Salam, qu’est-ce qui fait courir tout ce monde après vos soirées ?
Il n’y a pas de secret. Ce n’est que le fruit d’un travail de longue haleine. Je demeure convaincu que seul le travail paie. Si j’en suis arrivé là, je ne le dois qu’à mon travail. Je rends tout simplement grâce à Dieu. C’est lui qui accorde des faveurs à qui Il veut. Si je vous donne un exemple, je dirais peut-être que Youssou Ndour n’est pas le meilleur chanteur de ce pays, mais tout le monde s’accorde à dire que c’est lui le roi du mbalax. Dieu en a décidé ainsi et, il ne sert à rien de vouloir le contester. Dans tous les secteurs, il y a un leader. Ceux qui s’obstinent à chercher les raisons n’ont qu’à demander au Bon Dieu. (Rires).
Dernièrement, certains de vos propos ont paru avoir une coloration politique. Êtes-vous sur le point de faire le grand saut ?
Je ne veux pas que les gens interprètent ça en voulant glisser sur le terrain politique. Certains ont voulu me faire dire que Salam s’engage contre les hommes politiques. C’était par rapport à un contexte bien précis, lors d’une soirée de Youssou Ndour (Bal des Futurs Leaders, avec les pensionnaires des Grandes Ecoles supérieures, ndlr). En nous voyant danser, avec une gestuelle qui fait penser à quelqu’un qui tire avec une carabine, You nous a demandé s’il y a quelqu’un qu’on voulait chasser tout simplement parce que le geste ressemble à celui d’un chasseur avec sa carabine. Je lui ai dit qu’on vise ceux qui nous mettent des bâtons dans les roues. En disant cela, je veux juste indexer tous ceux qui essaient de me mettre des bâtons dans les roues dans le cadre professionnel, dans notre vie de tous les jours. Tout cela n’a rien à voir avec la politique. Tout ce que je sais, c’est que je suis un wadiste, et je l’assume entièrement.
Certains vous reprochent l’absence de messages dans vos tubes, vous vous limitez au sensationnel et à la comédie. Que leur répondriez-vous ?
Chacun a sa façon de véhiculer un message. Chaque leader d’opinion peut penser que sa méthode est la bonne. Certains croient qu’il faut dire des mots durs pour se faire entendre. Moi, je n’ai pas cette conception des choses. Dans la vie de tous les jours, je suis comique. Les gens perçoivent mieux un message quand il passe à travers une comédie, à travers l’humour. Quand ça les touche, ils retiennent facilement le message. Je fais de la comédie avec ma musique et c’est un choix que j’assume parfaitement. Même si certains préfèrent d’abord mettre en exergue le côté comique, j’aurais préféré qu’ils retiennent aussi le côté éducationnel qui ne peut manquer. Mais les deux vont de pair et quand on retient l’un, on finira par retenir l’autre. Sinon, les gens auraient peut-être préféré les prêches. Mais on s’y attelle toujours. D’ailleurs, dans le prochain album (produit par Babacar Lô) que je compte mettre bientôt sur le marché, peut-être au mois de mai, on va traiter de plusieurs points qui concernent directement le public. On va y aborder des thèmes d’actualité, parler de ce que vit le peuple, tout en ne changeant pas notre façon de faire passer nos messages.
À propos de la fameuse « Goana », qu’est-ce qui peut expliquer qu’elle fasse autant fureur alors qu’on parvient difficilement à savoir de quoi vous y parlez ?
C’est une chanson d’amour. Si vous y prêtez attention, vous remarquerez qu’il y a un passage dans lequel je dis : « quel que soit le degré de mauvaise humeur qui m’habite, il suffit que je te voie pour rire et être aux anges ». C’est une manière d’exhorter les gens à cultiver la bonne humeur dans les couples, de dire comment une femme doit influer positivement dans la vie de son mari, mais aussi comment ce dernier se doit de dire de jolis mots à sa bien-aimée pour l’encourager. En quelque sorte, c’est pour les femmes, qui aiment qu’on leur fasse des éloges. Les compliments sont toujours les bienvenues pour elles et je ne vois pas pourquoi il faudrait s’en priver si cela leur fait plaisir.
Certains soutiennent que vous n’avez pas créé la « Goana ». Avez-vous plagié ?
Je n’ai jamais prétendu avoir créé la danse qu’on appelle « Goana » et qui fait fureur actuellement,. Au contraire ! J’ai toujours dit que ce n’est pas moi qui l’ai créée. J’y ai juste ajouté quelques trucs et astuces qui la rendent encore plus joyeuse. Je n’ai pas plagié, mais c’est une danse que j’ai aimée, qui est très belle, et je me suis senti dedans. Ce que j’y ai ajouté, c’est la carabine qu’on fait mine de tirer. C’est un geste symbolique pour dire qu’on tire sur les gens qui pensent nous barrer la route.
Il paraît que vous serez l’un des invités d’honneur de Bercy 2010. À quelle surprise doivent s’attendre ceux qui y seront ?
Ce sera une grosse surprise. Ça, je vous le promets ! C’est vrai que Youssou Ndour m’a encore fait un grand honneur en me comptant parmi ses invités d’honneur pour la dixième édition de Bercy. C’est une grande marque de sympathie qui me va droit au cœur. Et je voudrais dire que ce n’est pas la première fois. J’ai été là durant toutes les autres éditions. Je m’en réjouis parce que je mesure à sa juste valeur la portée du geste. Car Bercy est une scène grandiose que je n’avais jamais affrontée auparavant.
Pourquoi donnez-vous l’impression de ne jamais être sérieux dans ce que vous faites ?
C’est parce que je m’efforce de rester naturel. Il n’y a aucune raison de changer d’apparence. Si on est considéré d’une certaine manière, c’est parce qu’il y a des gens qui ont accepté de nous mettre dans leurs cœurs. Il ne sert à rien d’avoir la grosse tête. Il y a des gens plus importants que nous et qui ne font pourtant pas l’objet de la même considération. Il y a d’autres beaucoup plus riches et qui ne s’affichent pas en public. Il y en a qui se croient importants, alors qu’ils ne sont pas heureux de leurs conditions d’existence… Je ne peux pas tricher. Je montre au public le visage que j’ai en privé.
Il n’y a pas de secret. Ce n’est que le fruit d’un travail de longue haleine. Je demeure convaincu que seul le travail paie. Si j’en suis arrivé là, je ne le dois qu’à mon travail. Je rends tout simplement grâce à Dieu. C’est lui qui accorde des faveurs à qui Il veut. Si je vous donne un exemple, je dirais peut-être que Youssou Ndour n’est pas le meilleur chanteur de ce pays, mais tout le monde s’accorde à dire que c’est lui le roi du mbalax. Dieu en a décidé ainsi et, il ne sert à rien de vouloir le contester. Dans tous les secteurs, il y a un leader. Ceux qui s’obstinent à chercher les raisons n’ont qu’à demander au Bon Dieu. (Rires).
Dernièrement, certains de vos propos ont paru avoir une coloration politique. Êtes-vous sur le point de faire le grand saut ?
Je ne veux pas que les gens interprètent ça en voulant glisser sur le terrain politique. Certains ont voulu me faire dire que Salam s’engage contre les hommes politiques. C’était par rapport à un contexte bien précis, lors d’une soirée de Youssou Ndour (Bal des Futurs Leaders, avec les pensionnaires des Grandes Ecoles supérieures, ndlr). En nous voyant danser, avec une gestuelle qui fait penser à quelqu’un qui tire avec une carabine, You nous a demandé s’il y a quelqu’un qu’on voulait chasser tout simplement parce que le geste ressemble à celui d’un chasseur avec sa carabine. Je lui ai dit qu’on vise ceux qui nous mettent des bâtons dans les roues. En disant cela, je veux juste indexer tous ceux qui essaient de me mettre des bâtons dans les roues dans le cadre professionnel, dans notre vie de tous les jours. Tout cela n’a rien à voir avec la politique. Tout ce que je sais, c’est que je suis un wadiste, et je l’assume entièrement.
Certains vous reprochent l’absence de messages dans vos tubes, vous vous limitez au sensationnel et à la comédie. Que leur répondriez-vous ?
Chacun a sa façon de véhiculer un message. Chaque leader d’opinion peut penser que sa méthode est la bonne. Certains croient qu’il faut dire des mots durs pour se faire entendre. Moi, je n’ai pas cette conception des choses. Dans la vie de tous les jours, je suis comique. Les gens perçoivent mieux un message quand il passe à travers une comédie, à travers l’humour. Quand ça les touche, ils retiennent facilement le message. Je fais de la comédie avec ma musique et c’est un choix que j’assume parfaitement. Même si certains préfèrent d’abord mettre en exergue le côté comique, j’aurais préféré qu’ils retiennent aussi le côté éducationnel qui ne peut manquer. Mais les deux vont de pair et quand on retient l’un, on finira par retenir l’autre. Sinon, les gens auraient peut-être préféré les prêches. Mais on s’y attelle toujours. D’ailleurs, dans le prochain album (produit par Babacar Lô) que je compte mettre bientôt sur le marché, peut-être au mois de mai, on va traiter de plusieurs points qui concernent directement le public. On va y aborder des thèmes d’actualité, parler de ce que vit le peuple, tout en ne changeant pas notre façon de faire passer nos messages.
À propos de la fameuse « Goana », qu’est-ce qui peut expliquer qu’elle fasse autant fureur alors qu’on parvient difficilement à savoir de quoi vous y parlez ?
C’est une chanson d’amour. Si vous y prêtez attention, vous remarquerez qu’il y a un passage dans lequel je dis : « quel que soit le degré de mauvaise humeur qui m’habite, il suffit que je te voie pour rire et être aux anges ». C’est une manière d’exhorter les gens à cultiver la bonne humeur dans les couples, de dire comment une femme doit influer positivement dans la vie de son mari, mais aussi comment ce dernier se doit de dire de jolis mots à sa bien-aimée pour l’encourager. En quelque sorte, c’est pour les femmes, qui aiment qu’on leur fasse des éloges. Les compliments sont toujours les bienvenues pour elles et je ne vois pas pourquoi il faudrait s’en priver si cela leur fait plaisir.
Certains soutiennent que vous n’avez pas créé la « Goana ». Avez-vous plagié ?
Je n’ai jamais prétendu avoir créé la danse qu’on appelle « Goana » et qui fait fureur actuellement,. Au contraire ! J’ai toujours dit que ce n’est pas moi qui l’ai créée. J’y ai juste ajouté quelques trucs et astuces qui la rendent encore plus joyeuse. Je n’ai pas plagié, mais c’est une danse que j’ai aimée, qui est très belle, et je me suis senti dedans. Ce que j’y ai ajouté, c’est la carabine qu’on fait mine de tirer. C’est un geste symbolique pour dire qu’on tire sur les gens qui pensent nous barrer la route.
Il paraît que vous serez l’un des invités d’honneur de Bercy 2010. À quelle surprise doivent s’attendre ceux qui y seront ?
Ce sera une grosse surprise. Ça, je vous le promets ! C’est vrai que Youssou Ndour m’a encore fait un grand honneur en me comptant parmi ses invités d’honneur pour la dixième édition de Bercy. C’est une grande marque de sympathie qui me va droit au cœur. Et je voudrais dire que ce n’est pas la première fois. J’ai été là durant toutes les autres éditions. Je m’en réjouis parce que je mesure à sa juste valeur la portée du geste. Car Bercy est une scène grandiose que je n’avais jamais affrontée auparavant.
Pourquoi donnez-vous l’impression de ne jamais être sérieux dans ce que vous faites ?
C’est parce que je m’efforce de rester naturel. Il n’y a aucune raison de changer d’apparence. Si on est considéré d’une certaine manière, c’est parce qu’il y a des gens qui ont accepté de nous mettre dans leurs cœurs. Il ne sert à rien d’avoir la grosse tête. Il y a des gens plus importants que nous et qui ne font pourtant pas l’objet de la même considération. Il y a d’autres beaucoup plus riches et qui ne s’affichent pas en public. Il y en a qui se croient importants, alors qu’ils ne sont pas heureux de leurs conditions d’existence… Je ne peux pas tricher. Je montre au public le visage que j’ai en privé.
Quels rapports entretenez-vous avec vos fans ?
Ce sont mes amis. On rigole ensemble, on est complices. Vous avez dû vous en rendre compte à travers mes soirées. C’est la bonne humeur assurée. Vous y voyez et vous y entendez des choses qu’il est impensable de trouver ailleurs, parce qu’avec mon public, on ne forme qu’un. On rigole, on danse, on chante ensemble, on s’insulte même, pour montrer combien la complicité est établie. Ce sont mes amis, mes frères et sœurs.
Quels genres de messages vos contacts sur Facebook vous délivrent-ils ?
Aujourd’hui, je me réjouis de la réussite de l’initiative. Car au début, je dois avouer que j’avais quelques appréhensions de voir des gens être désagréables ou dire des choses qu’ils ne maîtrisent pas. Mais finalement, je me suis rendu compte que c’est une bonne ambiance qui y règne. Je reçois toutes sortes de messages. Des gens que je ne connais pas, mais qui tiennent à me remercier, à me dire que je leur donne du plaisir. Certains me donnent des conseils dans des domaines qu’ils maîtrisent mieux que moi. Je ne peux pas les payer. D’autres sont contents à l’idée de me parler et parfois, ils se demandent si c’est réellement Salam qui leur parle. Parfois, ils n’y croient pas. Et je dois m’employer à le prouver ! Je leur demande par exemple de m’envoyer leurs numéros de téléphone et je les appelle. Et même dans ce cas, certains n’y croient pas et il faut que je leur chante quelque chose au téléphone pour qu’ils finissent par me croire. C’est une manière de leur montrer que Salam est une personne ordinaire.
Des choses négatives ont parfois été dites sur vous. Aujourd’hui, si vous regardez dans le rétroviseur, qu’est-ce que vous vous dites ?
Je ne regarde jamais le rétroviseur. Je regarde toujours devant moi. Et à chaque fois, je me dis que la situation a parfois été pire et j’ai tenu bon. Je ne m’occupe pas de répondre à mes détracteurs. La meilleure réponse que je peux leur donner, c’est en persévérant dans ce que je fais. Les résultats suffiront comme réponse. J’estime être à un tel niveau que je ne dois pas répondre à des querelles de bas étage.
La rumeur vous colle une étiquette d’homme à femmes. En êtes-vous un ?
Je ne dirai pas un mot à ce sujet. Tout ce qu’il faut savoir, c’est que je suis un homme, j’ai une femme et une famille dont je m’occupe. C’est tout. (Rires).
Le "taasù" que vous pratiquez vous permet-il de vivre de votre art ?
Cela me permet de vivre paisiblement, mais il ne faut pas penser que cela permet d’être riche. Ce n’est pas au Sénégal qu’on peut vivre de son art. Pour espérer être riche, il faut décrocher des contrats dans les festivals, à l’étranger. C’est ce que j’espère, pour qu’on me paie des sommes conséquentes. C’est mon ambition. Youssou Ndour m’a promis de faire quelque chose. Il y a aussi d’autres personnes que je connais, qui ont des contacts à l’étranger et qui s’investissent pour me trouver des contrats… Il y a plus d’une vingtaine de personnes qui comptent sur ce travail, entre le staff, les membres de l’orchestre, les danseurs… Il y a aussi la demande sociale. Dès fois, il m’arrive, après une soirée, de ne rentrer qu’avec un billet de 10 000 francs ! C’est comme ça que j’ai été éduqué.
Ce sont mes amis. On rigole ensemble, on est complices. Vous avez dû vous en rendre compte à travers mes soirées. C’est la bonne humeur assurée. Vous y voyez et vous y entendez des choses qu’il est impensable de trouver ailleurs, parce qu’avec mon public, on ne forme qu’un. On rigole, on danse, on chante ensemble, on s’insulte même, pour montrer combien la complicité est établie. Ce sont mes amis, mes frères et sœurs.
Quels genres de messages vos contacts sur Facebook vous délivrent-ils ?
Aujourd’hui, je me réjouis de la réussite de l’initiative. Car au début, je dois avouer que j’avais quelques appréhensions de voir des gens être désagréables ou dire des choses qu’ils ne maîtrisent pas. Mais finalement, je me suis rendu compte que c’est une bonne ambiance qui y règne. Je reçois toutes sortes de messages. Des gens que je ne connais pas, mais qui tiennent à me remercier, à me dire que je leur donne du plaisir. Certains me donnent des conseils dans des domaines qu’ils maîtrisent mieux que moi. Je ne peux pas les payer. D’autres sont contents à l’idée de me parler et parfois, ils se demandent si c’est réellement Salam qui leur parle. Parfois, ils n’y croient pas. Et je dois m’employer à le prouver ! Je leur demande par exemple de m’envoyer leurs numéros de téléphone et je les appelle. Et même dans ce cas, certains n’y croient pas et il faut que je leur chante quelque chose au téléphone pour qu’ils finissent par me croire. C’est une manière de leur montrer que Salam est une personne ordinaire.
Des choses négatives ont parfois été dites sur vous. Aujourd’hui, si vous regardez dans le rétroviseur, qu’est-ce que vous vous dites ?
Je ne regarde jamais le rétroviseur. Je regarde toujours devant moi. Et à chaque fois, je me dis que la situation a parfois été pire et j’ai tenu bon. Je ne m’occupe pas de répondre à mes détracteurs. La meilleure réponse que je peux leur donner, c’est en persévérant dans ce que je fais. Les résultats suffiront comme réponse. J’estime être à un tel niveau que je ne dois pas répondre à des querelles de bas étage.
La rumeur vous colle une étiquette d’homme à femmes. En êtes-vous un ?
Je ne dirai pas un mot à ce sujet. Tout ce qu’il faut savoir, c’est que je suis un homme, j’ai une femme et une famille dont je m’occupe. C’est tout. (Rires).
Le "taasù" que vous pratiquez vous permet-il de vivre de votre art ?
Cela me permet de vivre paisiblement, mais il ne faut pas penser que cela permet d’être riche. Ce n’est pas au Sénégal qu’on peut vivre de son art. Pour espérer être riche, il faut décrocher des contrats dans les festivals, à l’étranger. C’est ce que j’espère, pour qu’on me paie des sommes conséquentes. C’est mon ambition. Youssou Ndour m’a promis de faire quelque chose. Il y a aussi d’autres personnes que je connais, qui ont des contacts à l’étranger et qui s’investissent pour me trouver des contrats… Il y a plus d’une vingtaine de personnes qui comptent sur ce travail, entre le staff, les membres de l’orchestre, les danseurs… Il y a aussi la demande sociale. Dès fois, il m’arrive, après une soirée, de ne rentrer qu’avec un billet de 10 000 francs ! C’est comme ça que j’ai été éduqué.
Vous voulez nous faire croire que vous n’êtes pas riche ?
Je ne suis pas riche. Je suis même loin d’être riche. Je n’ai pas de millions, je ne roule pas sur l’or. Si j’étais riche, j’allais au moins avoir une maison pour moi. Mais il n’en est rien.
Peut-on avoir une idée du nombre de soirées que vous animez par semaine et de ce que vous y gagnez en moyenne ?
Je joue tous les lundis au Nirvana, les mardis au Madison, les mercredis à l’Etage, à Saly, les vendredis à Yeungoulène et les samedis sont réservés aux régions. C’est le calendrier généralement établi. Maintenant, il arrive que, pour des cas exceptionnels, le programme soit un peu chamboulé. C’est pourquoi pour la semaine en cours, je n’ai pas joué le mardi et le mercredi. Mais ce samedi, je serai au Yeungoulène. Concernant les sommes que ça me rapporte, je ne peux pas estimer comme cela. Ce n’est pas parce que les soirées de Salam sont courues qu’il doit être plein aux as. Sur chaque ticket acheté à 5000 francs par exemple, il n’y a que la moitié, soit 2500, qui me revient. Sur ces 2500 francs, les services de la Perception prennent 15 % ! Ensuite, il y a des charges liées aux publicités et Salam n’est pas organisateur de ses soirées, il n’a pas de boîte de nuit, il paie des musiciens et il y a d’autres charges…
Il y a aussi les sommes que vous offrent ceux que vous chantez, dont un certain Balla Gaye 2 qui vous aurait donné un chèque lors de l’une de vos soirées. Quel est le montant qui y était inscrit ?
Je vous assure que c’est un tissu de mensonges. Déjà, on avait dit que c’était un dimanche, alors que la soirée en question c’était un lundi. Ensuite, on a dit que Balla Gaye 2 m’a donné un chèque, ce qui est archi-faux. Il est venu à ma soirée avec sa femme qui est une amie à moi et il m’a offert des billets. Il faut que les gens arrêtent d’extrapoler. Ce n’était que 20 000 ou 30 000 francs. Youssou Ndour est venu à une de mes soirées avec sa femme, personne n’en a fait cas.
Écrit par Babacar Ndaw FAYE
Source : L’Observateur
Je ne suis pas riche. Je suis même loin d’être riche. Je n’ai pas de millions, je ne roule pas sur l’or. Si j’étais riche, j’allais au moins avoir une maison pour moi. Mais il n’en est rien.
Peut-on avoir une idée du nombre de soirées que vous animez par semaine et de ce que vous y gagnez en moyenne ?
Je joue tous les lundis au Nirvana, les mardis au Madison, les mercredis à l’Etage, à Saly, les vendredis à Yeungoulène et les samedis sont réservés aux régions. C’est le calendrier généralement établi. Maintenant, il arrive que, pour des cas exceptionnels, le programme soit un peu chamboulé. C’est pourquoi pour la semaine en cours, je n’ai pas joué le mardi et le mercredi. Mais ce samedi, je serai au Yeungoulène. Concernant les sommes que ça me rapporte, je ne peux pas estimer comme cela. Ce n’est pas parce que les soirées de Salam sont courues qu’il doit être plein aux as. Sur chaque ticket acheté à 5000 francs par exemple, il n’y a que la moitié, soit 2500, qui me revient. Sur ces 2500 francs, les services de la Perception prennent 15 % ! Ensuite, il y a des charges liées aux publicités et Salam n’est pas organisateur de ses soirées, il n’a pas de boîte de nuit, il paie des musiciens et il y a d’autres charges…
Il y a aussi les sommes que vous offrent ceux que vous chantez, dont un certain Balla Gaye 2 qui vous aurait donné un chèque lors de l’une de vos soirées. Quel est le montant qui y était inscrit ?
Je vous assure que c’est un tissu de mensonges. Déjà, on avait dit que c’était un dimanche, alors que la soirée en question c’était un lundi. Ensuite, on a dit que Balla Gaye 2 m’a donné un chèque, ce qui est archi-faux. Il est venu à ma soirée avec sa femme qui est une amie à moi et il m’a offert des billets. Il faut que les gens arrêtent d’extrapoler. Ce n’était que 20 000 ou 30 000 francs. Youssou Ndour est venu à une de mes soirées avec sa femme, personne n’en a fait cas.
Écrit par Babacar Ndaw FAYE
Source : L’Observateur