La menace du camp Fillon a bien été mise à exécution. Face au refus de Jean-François Copé d'organiser de nouvelles élections pour désigner le chef de l'UMP, François Fillon avait annoncé, mardi matin, la création d'un nouveau groupe parlementaire baptisé "Rassemblement UMP". En guise de bonne foi, l'ancien Premier ministre a fait savoir que si les militants étaient à nouveau appeler à voter, il dissoudrait le groupe. La perspective d'un référendum et les missives de Nicolas Sarkozy n'ont pas dissuadé François Fillon d'amorcer cette scission parlementaire. Dans la soirée, le groupe "Rassemblement UMP", présidé par François Fillon, a officiellement déposé sa déclaration politique et la liste de ses 68 membres à la présidence de l'Assemblée nationale. "Fidèles aux pages les plus lumineuses de notre histoire, fidèles aux racines gaullistes, centristes, libérales, radicales qui marquèrent la France contemporaine, nous entendons hisser notre pays au-dessus de ses divisions et de ses peurs", écrivent-ils dans leur déclaration politique.
Valérie Pécresse, Christian Estrosi, François Baroin, Eric Ciotti, Bernard Debré ou encore Jérôme Chartier figurent parmi les signataires.
Avec 68 députés, les sécessionnistes représentent plus d'un tiers du groupe UMP originel qui comptait 194 députés, dont 183 membres de l'UMP et 11 apparentés. Il manque donc 30 députés au RUMP pour devenir la première formation de droite. Rien n'est encore joué. Les élus ont jusqu'au 30 novembre pour décider de leur groupe parlementaire d'appartenance. Au-delà du symbole, c'est le portefeuille qui est concerné. Chaque député rapporte plus de 41 000 euros par an à sa formation.
Source:msn.com
Valérie Pécresse, Christian Estrosi, François Baroin, Eric Ciotti, Bernard Debré ou encore Jérôme Chartier figurent parmi les signataires.
Avec 68 députés, les sécessionnistes représentent plus d'un tiers du groupe UMP originel qui comptait 194 députés, dont 183 membres de l'UMP et 11 apparentés. Il manque donc 30 députés au RUMP pour devenir la première formation de droite. Rien n'est encore joué. Les élus ont jusqu'au 30 novembre pour décider de leur groupe parlementaire d'appartenance. Au-delà du symbole, c'est le portefeuille qui est concerné. Chaque député rapporte plus de 41 000 euros par an à sa formation.
Source:msn.com