«S’il y a une leçon à tirer de la triste affaire Segura, c’est qu’Abdoulaye Wade n’est pas un homme fréquentable», dira le Secrétaire Général du Rsd/Tds Robert SAGNA. Selon lui, l’opposition ne peut pas dialoguer avec un homme «qui ne respecte aucun principe républicain et qui utilise comme outil de gouvernance des pratiques contraires à la transparence, et qui bafouent l’institution qu’il incarne».
Robert Sagna, Secrétaire Général du Rsd/Tds, rappelle que dans sa confession «mal habillée quant à l’identité du corrupteur d’Alex Segura, Me Wade déclare que c’est son aide de camp qui a fait une erreur sur le montant à remettre au fonctionnaire du Fonds Monétaire International». «Comment peut-on dire aussi brutalement aux Sénégalais que l’on fait ce genre d’erreurs à la Présidence de leur pays», s’interroge-t-il. Heureusement poursuit L'ancien maire de Ziguinchor «que personne ne l’a cru. Abdoulaye Wade lui-même n’ayant même pas tenté de se montrer convaincant face à la caméra». A en croire Robert Sagna, le chef de l’Etat a apparemment perdu «son talent de manipulateur de l’opinion publique».
Mais le plus affligeant selon le secrétaire général du Rsd/Tds, c’est son «penchant génétique» à n’être responsable de rien. Notre interlocuteur se laisse aller à des confidences : «Il avait voulu s’emparer du terrain de l’Hôpital Aristide Le Dantec. Devant le tollé général que cette tentative a soulevé, il a reculé en déclarant que ce sont d’autres qui l’ont mal conseillé». Même attitude quand il a voulu prendre le terrain du Lycée lamine Guèye : «J’ai été mal conseillé» dira-t-il peu courageusement, pour calmer la colère qui grondait. «Il a eu la même attitude pour défendre son fils à propos des dégâts commis à l’Anoci : «Karim n’est responsable de rien», clame-t-il. Récemment encore, révèle-t-il «il disait de son ancien Ministre des Affaires Etrangères que c’est lui qui a bloqué l’évolution de la coopération entre le Sénégal et l’Iran».
«C’est grave pour un chef d’Etat», se désole le secrétaire général du Rsd/Tds. Pour s’en convaincre, Robert Sagna fait comprendre que «dans les régimes démocratiques, les responsables politiques assument les fautes de leurs collaborateurs. Au Sénégal, c’est le contraire : Abdoulaye Wade impute ses fautes à ses collaborateurs». L'ancien maire de Ziguinchor a laissé entendre que le président de la République a sacrifié la dignité de son Ministre de la Communication en l’envoyant proférer publiquement des mensonges. Il persiste et signe : «Abdoulaye Wade est le premier corrupteur et il est au niveau le plus élevé de l’Etat. Mais là où cela tourne à la farce grotesque, c’est quand Wade ajoute, pince-sans-rire, qu’il est indigné par de telles pratiques».
source seneweb
Robert Sagna, Secrétaire Général du Rsd/Tds, rappelle que dans sa confession «mal habillée quant à l’identité du corrupteur d’Alex Segura, Me Wade déclare que c’est son aide de camp qui a fait une erreur sur le montant à remettre au fonctionnaire du Fonds Monétaire International». «Comment peut-on dire aussi brutalement aux Sénégalais que l’on fait ce genre d’erreurs à la Présidence de leur pays», s’interroge-t-il. Heureusement poursuit L'ancien maire de Ziguinchor «que personne ne l’a cru. Abdoulaye Wade lui-même n’ayant même pas tenté de se montrer convaincant face à la caméra». A en croire Robert Sagna, le chef de l’Etat a apparemment perdu «son talent de manipulateur de l’opinion publique».
Mais le plus affligeant selon le secrétaire général du Rsd/Tds, c’est son «penchant génétique» à n’être responsable de rien. Notre interlocuteur se laisse aller à des confidences : «Il avait voulu s’emparer du terrain de l’Hôpital Aristide Le Dantec. Devant le tollé général que cette tentative a soulevé, il a reculé en déclarant que ce sont d’autres qui l’ont mal conseillé». Même attitude quand il a voulu prendre le terrain du Lycée lamine Guèye : «J’ai été mal conseillé» dira-t-il peu courageusement, pour calmer la colère qui grondait. «Il a eu la même attitude pour défendre son fils à propos des dégâts commis à l’Anoci : «Karim n’est responsable de rien», clame-t-il. Récemment encore, révèle-t-il «il disait de son ancien Ministre des Affaires Etrangères que c’est lui qui a bloqué l’évolution de la coopération entre le Sénégal et l’Iran».
«C’est grave pour un chef d’Etat», se désole le secrétaire général du Rsd/Tds. Pour s’en convaincre, Robert Sagna fait comprendre que «dans les régimes démocratiques, les responsables politiques assument les fautes de leurs collaborateurs. Au Sénégal, c’est le contraire : Abdoulaye Wade impute ses fautes à ses collaborateurs». L'ancien maire de Ziguinchor a laissé entendre que le président de la République a sacrifié la dignité de son Ministre de la Communication en l’envoyant proférer publiquement des mensonges. Il persiste et signe : «Abdoulaye Wade est le premier corrupteur et il est au niveau le plus élevé de l’Etat. Mais là où cela tourne à la farce grotesque, c’est quand Wade ajoute, pince-sans-rire, qu’il est indigné par de telles pratiques».
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