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RELANCE DU DIALOGUE POLITIQUE : Wade écrit aux leaders de Bennoo

Le président de la République vient de matérialiser sa volonté de relancer le dialogue politique en écrivant notamment aux leaders de Bennoo Siggil Senegaal. Dans sa correspondance, Me Wade notifie à Amath Dansokho et ses alliés le choix qu'il à porté sur le Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye pour prendre langue avec eux.


Rédigé par leral.net le Dimanche 2 Mai 2010 à 16:08 | | 10 commentaire(s)|

RELANCE DU DIALOGUE POLITIQUE : Wade écrit aux leaders de Bennoo
La balle est désormais dans le camp de la frange la plus représentative de l'opposition regroupée dans Bennoo Siggil Senegaal à propos de la relance du dialogue politique. En effet, après avoir instruit son Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye de contacter les leaders de l'opposition dite significative, le président Wade a, depuis lundi dernier, envoyé une missive à ces derniers. Ce que confirme Amath Dansokho, Secrétaire général du Parti de l'indépendance et du travail (Pit) : «Nous avons effectivement reçu lundi une lettre du président de la République notifiant par écrit qu'il avait donné des instructions à son Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, dans le cadre de la relance du dialogue politique». Le chef de file des communistes de Khar-Yalla d'ajouter : «Dans sa lettre, le président de la République, Me Abdoulaye Wade, indique avoir informé le porte-parole du Khalife général des Tidianes, Abdoul Aziz Sy Junior, de sa nouvelle démarche. On a échangé sur la lettre, lors de la réunion du Groupe de contact. Mais, c'est la Plénière qui doit décider de la suite à donner à cette correspondance».

En attendant que la Conférence des leaders de Bennoo Siggil Senegaal se prononce officiellement sur la lettre présidentielle, Amath Dansokho souligne que ses alliés et lui sont pour le dialogue politique. «Nous l'avons toujours demandé. Le président de la République a dit, à travers son Directeur de cabinet, qu'il est d'accord sur toutes nos conditions. Nous espérons que le dialogue va bientôt débuter», indique l'ex-maire de Kédougou.

L'optimisme du Secrétaire général du Pit est partagé par la Rencontre africaine pour la défense des droits de l'homme (Raddho). Alioune Tine et ses camarades, qui se sont fendus, hier, d'un communiqué, estiment que «toutes les conditions sont réunies aujourd'hui pour conduire le dialogue politique avec succès. Le président de la République, Abdoulaye Wade, ayant accepté les doléances de Bennoo Siggil Senegaal concernant l'audit du fichier électoral par l'Union européenne en partenariat avec les Usa et que des avancées réelles relatives à l'identification des experts, de leurs collaborateurs sénégalais et du chronogramme de leur mission, ont été réalisées». La Raddho ne manque pas de rendre hommage à Abdoul Aziz Sy Junior qui, selon elle, «a œuvré de manière inlassable et avec dévouement pour le succès du dialogue politique national».

Barka Isma Ba
Source Le Populaire

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1.Posté par SG UNP le 02/05/2010 17:27 | Alerter
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De quoi se mêle la France ?
Suite à la réunion hebdomadaire de son bureau politique, l’Union Nationale Patriotique, condamne, avec fermeté, les déclarations de Monsieur André Parant, Conseiller adjoint du Président Nicolas Sarkozy chargé des affaires africaines, relative à la situation politique au Sénégal. Les dénégations et autres démentis n’y feront rien, les propos relayés par la presse, sont, sans aucun doute, ceux de ce diplomate, petit fils d’un ancien gouverneur de colonie et fils d’un ancien de la Françafrique. Au demeurant, c’est l’homme des basses besognes en Centrafrique, au Sénégal et au Liban partout il a été en mission, il n’a cessé de s’ingérer dans les affaires intérieures de pays souverains. Il est vrai que pour lui, comme pour la plupart des dirigeants français le temps des colonies n’est pas encore révolu. L’UNP rappelle, à l’opinion, qu’elle a déjà prévu lors de sa conférence de presse du 16 avril 2010 que la France ne voudrait pas, contrairement au discours officiel, déménager ses bases militaires du Sénégal et que, pour ce faire, elle n’hésitera pas à user de toutes les manigances imaginables. C’est dans ce registre qu’elle veut prendre, pour prétexte, la formation d’un contingent humanitaire pour maintenir encore 300 de ses hommes sur notre territoire.
Et, c’est toujours, dans ce cadre qu’un plan de déstabilisation, inacceptable, de nos institutions que la France met en œuvre, par les soins de ce Monsieur Parant, en exploitant l’hostilité d’une frange importante de sénégalais vis-à-vis du Président Abdoulaye Wade et du projet, supposé, de transmission dynastique de son pouvoir.
Diviser pour mieux régner, la France est, c’est vrai, coutumière des faits ; n’est-ce pas comme cela qu’elle a procédé pour opérer la cruelle traite négrière ? N’est-ce pas comme cela qu’elle a procédé pour coloniser nos états, assassiner El Hadj Oumar Foutyou Tall, Lat Dior NGoné Latyr Diop, exilé jusqu’à la mort Aline sitoe Diatta et Alboury NDiaye ? Dans quel camp se situe aujourd’hui, chaque sénégalais ? Dans celui des traitres, qui ont vendu ou aider à la vente de nos frères d’Amérique et des Caraïbes et qui ont tué leurs propres frères pour le triomphe de l’ennemi de leur race, ou des patriotes, qui ont préféré mourir plutôt que d’être complice de la barbarie et de la soumission ? Dans tous les cas, l’occasion nous est offerte, aujourd’hui, d’éprouver notre sens de l’honneur et de la dignité ou, au contraire, celui de la lâcheté et de l’inconscience.
Le Sénégal appartient aux sénégalais, nous faisons de notre pays ce que nous voulons, le sort de notre peuple est entre nos mains et nous ne pouvons pas accepter que d’une manière ou d’une autre un pays étranger, surtout pas cette France qui a les mains ensanglantées du sang de nos ancêtres, puisse nous dicter nos façons de faire.
C’est pourquoi, nous lançons, solennellement, un avertissement au gouvernement français pour qu’elle s’abstienne, en privé ou en secret comme en publique, de fomenter des complots contre le Président Abdoulaye Wade, première Institution du Sénégal, et cela sous quelque prétexte que ce soit !
Pour nous, à l’UNP, il doit être possible que la France et le Sénégal cheminent, ensemble, en partenaires qui se respectent et s’apprécient mutuellement. Mais il convient, pour cela, faire renoncer à celle-ci une certaine vision de nos relations faite d’arrogance, de cynisme et de cruauté envers nos intérêts. Quant à la classe politique, l’UNP la rappelle à ses responsabilités historiques face à la montée des périls.
Au Président Abdoulaye Wade, l’UNP suggère, pour apaiser la situation politique nationale, de donner des signaux forts aux forces vives de la nation ; ainsi, par exemple, le Président de la République pourrait accélérer le dialogue national, autoriser, dans l’immédiat, la Télévision de Youssou NDour, créer les conditions d’une entente avec Bara Tall et accorder une oreille attentive et bienveillante au mouvement citoyen, notamment à Serigne Mansour Sy Djamil qui en est l’un des porte drapeaux.
Pour l’opposition, notamment celle regroupée au sein de Benno Siggil Sénégal, l’UNP se désole de ce qu’elle n’est pas affirmée, jusque là avec force et sans équivoque, son adhésion à la décision du Président de la République de faire partir les bases françaises de notre pays. Ce silence, mêlé à des amalgames qui ne font que le jeu de la France coloniale, est d’autant plus incompréhensible que plusieurs de ses dirigeants, étaient prêts, à un moment de leur histoire, à mourir pour une telle revendication.
Pour finir l’UNP exige du Gouvernement de Monsieur Souleymane NDéné NDiaye de demander, pour toute précaution et sureté, à l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) d’envoyer, de toute urgence, des inspecteurs pour vérifier, avant leur départ, que les bases françaises installées au Sénégal ne gardaient pas par devers elles des engins nucléaires en violation des accords et traités internationaux que notre pays à ratifier. Ayant renoncé à l’arme nucléaire, il serait incongru que notre territoire en soit infestée et notre peuple exposé à ses dangers potentiels. Cette suspicion à l’endroit de la France étant fondée sur le cas algérien où celle-ci a procédé à des expérimentations sur la fission nucléaire au mépris de la sécurité des populations locales et de ses propres soldats.
Tamba Danfakha
Secrétaire Général UNP
unpleparti@yahoo.fr

2.Posté par deme le 02/05/2010 19:39 | Alerter
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Chers parents;amis, oncles; voisins, voisins...
Je ne serais pas désoles de votre position vous les opposants mais c est sure et certaine que vous roulerez avec nous en empruntant la tutelle,la corniche,les échangeurs, la péage,l autoroute pour arriver au carrefour libéral.il ne faut pas rater le vol au risque de tomber sur la clef du krim.
A qui appartient ce carrefour dont on parle?Pourquoi l amenez vous jusqu' au Palais?
Certes pour piller le Président en devenant des porteur de voix aux sans voix.
A vrai dire il ne sait pas de qu elle pied faut il encore danser.
Il a dansé dans mes idées,demander a Youssou ndour .j ai observer le juge danser a la télé de Sidy lamine niass.je vois mes éléphants portés mes projet en plein ville. pour eviter les dégâts; Aliou vous décentralisera juste pour les amener a la muraille verte sous l autorisation de djibo. n est ce pas peulh bou rafaite?

3.Posté par Sutura le 03/05/2010 02:02 | Alerter
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Si l'analyse au premier regard impartial de M. Tamba Danfakha n'est pas un clin d'œil au régime libéral tel qu'on en voit souvent dans notre Sénégal d'aujourd'hui, c'est vraiment bien. C'est excellent même. Mais sait-on jamais ?

Il a brillamment évoqué cette cynique volonté des Français, de nous considérer ad vita eternam comme ses enfants, incapables de savoir ce qui est bon pour nous et à qui il suffit d'offrir de temps en temps quelques bonbons pour les contenter, même après 50 ans d'indépendance. C'est à juste raison qu'il le pense ainsi et le dit de cette façon.

Il a refait à rebrousse-polis un pan de notre triste passé de colonisés, où les Français ont joué un sale rôle dans la vente comme du bétail de nos ancêtres mais tout autant, de celui encore plus funeste, de nous avoir pillé l'essentiel de nos ressources pour s'en aller construire leur pays à eux et un beau matin, revenir nous traiter d'envahisseurs de la célèbre Gaulle, comme si nous autres descendants des pays anéantis par leurs sadisme, nous n'avions point de mémoire . Là aussi il a raison.

Et puis, il a brossé très rapidement la situation de notre continent et la nécessité pour tous ses fils de se donner la main pour bâtir une Afrique plus unie, ainsi que le disait ce soir même le Pr. Iba Der Thiam à une excellente émission de Convergence FM, dans le cadre d'une conférence organisée à l'Université Dakar Bourguiba par des étudiants Africains de plusieurs nationalités, autour de cette même nécessité de bâtir dès maintenant cette Afrique plus solidaire et plus apte à relever tous les défis, mais ensemble. Une fois de plus, il a eu raison, n'étant pas le seul à le dire ni à y penser.

Sutura le félicite également, d'avoir eu le courage de dire que nous sommes allés trop loin avec ces Français, qui ont été les bourreaux des braves soldats africains venus des colonies, les ayant sauvés des mains ds Allemands et qu'ils sont venus exterminer ici chez nous dans le Camp de Thiaroye, après la dernière guerre mondiale.....Etc. Etc.

Mais là où Sutura n'est pas d'accord avec lui, c'est quand il dépeint notre Wade soit-disant panafricain, comme un saint, un visionnaire, une entité rarissime venue de la planète Mars sauver l'Afrique de ses tergiversations, pour enfin lui indiquer le droit chemin menant à notre dignité commune: un homme idéal pour tout dire. Il semble nous ainsi vouloir faire comprendre, que si son Wade à lui ne fait pas mieux, il ne fait pas pire non plus. Or nous recherchons un modèle, un étalon pour une course à obstacles.

Et c'est alors que Sutura se demande si M. Danfakha a eu la chance de trouver dans la mêlée le meilleur des exemples, quand on sait que intéressé lui-même pourrait n'être qu'un autre pion des mêmes Français comme il en a toujours eu pour notre malheur à tous, qui ont tous eu pour mission de venir nous berner encore et toujours, en nous faisant croire qu'ils étaient indépendants vis-à-vis de la France ,alors que dans chacun de leurs actes quotidiens, dans leur chair et dans leur esprit, ils ont été ou sont encore plus Français que Charles De Gaulle.

Il se pourrait même que les mêmes Français utilisent lui aussi, notre très patriote troisième Président du Sénégal indépendant, pour sonder l'opinion africaine prise au dépourvue du discernement, afin de savoir quoi faire par la suite, sentant le vent de changement venir violemment siffler dans leurs oreilles et la terre brûler sous leurs pieds partout en Afrique. Ça, c'est classique et tout le monde le sait.

Alors, Sutura dépassé et toujours inquiet pour demain, demande à l'auteur de cette brillante intervention: croyez-vous que les Français soient assez fous, pour laisser notre Président venir chez eux tous les jours se faire soigner, y planquer tous les pauvres sous des Sénégalais volés par lui et les siens, s'associer à eux pour certaines basses besognes en Afrique comme d'habitude, sans véritablement avoir envi de le liquider proprement comme ils l'ont si souvent fait ailleurs en Afrique?

Alors, Sutura vous recommande la prudence, cher ami, même s'il admire quelque part votre franc-parler et votre courage. D'ici Sutura voit votre jeunesse et sa fourgue: celles-là même qu'avait le défunt Thomas Sankara que nous ne pleurerons jamais assez.

4.Posté par le soliitaire le 03/05/2010 10:58 | Alerter
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sutura, j'ai lu ton post mais pas celui de Tamba. ce gars est de la cap21 et habitait rufisque. il arrivait à peine à assurer le transport pour se rendre chez iba der thiam. son parrain est ousmane ngom. est ce suffisant pour te décrire l'homme? tu as gaspillé de " l'encre"?
tamba, tu nages vers les 65 ans dont 50 ans de courbette. n"as tu pas encore des maux de dos. sg d'un parti qui ne compte qu'un seul individu, décrit nous une seule action publique que tu as faite autre que celle de permettre à wade de dire 64 partis politiques sont derrière moi.

5.Posté par Tamba Danfakha le 03/05/2010 12:28 | Alerter
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le solitaire dit n'importe quoi. Je n'ai jamais habité Rufisque. je ne suis pas membre de la cap 21. j'ai 44 ans. C'est grâce à mon parti que maître NDèye Fatou Touré est députée à l'assemblée nationale. Bayilène Fène.
Quand à sutura, je suis fier de sa contribution qui est construite de manière magistrale et cohérente. Je partage ses inquiétudes et sa prudence. Je ne crois pas que Abdoulaye Wade soit à la hauteur d'un Sankara, d'un Nkruma ou d'un Lunbumba. Mais admettons qu'il soit en train de jouer, de faire semblant d'être un pan africaniste, c'est possible, pourquoi les vrais pan africanistes ne doivent pas l'aider à "attiser" le feu? Nous devons avoir confiance en nous mêmes et en notre capacité de naviguer entre deux courants sans perdre le contrôle. Je ne suis pas dupe. Et je ne cours derrière aucun privilège autre que celui de servir, loyalement, mon peuple.

6.Posté par Sutura le 03/05/2010 12:31 | Alerter
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Merci le solitaire, frère d'arme, pour ces informations sur l'individu. Tu as donc compris pourquoi j'ai trouvé cette prise de position de l'individu assez louche pour me faire dire qu'il se pourrait qu'il ne soit pas la saint dont il semble se prévaloir n'est-ce pas ?

Je connais moi aussi quelques uns de ces vendus de la Cap21, qui sont des larbins patentés à qui Wade verse tous les mois 300.000 F cfa, prélevés dans je ne sais quel fond, pour les laisser croire qu'ils sont importants. Presque tous sont douteux, qui sortent de nul ne sait où pour du jour au lendemain se définir comme des admirateurs de Wade mais au fait, ce sont des nécessiteux qui ne sont ni plus ni moins que des pique-bœufs.

Mais réflexion faite, je me suis souvent dit: "pourquoi refuser l'argent de Wade, alors qu'il le vole de nos poches trouées ?" Seront-ils assez dignes pour savoir le moment venu, notamment en 2012, choisir la cause du peuple et non la mendicité et l'indignité ?

J'en doute énormément mais comme disent les Anglais, time will tell

7.Posté par Sutura le 03/05/2010 12:50 | Alerter
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Je vais répondre à Tamba tout de suite, pour lui dire que nos répliques ont été presque simultanément postées et que je n'ai pas lu sa réponse au solitaire avant d'écrire ma contribution.

Merci M. Tamba, de vos remarques sur ma premières intervention. Je suis souvent sincère et véridique en tout ce que je fais. Toutefois, le panafricanisme ne peut être une affaire de recherche pour soi-même d'une renommée internationale. Tout doit être spontané car seul le naturel est vrai. Je connais un africain qui est venu me dire l'autre jour pour me dire les larmes aux yeux: " c'est quand Wade a pris le pouvoir que les Africains étrangers ont commencé à être suivis comme jamais avant. J'ai 28 ans du Sénégal et c'est Wade qui m'a fait payer ma première carte de séjour...Il est faux".

Je crois très sincèrement, que l'unité africaine viendra des peuples et non de ses politiciens voleurs qui nous gouvernent. Est-ce de votre avis ?

8.Posté par Tamba Danfakha le 03/05/2010 13:18 | Alerter
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Sutura, je ne sais pas ce que tu fais dans la vie mais tu as le jugement solide.
Ceci dit, je ne suis pas sûr que l'on puisse faire quoique ce soit sans les politiciens. Tu vois la politique est un métier comme forger le fer est un métier pour le forgeron. C'est avec le couteau que l'on tue. faut-il, pour autant, perdre foi au forgeron qui l'a réalisé? Les choses ne sont pas simples. Le problème, en Afrique, ce n'est pas l'intégrité des hommes politiques c'est notre façon à tous, politiciens ou citoyens, de voir le monde et de l'expliquer. Prend l'exemple de "solitaire" ci-dessus, il ne peut pas admettre que quelqu'un puisse dire du bien de quelqu'un qu'il n'aime pas (lui n'aime pas wade), alors il faut qu'il trouve une explication, compliquée, pour "casser l'audacieux ! Or, il faut d'abord voir les faits, puis les analyser et non avoir l'explication pour aller trouver les faits. Nous ne sommes pas orientés "efficacité". L'efficacité n'a rien à voir avec l'intégrité. On peut être un bandit ou un honnête homme et être efficace. Pour que l'Afrique s'en sorte, il faut que les africains acceptent, d'être des "donneurs de coups", que nous choisissons, en toute connaissance de cause, nos souffrances et non vivre celles que d'autres pensent pour nous. Mais, dans tous les cas, nous devons méditer cette pensée de Nitschze : "quiconque veut jubiler jusqu'au ciel doit se préparer à être triste jusqu'à la mort car plaisir et déplaisir sont les deux faces d'une même réalité"
Qu'en penses-tu sutura? Et vous autres qu'en pensez-vous?

9.Posté par Sutura le 03/05/2010 16:27 | Alerter
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Cher M. Tamba.

Je ne vous connais pas, moi non plus, mais vous avez réussi à me convaincre comme c'est très rare, par la pertinence de vos intervention sur ce sujet bien spécifique. Pas que je sois de nature récalcitrant ou redoutablement sceptique, mais parce que je prend toujours le temps d'analyser intimement toutes les situations qui se présentent à moi, avant de me prononcer car la parole est comme un boulet de canon. Une fois qu'elle s'échappe de la bouche, elle n'y revient plus et, tout simple souffle de vent qu'elle est, la parole a la force d'une bombe atomique. Elle a trop souvent occasionné des guerres et c'est la même parole qui a parfois sauvé le monde, quand son tir a été bien ajusté. Mais venons en à vous et à vos interventions dans ce site de contribution qu'est Leral.net.

Il faut être honnête et savoir dire la vérité, quel que soit ce que cela puisse nous coûter. Votre contribution qui est à la base de cette discussion entre internautes, contient un nombre impressionnant de vérités irréfutables, et il faut être particulièrement injuste et/ou irresponsable pour ne pas le reconnaître.

Mais avant d'aller plus loin en cherchant comment vous faire savoir qui je suis pour faire ce que je fais, je voudrais rappeler à tous, que ce que nous sommes parle si fort qu'on entend à peine ce que nous disons. Je suis donc, en ce qui me concerne, un citoyen bien ordinaire, qui constamment recherche le bien de la majorité, en tout ce qu'il entreprend.

Je ne fais pas de politique mais je sais que nous ne pouvons absolument pas, nous passer des politiciens, tout comme nous ne pouvons d'un seul et petit revers de main balayer l'ouvre de la politique l'édification et dans la marche de la cité. Mais comment faire pour que ces politiciens aient pour seul idéal le bien exclusif du peuple qui les a élus ?

Ce que je réclame, c'est que le politicien, autant que le charpentier, le maçon, le mécanicien, la ménagère ou l'instituteur, sache que nous appartenons tous à un pays et qu'à aucun moment d sa vie, personne ne doit se croire assez fort ou puissant, pour imaginer un seul instant que tout un pays pourrait un jour devenir "sa chose à lui". Or c'est la tendance générale et généralisé, que nous observons ici chez nous en Afrique.

C'est en cela que la République ne doit jamais devenir un royaume et le droit des citoyens, un simple cadeau que nos gouvernants attribueraient comme de simples bonus, à qui bon leur semble. Je ne suis donc contre personne en particulier, et vous, vous faites un tort certain à votre personne et à votre âme, en croyant ainsi de manière tout à fait subjective, qu'il se pourrait que certains citoyens de ce pays en veulent particulièrement à notre Président que nous avons tous élu avec un enthousiasme certain en 2000, pour remplacer un régime vieux de plus de 40 ans.

Une fois qu'on est élu au prestigieux mais oh combien responsable Président d'un pays, jamais on fera l'unanimité et vous ne devez pas demander aux gens de devoir obligatoirement partager vos opinions et vos convictions personnelles. Il faut les convaincre d'adhérer volontairement à celles-ci, si vos opinions sont justes et pratiques pour le bien de tous. C'est l'intolérance qui est la mère de l'intransigeance et l'intransigeance le commencement de la dictature, mon cher ami.

Je finirai donc, en donnant mon humble point de vue, sur votre question en fin de chapitre de votre dernière intervention ci-dessus, pour vous remercier de vos aimables propos à mon endroit, surtout pour nous avoir entretenu si intensément, par votre réflexion sur le présent de notre pays, comme chaque citoyen conscient devrait pouvoir le faire quand il en a les moyens matériels et intellectuels nécessaires .

A mon humble avis, il n'existe aucune-thèse sans antithèse et rien sur cette terre ne peut être, non plus, sans son contraire. Il nous arrive parfois, d'être si heureux que nous n'imaginons jamais qu'au même moment, quelque part dans notre pays ou dans ce vaste monde si ce n'est parfois près de chez nous, quelqu'un d'autre vit exactement une situation contraire. Ceux qui ont le pouvoir doivent se dire de temps en temps, qu'ils ont été élus pour un temps, non pour se "sucrer" (pardonnez-moi l'expression) sur le dos du peuple, mais pour se donner le plaisir de voir d'autres citoyens aussi heureux qu'eux.

Et c'est ici le lieu de magnifier les leaders comme Nelson Mandela, Thoams Sankara, Mahatma Ghandi, Yasser Arafat, Amilcar Cabral...qui avaient tous les moyens de s'enrichir énormément sur le dos du peuple, mais qui ont préféré lutter et parfois mourir pour bonheur du peuple en oubliant le leur. C'est en cela aussi, qu'ils sont devenus immortels, sont et seront donné pour exemples à suivre par les générations futures de nos enfants.

Il y a donc la différence entre un leader qui coûte que coûte veut laisser un nom dans l'histoire par quelques réalisations économiques éphémères et celui qui réellement pense au vrai bonheur collectif, sous toutes les formes, qui laisse le temps et l'histoire seuls le juger.....

Mais, mais, que ceux qui trompent le peuple sachent comme le dit si justement Nitschze que vous avez cité, que "quiconque veut jubiler jusqu'au ciel doit se préparer à être triste jusqu'à la mort car plaisir et déplaisir sont les deux faces d'une même réalité". Un couteau à double tranchant ? Portez donc cette parole à qui de droit, s'il vous plaît !

10.Posté par Tamba Danfakha le 03/05/2010 18:31 | Alerter
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Suttura
C'est un vrai délice de vous lire. belle plume toute de cohérence.
Merci de nous donner cet exquis plaisir.
Je perçois un début de réponse à un de vos questionnements : comment faire pour que les politiques soient soucieux de l'intérêt général? il faut que les citoyens jouent leur rôle de vigilance, qu'ils se battent contre les décisions injustes et contre l'arbitraire. Au fait, c'est le lieu de saluer les initiateurs de ce site, des échanges comme cela participent à sensibiliser les "puissants", car ils pourraient savoir que certaines de leurs décisions font problème.
Moi je ne suis pas du régime, je me suis battu pendant 12 ans pour l'alternance mais je n'ai jamais été dupe de la capacité du président Wade à conduire les changements souhaitables. Très tôt, j'ai pris mes distances avec sa démarche. Mais, comme vous, je désire ce qu'il y a de mieux pour mon pays et j'essaie de voir en quels circonstances le Président mérite d'être appuyé et en quels autres circonstances je dois le combattre. Je préfère le Sénégalais (politicien) le plus détestable au Français (politicien) le plus adorable ! C'est le sens de mon combat contre les bases françaises et contre les propos déstabilisateurs de ce André Parant. Dans l'espoir d'avoir de vos nouvelles, ici ou ailleurs, recevez, sutura, l'expression de ma grande amitié et admiration intellectuelle. et à tous merci de nous lire et de réagir.u[

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