et combien de fois ?) sans avoir eu la chance de décrocher le bac. L’autre fait qui explique probablement son limogeage, c’est d’avoir mis le feu lors d’un meeting de l’opposition l’année dernière à la Place de France à Thiès. Par ce geste, Massaly voulait montrer que Thiès est le bastion des libéraux et qu’aucune place n’y sera ménagée pour l’opposition. Cet acte de vandalisme lui avait valu une peine de 6 mois fermes qu’il avait entièrement purgée. Wade dont il se réclame à tue-tête, l’avait lâché, c’est pourquoi il avait écopé sa peine. Bref, on peut dire que Massaly est rattrapé par son passé.
Pape Matar NDIAYE
Le limogeage de Massaly ne relève point du hasard. Ses études peu poussées y est peut être pour quelque chose. Cette question a même été agitée dès les premiers moments de sa nomination. Ses frères libéraux tiraient sur lui à boulets rouges pour dire qu’il ne mérite pas ce poste parce qu’il n’a pas le bac, ce que Massaly n’avait pas démenti. Mot pour mot, il avait déclaré : « Je n’ai jamais dit que j’ai le bac. J’ai plutôt dit que j’ai le niveau du baccalauréat ». Cette nuance est très claire. Cela montre que le candidat a fait la terminale (et combien de fois ?) sans avoir eu la chance de décrocher le bac. L’autre fait qui explique probablement son limogeage, c’est d’avoir mis le feu lors d’un meeting de l’opposition l’année dernière à la Place de France à Thiès. Par ce geste, Massaly voulait montrer que Thiès est le bastion des libéraux et qu’aucune place n’y sera ménagée pour l’opposition. Cet acte de vandalisme lui avait valu une peine de 6 mois fermes qu’il avait entièrement purgée. Wade dont il se réclame à tue-tête, l’avait lâché, c’est pourquoi il avait écopé sa peine. Bref, on peut dire que Massaly est rattrapé par son passé.
Pape Matar NDIAYE