Pour vaincre la crise énergétique qui porte un rude coup aux ambitions d’émergence du pays, la Chine a décidé de venir à la rescousse du Sénégal. Ce grand projet de la boucle de Dakar va installer une nouvelle autoroute d’électricité au Sénégal. L’opération d’envergure a été lancée le 15 janvier 2010 avec le premier chantier d’un coût de 26 milliards CFA sur un réseau de 90 KV. La deuxième phase de financement signée en mars 2010, a été lancée grâce à Eximbank of China pour un montant de 32 milliards CFA. Sur le plan purement technique, la Boucle de Dakar consiste à la construction de 474 postes de transformation, au déroulage de 354 km de câbles souterrain et au déploiement de 276 km de câbles de réseau de basse tension. La Senelec sera à la fin de l’opération davantage outillée pour résoudre enfin le déficit structurel accumulé avec aussi une politique de diversification des sources de production pour enfin extirper le Sénégal de la tyrannie du pétrole. Il faut remarquer que les récentes journées d’affaires Chine-Sénégal qui se sont tenues en avril 2010 à Pékin, ont été les temps forts du réchauffement de la coopération sino-sénégalaise notamment dans le domaine stratégique de l’énergie. C’est ainsi que le ministre d’Etat Samuel Sarr en charge du secteur et le patron de la China Electrics ont paraphé un accord visant la construction d’une centrale de production électrique d’une capacité de 50 mégawatts. Cette centrale servira au renforcement de la boucle Mbour-Kaolack.
Une diplomatie sénégalaise au service du développement
Deux autres accords liés aux énergies renouvelables ont été aussi signés avec la China Sof Industry pour la production de 300 mégawatts d’énergie solaire à Ranérou (région de Matam). Il s’agit là d’un projet pilote entrant dans le cadre de la célèbre centrale solaire du Sahara, un projet cher au chef de l’Etat, Maître Abdoulaye Wade. Dans la même veine, la société des pétroles du Sénégal (Petrosen) va signer dans les plus brefs délais avec la société chinoise CNOCC un accord sur l’exploration et la recherche pétrolière offshore et on shore.
Le Sénégal victime d’un défit énergétique sans précédent, entend ainsi profiter largement de l’expérience chinoise en la matière pour sortir de l’impasse. C’est d’ailleurs tout le sens qu’il faut donner à la régularité des travaux de la Grande commission mixte sénégalo-chinoise qui se tient depuis la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays.
En réalité, la nouvelle option du Sénégal dans le cadre de l’intensification de ses relations avec l’empire du milieu consiste à mettre la diplomatie au service du développement. Ce qui explique amplement la présence lors des journées d’affaires sino-sénégalaises de Pékin, des ministres d’Etat Karim Wade, Madické Niang et Samuel Sarr de même que celle du ministre conseiller, Dg de l’Apix, Mme Aminata Niane. En définitive, notre pays est dans une dynamique d’installer une centrale de charbon, une autre de biomasse et des centrales solaires à l’horizon 2012. Idem pour le parc éolien de Taïba Ndiaye, le premier en Afrique de l’ouest, qui va introduire 125 mégawatts (soit 15% de la production) sur le réseau Senelec.
Entre 2000 et 2009, l’Etat a fourni des efforts en injectant près de 700 milliards de francs CFA pour produire et distribuer de l’électricité aux Sénégalais. Une manière de répondre positivement à une demande énergétique sans cesse croissante surtout en cette période de forte chaleur.
Mamadou Lamine DIATTA
Source Le Soleil
Une diplomatie sénégalaise au service du développement
Deux autres accords liés aux énergies renouvelables ont été aussi signés avec la China Sof Industry pour la production de 300 mégawatts d’énergie solaire à Ranérou (région de Matam). Il s’agit là d’un projet pilote entrant dans le cadre de la célèbre centrale solaire du Sahara, un projet cher au chef de l’Etat, Maître Abdoulaye Wade. Dans la même veine, la société des pétroles du Sénégal (Petrosen) va signer dans les plus brefs délais avec la société chinoise CNOCC un accord sur l’exploration et la recherche pétrolière offshore et on shore.
Le Sénégal victime d’un défit énergétique sans précédent, entend ainsi profiter largement de l’expérience chinoise en la matière pour sortir de l’impasse. C’est d’ailleurs tout le sens qu’il faut donner à la régularité des travaux de la Grande commission mixte sénégalo-chinoise qui se tient depuis la reprise des relations diplomatiques entre les deux pays.
En réalité, la nouvelle option du Sénégal dans le cadre de l’intensification de ses relations avec l’empire du milieu consiste à mettre la diplomatie au service du développement. Ce qui explique amplement la présence lors des journées d’affaires sino-sénégalaises de Pékin, des ministres d’Etat Karim Wade, Madické Niang et Samuel Sarr de même que celle du ministre conseiller, Dg de l’Apix, Mme Aminata Niane. En définitive, notre pays est dans une dynamique d’installer une centrale de charbon, une autre de biomasse et des centrales solaires à l’horizon 2012. Idem pour le parc éolien de Taïba Ndiaye, le premier en Afrique de l’ouest, qui va introduire 125 mégawatts (soit 15% de la production) sur le réseau Senelec.
Entre 2000 et 2009, l’Etat a fourni des efforts en injectant près de 700 milliards de francs CFA pour produire et distribuer de l’électricité aux Sénégalais. Une manière de répondre positivement à une demande énergétique sans cesse croissante surtout en cette période de forte chaleur.
Mamadou Lamine DIATTA
Source Le Soleil
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