Cette baisse des prix est attendue autour de 12%, selon des sources dignes de foi. En réalité, une baisse des prix était envisagée à la faveur de la chute des cours des produits pétroliers sur le marché mondial notamment dans le cadre de l’application au Sénégal de la vérité des prix et donc à la lumière de la structure des prix du 29 décembre dernier. On pourrait se demander alors ce qui va se passer si d’aventure, le baril de pétrole se remettait à prendre l’ascenseur ? Nos sources, dignes de foi, font valoir que des mécanismes d’amortissement de choc ont même été mis en place pour parer à cette éventualité. Tant mieux car, c’est une donne à prendre en compte.
Toujours est-il que le contexte actuel est propice à une révision des tarifs d’électricité d’autant plus que les autorités en charge se sont rendu compte de certaines « aberrations » dans l’application des nouveaux tarifs dans le cadre de la nouvelle tarification, intervenue le 1er août dernier.
De plus, il semble que le travail de la Commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse) porte ses fruits, à travers la pénalité reportée sur la Senelec pour défaut de fourniture de qualité du service public, autrement dit : les délestages. Cette pénalité se chiffrerait au montant de 4,3 milliards de FCfa ce qui représenterait tout de même quelque 2% dans le taux de baisse de 12% annoncé.
Peu ou prou, c’est selon… mais personne ne crachera dessus. Pour mémoire, la Crse dispose déjà de plusieurs mécanismes de contrôle sur la qualité du service offert par Sénélec et les ressources qui en proviennent. Elle dispose par la même occasion des prérogatives pour sanctionner, financièrement, les carences et autres abus de celle-ci et le cas échéant, lui infliger une pénalité.
Cependant, le rapport d’intérêts évidemment divergents entre la Sénélec, le consommateur et l’Etat ne peut en aucun cas occulter la pertinence ainsi que l’absolue nécessité d’adapter la facturation aux contraintes et autres objectifs de Senelec.
Par ailleurs, cette mesure de baisse, nous rappelle-t-on, s’accompagne de la promotion des Lampes à basse consommation (Lbc) qui vont remplacer celles existantes et qui, selon les techniciens, sont responsables de la forte consommation d’électricité par les ménages. Les Lbc qui seront défiscalisées pour être accessibles au consommateur moyen, assure-t-on encore, devraient permettre, à court terme, une baisse encore plus conséquente des factures d’électricité, baisse pouvant aller jusqu’à 22% des factures d’électricité dans le courant de l’année 2009.
Il s’agira même d’aller plus loin en repensant la formule de contrôle des revenus de Senelec actuellement en vigueur depuis dix ans et la faire évoluer vers une meilleure prise en compte des nouveaux investissements déjà réalisés et ceux a venir, notamment sur le charbon, qui entraîneront la baisse structurelle du prix de l’électricité.
Vivement.
Toujours est-il que le contexte actuel est propice à une révision des tarifs d’électricité d’autant plus que les autorités en charge se sont rendu compte de certaines « aberrations » dans l’application des nouveaux tarifs dans le cadre de la nouvelle tarification, intervenue le 1er août dernier.
De plus, il semble que le travail de la Commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse) porte ses fruits, à travers la pénalité reportée sur la Senelec pour défaut de fourniture de qualité du service public, autrement dit : les délestages. Cette pénalité se chiffrerait au montant de 4,3 milliards de FCfa ce qui représenterait tout de même quelque 2% dans le taux de baisse de 12% annoncé.
Peu ou prou, c’est selon… mais personne ne crachera dessus. Pour mémoire, la Crse dispose déjà de plusieurs mécanismes de contrôle sur la qualité du service offert par Sénélec et les ressources qui en proviennent. Elle dispose par la même occasion des prérogatives pour sanctionner, financièrement, les carences et autres abus de celle-ci et le cas échéant, lui infliger une pénalité.
Cependant, le rapport d’intérêts évidemment divergents entre la Sénélec, le consommateur et l’Etat ne peut en aucun cas occulter la pertinence ainsi que l’absolue nécessité d’adapter la facturation aux contraintes et autres objectifs de Senelec.
Par ailleurs, cette mesure de baisse, nous rappelle-t-on, s’accompagne de la promotion des Lampes à basse consommation (Lbc) qui vont remplacer celles existantes et qui, selon les techniciens, sont responsables de la forte consommation d’électricité par les ménages. Les Lbc qui seront défiscalisées pour être accessibles au consommateur moyen, assure-t-on encore, devraient permettre, à court terme, une baisse encore plus conséquente des factures d’électricité, baisse pouvant aller jusqu’à 22% des factures d’électricité dans le courant de l’année 2009.
Il s’agira même d’aller plus loin en repensant la formule de contrôle des revenus de Senelec actuellement en vigueur depuis dix ans et la faire évoluer vers une meilleure prise en compte des nouveaux investissements déjà réalisés et ceux a venir, notamment sur le charbon, qui entraîneront la baisse structurelle du prix de l’électricité.
Vivement.