<iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xsevsf_la-folle-ambition-du-grand-espoir-de-l-om_sport"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xsevsf_la-folle-ambition-du-grand-espoir-de-l-om_sport" target="_blank">La folle ambition du grand espoir de l'OM</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/evidenceprod" target="_blank">evidenceprod</a></i>
Lors de sa signature à l’OM, Élie Baup a dû faire face à de nombreuses absences. La faute à une gestion de mercato compliquée et à de nombreux internationaux en phase de reprise. Dès lors, l’homme à la casquette incorpore dans son onze de départ de nombreux jeunes. Cette situation, qui n’est pas nouvelle à l’OM, doit profiter à Bilel Omrani et à Chris Gadi, les deux symboles de la nouvelle génération de la formation « made in OM ». Pourtant, c’est un milieu de terrain de 18 ans, parfaitement inconnu bataillon qui va faire sensation. Son nom, Rafidine Abdullah. D’ailleurs, à l’issue de sa première apparition avec les pros, face au FC Thoune (3-3), ce dernier répondait en toute humilité en sachant pertinemment que son avenir s’inscrivait du côté du CFA2 et non de la Ligue 1, un sort habituel pour les joueurs formés au club. « Je me suis bien intégré, ils m’ont bien accueilli, les grands me conseillent, j’essaye d’appliquer tout ça. Je suis content d’être au deuxième stage, mais le foot va très vite. Il faut travailler, continuer, et j’espère pourquoi pas être dans le groupe et y remonter, quand je suis en CFA 2. »
Mais son impressionnante régularité et ses prestations intéressantes, notamment en Ligue Europa ou face à Rennes lors de la dernière journée, en ont impressionné plus d’un. Si bien qu’il fait désormais partie intégrante du groupe pro. Une aubaine pour Elie Baup qui ne dispose pas d’un effectif aussi pléthorique que celui de Didier Deschamps la saison passée et enfin une réussite concrète pour le centre de formation de l’OM, raillé pour son manque de compétitivité malgré une dernière génération prometteuse. Voilà qui a de quoi réjouir Henri Stambouli, le directeur du centre de formation, au micro du Canal Football Club. « Cet esprit des minots a toujours été là, l’exemple c’est José Anigo. Maintenant, on est entré dans une nouvelle ère. Ils savent qu’ils ont une place, on espère tous avoir une équipe 100 % Marseillaise, mais ça, c’est un rêve. »
D’ici là, Élie Baup devra sans doute se contenter du seul Abdullah, né à Marseille comme un certain Samir Nasri avant lui. D’ailleurs comme le milieu de Manchester City, il a incorporé à 18 ans, l’équipe de France U19 ou Francis Smerecki ne tarit pas d’éloges sur lui. « C’est vraiment un joueur qui possède un profil intéressant. Le temps passé au contact des pros lui a fait beaucoup de bien, ça lui a permis de progresser très vite. Et c’est un garçon irréprochable sur le plan de la mentalité, toujours à l’écoute, très travailleur. Je n’ai pas encore eu l’occasion de l’avoir sous ma direction dans le cadre d’une compétition, donc je ne peux pas davantage m’étendre sur son cas. Mais c’est un joueur sur lequel on peut fonder des espoirs », a expliqué le sélectionneur national dans les colonnes de la Provence. Mais un certain Larry Azouni, du même âge qu’Abdallah et présent lui aussi en sélection U19 pourrait bien se voir offrir du temps de jeu en équipe première. Voilà qui peut laisser espérer de prochaines années à fort accent marseillais au sein du onze titulaire phocéen…
Sébastien DENIS
Lors de sa signature à l’OM, Élie Baup a dû faire face à de nombreuses absences. La faute à une gestion de mercato compliquée et à de nombreux internationaux en phase de reprise. Dès lors, l’homme à la casquette incorpore dans son onze de départ de nombreux jeunes. Cette situation, qui n’est pas nouvelle à l’OM, doit profiter à Bilel Omrani et à Chris Gadi, les deux symboles de la nouvelle génération de la formation « made in OM ». Pourtant, c’est un milieu de terrain de 18 ans, parfaitement inconnu bataillon qui va faire sensation. Son nom, Rafidine Abdullah. D’ailleurs, à l’issue de sa première apparition avec les pros, face au FC Thoune (3-3), ce dernier répondait en toute humilité en sachant pertinemment que son avenir s’inscrivait du côté du CFA2 et non de la Ligue 1, un sort habituel pour les joueurs formés au club. « Je me suis bien intégré, ils m’ont bien accueilli, les grands me conseillent, j’essaye d’appliquer tout ça. Je suis content d’être au deuxième stage, mais le foot va très vite. Il faut travailler, continuer, et j’espère pourquoi pas être dans le groupe et y remonter, quand je suis en CFA 2. »
Mais son impressionnante régularité et ses prestations intéressantes, notamment en Ligue Europa ou face à Rennes lors de la dernière journée, en ont impressionné plus d’un. Si bien qu’il fait désormais partie intégrante du groupe pro. Une aubaine pour Elie Baup qui ne dispose pas d’un effectif aussi pléthorique que celui de Didier Deschamps la saison passée et enfin une réussite concrète pour le centre de formation de l’OM, raillé pour son manque de compétitivité malgré une dernière génération prometteuse. Voilà qui a de quoi réjouir Henri Stambouli, le directeur du centre de formation, au micro du Canal Football Club. « Cet esprit des minots a toujours été là, l’exemple c’est José Anigo. Maintenant, on est entré dans une nouvelle ère. Ils savent qu’ils ont une place, on espère tous avoir une équipe 100 % Marseillaise, mais ça, c’est un rêve. »
D’ici là, Élie Baup devra sans doute se contenter du seul Abdullah, né à Marseille comme un certain Samir Nasri avant lui. D’ailleurs comme le milieu de Manchester City, il a incorporé à 18 ans, l’équipe de France U19 ou Francis Smerecki ne tarit pas d’éloges sur lui. « C’est vraiment un joueur qui possède un profil intéressant. Le temps passé au contact des pros lui a fait beaucoup de bien, ça lui a permis de progresser très vite. Et c’est un garçon irréprochable sur le plan de la mentalité, toujours à l’écoute, très travailleur. Je n’ai pas encore eu l’occasion de l’avoir sous ma direction dans le cadre d’une compétition, donc je ne peux pas davantage m’étendre sur son cas. Mais c’est un joueur sur lequel on peut fonder des espoirs », a expliqué le sélectionneur national dans les colonnes de la Provence. Mais un certain Larry Azouni, du même âge qu’Abdallah et présent lui aussi en sélection U19 pourrait bien se voir offrir du temps de jeu en équipe première. Voilà qui peut laisser espérer de prochaines années à fort accent marseillais au sein du onze titulaire phocéen…
Sébastien DENIS