La situation du pays a poussé l’abbé Emil Ndione, président sortant de l’Union, à parler de crise de confiance entre les Sénégalais de manière générale, mais aussi et surtout entre le pouvoir, l’opposition, la presse ou encore les syndicalistes. Après une réflexion sur la question, l’abbé dira que le rôle de l’Union du clergé et de l’Eglise dans son ensemble, c’est de participer à la conversion des consciences personnelles et collectives et ce, à travers la parole de Dieu et l’enracinement de l’évangile dans ce pays. Dans la même lancée, mais sous un angle positif, l’abbé Pierre Ndione, qui est élu par l’Assemblée générale à l’issue des travaux en remplacement de l’abbé Emil Ndione, a choisi de parler de crise de croissance.
Cependant, a-t-il poursuivi, pour qu’elle soit une crise de croissance, il faut favoriser une prise de conscience à partir d’une introspection personnelle, puisque chacun a un rôle à jouer dans ce qui peut faire grandir le Sénégal et promouvoir son développement. C’est dans ce cadre, ajoute le nouveau président de l’Union du clergé, que l’Eglise poursuit ses actions concrètes avec notamment les œuvres sociales des différents diocèses, surtout en direction des plus démunis, comme l’a recommandé l’Évangile. C’est ce qui explique, selon l’abbé Pierre Ndione, leur sensibilité à l’endroit des victimes des inondations et de la famine. À l’en croire, ce qui peut provoquer aujourd’hui un déclic au Sénégal, ce n’est pas le fait de se regarder avec un œil inquisiteur, car on ne doit même plus se regarder en vis-à-vis, puisque nous n’avons pas parfois la solution en tant qu’êtres humains, mais on doit opérer une ouverture vers Dieu.
Le président de l’Union a aussi interpellé les prêtres du clergé pour leur rappeler que la parole de Dieu s’adresse à tout le monde et aux prêtres en premier, et que cette parole est pour aujourd’hui. « Nous ne sommes pas des moralisateurs, mais à la limite des moralistes, c'est-à-dire des gens qui se servent de la parole de Dieu comme une lumière pour éclaire la situation que nous sommes en train de vivre aujourd’hui ».
Eveil des consciences
Toujours pour l’éveil des consciences, le clergé, à travers son président, dira qu’à chaque fois qu’il y a péril en la demeure, les autorités religieuses doivent s’exprimer de manière claire et tirer la sonnette d’alarme pour dire qu’on est en train de dévier du bon chemin. « Il faut que chacun sache que c’est la parole de Dieu qui doit nous juger, mais que nous ne devons pas le faire nous-même », a renchéri le président de l’union du clergé du Sénégal.
Ce qu’on a à faire, a-t-il poursuivi, c’est d’essayer de déceler ce qui est positif dans le pouvoir et dans l’opposition afin de susciter un débat démocratique dans le sens du bien et au profit de tout le pays. Pour finir, et en revenant sur la crise de confiance évoquée par son prédécesseur à la tête du clergé, l’Abbé Emil Ndione, il l’expliquera par le fait que les politiques passent tout leur temps à faire des promesses qu’ils ne tiennent jamais. Ce qui le pousse à réitérer son appel pour le respect des promesses et de la parole donnée, pour que le Sénégal puisse dépasser cette situation de détresse. À noter que cette 32ème Assemblée générale présidée par Mgr Jean Noël Diouf, Président de la conférence épiscopale inter-territoriale, s’est tenue en présence des évêques de Thiès, Kaolack et Kolda, des églises sœurs de la Côte d’Ivoire et de la Gambie, mais aussi des autorités administratives et militaires de la région de Thiès.
Auteur: Ibrahima NDIAYE ( à Thiès)
Cependant, a-t-il poursuivi, pour qu’elle soit une crise de croissance, il faut favoriser une prise de conscience à partir d’une introspection personnelle, puisque chacun a un rôle à jouer dans ce qui peut faire grandir le Sénégal et promouvoir son développement. C’est dans ce cadre, ajoute le nouveau président de l’Union du clergé, que l’Eglise poursuit ses actions concrètes avec notamment les œuvres sociales des différents diocèses, surtout en direction des plus démunis, comme l’a recommandé l’Évangile. C’est ce qui explique, selon l’abbé Pierre Ndione, leur sensibilité à l’endroit des victimes des inondations et de la famine. À l’en croire, ce qui peut provoquer aujourd’hui un déclic au Sénégal, ce n’est pas le fait de se regarder avec un œil inquisiteur, car on ne doit même plus se regarder en vis-à-vis, puisque nous n’avons pas parfois la solution en tant qu’êtres humains, mais on doit opérer une ouverture vers Dieu.
Le président de l’Union a aussi interpellé les prêtres du clergé pour leur rappeler que la parole de Dieu s’adresse à tout le monde et aux prêtres en premier, et que cette parole est pour aujourd’hui. « Nous ne sommes pas des moralisateurs, mais à la limite des moralistes, c'est-à-dire des gens qui se servent de la parole de Dieu comme une lumière pour éclaire la situation que nous sommes en train de vivre aujourd’hui ».
Eveil des consciences
Toujours pour l’éveil des consciences, le clergé, à travers son président, dira qu’à chaque fois qu’il y a péril en la demeure, les autorités religieuses doivent s’exprimer de manière claire et tirer la sonnette d’alarme pour dire qu’on est en train de dévier du bon chemin. « Il faut que chacun sache que c’est la parole de Dieu qui doit nous juger, mais que nous ne devons pas le faire nous-même », a renchéri le président de l’union du clergé du Sénégal.
Ce qu’on a à faire, a-t-il poursuivi, c’est d’essayer de déceler ce qui est positif dans le pouvoir et dans l’opposition afin de susciter un débat démocratique dans le sens du bien et au profit de tout le pays. Pour finir, et en revenant sur la crise de confiance évoquée par son prédécesseur à la tête du clergé, l’Abbé Emil Ndione, il l’expliquera par le fait que les politiques passent tout leur temps à faire des promesses qu’ils ne tiennent jamais. Ce qui le pousse à réitérer son appel pour le respect des promesses et de la parole donnée, pour que le Sénégal puisse dépasser cette situation de détresse. À noter que cette 32ème Assemblée générale présidée par Mgr Jean Noël Diouf, Président de la conférence épiscopale inter-territoriale, s’est tenue en présence des évêques de Thiès, Kaolack et Kolda, des églises sœurs de la Côte d’Ivoire et de la Gambie, mais aussi des autorités administratives et militaires de la région de Thiès.
Auteur: Ibrahima NDIAYE ( à Thiès)