Source : Le Parti socialiste (Ps), dans une déclaration en date du 04 novembre, affirme que les retrouvailles en grandes pompes, entre Me Abdoulaye Wade et son fils d’emprunt, Idrissa Seck, « ne feront jamais oublier les échanges sur des accusations, à ce jour non élucidées, de détournement de deniers publics et d’escroquerie ». Et surtout « la tristement fameuse phrase lâchée par Abdoulaye WADE au moment où il venait d’entamer son mandat comme troisième Président de la République du Sénégal : « nos ennuis d’argent sont terminés ». Faut-il rappeler que ces propos ont été tenus à son ancien Premier Ministre qui les a rendus publics et n’ont jamais été démentis ». Pour les camarades d’Ousmane Tanor, c’est vraiment triste que cette « conspiration » arrive au moment où les cendres du déni de gestion de l’ANOCI par son fils biologique, Karim Wade, sont encore fumantes.
Par ailleurs, les socialistes estiment que « la BCEAO doit éclairer l’opinion sur la détention par Abdoulaye Wade d’importantes devises en violation de la réglementation bancaire sur la détention de devises dans l’espace UEMOA et dire clairement aux Sénégalais si les devises en question ont été échangées par ses soins ».
Prendre des sanctions exemplaires contre Wade
Dans le même ordre d’idées, le FMI et les autres partenaires bilatéraux et multilatéraux du Sénégal, selon le Ps, « ne sauraient passer par pertes et profits cette grave et historique tentative de corruption, sans cautionner les malversations passées et à venir, et donner ainsi un blanc seing au dévoiement des ressources des contribuables. Il s’agit là d’une crainte légitime puisque jusqu’ici le FMI n’a pas officiellement condamné la tentative de corruption de son agent par Abdoulaye Wade », relève la même source.
Le Parti Socialiste invite, une nouvelle fois, le FMI et les institutions de coopération bilatérale et multilatérale à « prendre des sanctions exemplaires à l’encontre d’Abdoulaye WADE après avoir clarifié les zones d’ombre qui couvrent encore cette affaire. Il y va de leur crédibilité et de l’autorité de leurs discours et résolutions dans la lutte contre la mal gouvernance et le fléau de la corruption », fait-il remarquer. Et d’ajouter : « Cette exigence est tout aussi valable pour ce qui concerne la gestion de l’ANOCI dont les institutions de Bretton Woods, FMI et Banque Mondiale, ne sauraient se désintéresser sous le seul prétexte qu’elles n’en auraient pas financé les travaux, car en dernière instance, elles ont, indirectement et par substitution de dépenses, contribué aux extravagances de cette agence ».
Rétention volontaire des financements
Sur le chapitre agricole, en particulier la campagne de commercialisation de l’arachide, les camarades d’Ousmane Tanor Dieng « constatent pour le déplorer qu’à moins de 25 jours de la célébration de la Tabaski, le Gouvernement n’a toujours pas défini le système de collecte, ni décliner le plan de financement de la campagne, encore moins fixer la quantité de collecte par rapport à la production ». Et d’ajouter : « Jusqu’à ce jour, la remise en état du matériel de collecte (bascules et cribles) traditionnellement confiée à la SUNEOR n’a pas non plus démarré aux points de collecte alors que compte tenu de son état avancé de vétusté, il faudrait un minimum de quarante cinq jours ».
Ainsi donc, le Parti Socialiste « dénonce la rétention volontaire des financements par le Gouvernement pour obliger les paysans à brader leurs récoltes aux spéculateurs au prix de 110 Francs le kilo d’arachide ». Avant d’exiger d’Abdoulaye WADE et du Gouvernement le démarrage immédiat de la campagne de commercialisation au lieu d’attendre la veille de la Tabaski pour ouvrir de rares points de collecte alibis.
Pour relancer le dossier de l’Anoci
Les socialistes lancent un appel aux citoyens à participer massivement à la marche du 6 novembre organisée par les femmes et les jeunes de Bennoo Siggil Senegaal. Une occasion, disent-ils, « d’exiger à nouveau un audit indépendant, opérationnel, et financier, ainsi qu’une reddition détaillée des comptes de l’ANOCI, sans oublier la revendication permanente d’une vie plus décente, une nourriture moins chère, une éducation et des soins de bonne qualité, l’électricité disponible et à bon marché... Chaque Sénégalaise et chaque Sénégalais a, au moins, une raison d’être partie prenante à cette marche qui ne saurait être l’apanage des seuls partis politiques », souligne la source.
Par ailleurs, les socialistes estiment que « la BCEAO doit éclairer l’opinion sur la détention par Abdoulaye Wade d’importantes devises en violation de la réglementation bancaire sur la détention de devises dans l’espace UEMOA et dire clairement aux Sénégalais si les devises en question ont été échangées par ses soins ».
Prendre des sanctions exemplaires contre Wade
Dans le même ordre d’idées, le FMI et les autres partenaires bilatéraux et multilatéraux du Sénégal, selon le Ps, « ne sauraient passer par pertes et profits cette grave et historique tentative de corruption, sans cautionner les malversations passées et à venir, et donner ainsi un blanc seing au dévoiement des ressources des contribuables. Il s’agit là d’une crainte légitime puisque jusqu’ici le FMI n’a pas officiellement condamné la tentative de corruption de son agent par Abdoulaye Wade », relève la même source.
Le Parti Socialiste invite, une nouvelle fois, le FMI et les institutions de coopération bilatérale et multilatérale à « prendre des sanctions exemplaires à l’encontre d’Abdoulaye WADE après avoir clarifié les zones d’ombre qui couvrent encore cette affaire. Il y va de leur crédibilité et de l’autorité de leurs discours et résolutions dans la lutte contre la mal gouvernance et le fléau de la corruption », fait-il remarquer. Et d’ajouter : « Cette exigence est tout aussi valable pour ce qui concerne la gestion de l’ANOCI dont les institutions de Bretton Woods, FMI et Banque Mondiale, ne sauraient se désintéresser sous le seul prétexte qu’elles n’en auraient pas financé les travaux, car en dernière instance, elles ont, indirectement et par substitution de dépenses, contribué aux extravagances de cette agence ».
Rétention volontaire des financements
Sur le chapitre agricole, en particulier la campagne de commercialisation de l’arachide, les camarades d’Ousmane Tanor Dieng « constatent pour le déplorer qu’à moins de 25 jours de la célébration de la Tabaski, le Gouvernement n’a toujours pas défini le système de collecte, ni décliner le plan de financement de la campagne, encore moins fixer la quantité de collecte par rapport à la production ». Et d’ajouter : « Jusqu’à ce jour, la remise en état du matériel de collecte (bascules et cribles) traditionnellement confiée à la SUNEOR n’a pas non plus démarré aux points de collecte alors que compte tenu de son état avancé de vétusté, il faudrait un minimum de quarante cinq jours ».
Ainsi donc, le Parti Socialiste « dénonce la rétention volontaire des financements par le Gouvernement pour obliger les paysans à brader leurs récoltes aux spéculateurs au prix de 110 Francs le kilo d’arachide ». Avant d’exiger d’Abdoulaye WADE et du Gouvernement le démarrage immédiat de la campagne de commercialisation au lieu d’attendre la veille de la Tabaski pour ouvrir de rares points de collecte alibis.
Pour relancer le dossier de l’Anoci
Les socialistes lancent un appel aux citoyens à participer massivement à la marche du 6 novembre organisée par les femmes et les jeunes de Bennoo Siggil Senegaal. Une occasion, disent-ils, « d’exiger à nouveau un audit indépendant, opérationnel, et financier, ainsi qu’une reddition détaillée des comptes de l’ANOCI, sans oublier la revendication permanente d’une vie plus décente, une nourriture moins chère, une éducation et des soins de bonne qualité, l’électricité disponible et à bon marché... Chaque Sénégalaise et chaque Sénégalais a, au moins, une raison d’être partie prenante à cette marche qui ne saurait être l’apanage des seuls partis politiques », souligne la source.