Jusqu'ici, le chef de l'Etat fait comme si de rien n'était… alors que la presse continue d'être matraquée et attaquée de façon continue et impunie par ceux qui incarnent l'Etat. Robert Ménard, secrétaire général de Reporters sans frontières (Rsf), a alors pris sa plume pour adresser une missive au Président Wade, pour lui demander d'intervenir en tant que «garant de l'Etat de droit et de la paix civile» avant que la situation n'atteigne un autre palier, après le saccage «inacceptable» des rédactions de 24 Heures Chrono et de L'AS. Dans cette lettre datée d'hier mardi, Rsf souhaite surtout attirer l'attention de Me Wade sur le bras de fer entre le ministre Farba Senghor et une partie de la presse, qui a «pris des proportions inquiétantes et pourrait avoir de graves conséquences, si rien n'est fait pour que le climat s'apaise».
M. Ménard reconnaît : «Nous sommes conscients que, dans une démocratie, les relations entre les responsables gouvernementaux et la presse privée peuvent être conflictuelles sans que cela ne fasse naître d'inquiétude particulière», il demande au Président Wade de mettre tout en œuvre pour que «la situation s'améliore et que les responsables d'actes illégaux soient sanctionnés dans l'intérêt du Sénégal». Il admet, donc, que dans ce cas d'espèce, le chef de l'Etat est le seul en mesure de mettre de l'ordre dans les services publics, notamment au sein du gouvernement et d'arrêter la «violence physique inacceptable, d'autant que les soupçons se portent sur un ministre en exercice devant privilégier, en théorie, l'intérêt général et adopter une attitude exemplaire.»
Mais, les faits montrent que le ministre indexé dans ce cas d'espèce a posé des actes et proféré des invectives à propos de certains journaux jugés hostiles au gouvernement. Il avait alors demandé à certains services de l'Etat et aux fonctionnaires de ne plus les acheter, promis un redressement fiscal et un boycott publicitaire des journaux incriminés et retiré les prévisions météorologiques fournies à certains journaux. Au sommet de ses menaces, Farba Senghor avait déclaré qu'il se réservait «le droit de riposter à la hauteur des agressions».
Source: Le Quotidien
M. Ménard reconnaît : «Nous sommes conscients que, dans une démocratie, les relations entre les responsables gouvernementaux et la presse privée peuvent être conflictuelles sans que cela ne fasse naître d'inquiétude particulière», il demande au Président Wade de mettre tout en œuvre pour que «la situation s'améliore et que les responsables d'actes illégaux soient sanctionnés dans l'intérêt du Sénégal». Il admet, donc, que dans ce cas d'espèce, le chef de l'Etat est le seul en mesure de mettre de l'ordre dans les services publics, notamment au sein du gouvernement et d'arrêter la «violence physique inacceptable, d'autant que les soupçons se portent sur un ministre en exercice devant privilégier, en théorie, l'intérêt général et adopter une attitude exemplaire.»
Mais, les faits montrent que le ministre indexé dans ce cas d'espèce a posé des actes et proféré des invectives à propos de certains journaux jugés hostiles au gouvernement. Il avait alors demandé à certains services de l'Etat et aux fonctionnaires de ne plus les acheter, promis un redressement fiscal et un boycott publicitaire des journaux incriminés et retiré les prévisions météorologiques fournies à certains journaux. Au sommet de ses menaces, Farba Senghor avait déclaré qu'il se réservait «le droit de riposter à la hauteur des agressions».
Source: Le Quotidien