"Cette mémoire mérite d'être connue et reconnue", a déclaré à deux reprises Rama Yade, devant la foule des anciens combattants et écoliers de Dammarie.
La secrétaire d'Etat a suggéré d'inviter un jour en France les tirailleurs survivants de la Seconde Guerre Mondiale "pour leur dire en face notre éternelle reconnaissance".
Elle a rappelé comment des tirailleurs avaient été "fusillés pour avoir réclamé leur solde" en 1944 près de Dakar, et souligné qu'il avait fallu attendre 2002 pour que le Conseil d'Etat considère comme "discriminatoire" le versement aux anciens combattants africains de pensions plus faibles que celles de leurs frères d'arme français.
Relevant "l'incompréhension de leurs petits-enfants, aujourd'hui Français, face à ce traitement", elle a toutefois affirmé que la mémoire des tirailleurs "ne divis(ait) pas": "à l'heure où la Marseillaise est sifflée, où la jeunesse issue de l'immigration s'interroge sur son identité et que le reste du pays se demande qu'en faire", "elle rappelle que la Nation française est une, qu'on peut aimer la France jusqu'à mourir pour elle, quelles que soient ses origines".
Le député-maire de Dammarie Jean-Claude Mignon (UMP) avait choisi cette année de rendre hommage aux tirailleurs sénégalais, des hommes "courageux, valeureux", qui "n'ont pas suffisamment été mis à l'honneur".
Selon Mme Yade, 250.000 Africains noirs ont participé à la Grande Guerre, dont 27.000 ont perdu la vie au combat.
La secrétaire d'Etat avait déjà rendu hommage aux combattant de la "Force noire", le 3 novembre à Reims en compagnie du secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants Jean-Marie Bockel.
En célébrant mardi l'armistice de la guerre de 1914-1918, lors d'une cérémonie à Douaumont (Meuse), le président Nicolas Sarkozy a salué la mémoire des "tirailleurs venus d'Arique du Nord, d'Afrique noire, de Madagascar ou d'Indochine".
La secrétaire d'Etat a suggéré d'inviter un jour en France les tirailleurs survivants de la Seconde Guerre Mondiale "pour leur dire en face notre éternelle reconnaissance".
Elle a rappelé comment des tirailleurs avaient été "fusillés pour avoir réclamé leur solde" en 1944 près de Dakar, et souligné qu'il avait fallu attendre 2002 pour que le Conseil d'Etat considère comme "discriminatoire" le versement aux anciens combattants africains de pensions plus faibles que celles de leurs frères d'arme français.
Relevant "l'incompréhension de leurs petits-enfants, aujourd'hui Français, face à ce traitement", elle a toutefois affirmé que la mémoire des tirailleurs "ne divis(ait) pas": "à l'heure où la Marseillaise est sifflée, où la jeunesse issue de l'immigration s'interroge sur son identité et que le reste du pays se demande qu'en faire", "elle rappelle que la Nation française est une, qu'on peut aimer la France jusqu'à mourir pour elle, quelles que soient ses origines".
Le député-maire de Dammarie Jean-Claude Mignon (UMP) avait choisi cette année de rendre hommage aux tirailleurs sénégalais, des hommes "courageux, valeureux", qui "n'ont pas suffisamment été mis à l'honneur".
Selon Mme Yade, 250.000 Africains noirs ont participé à la Grande Guerre, dont 27.000 ont perdu la vie au combat.
La secrétaire d'Etat avait déjà rendu hommage aux combattant de la "Force noire", le 3 novembre à Reims en compagnie du secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants Jean-Marie Bockel.
En célébrant mardi l'armistice de la guerre de 1914-1918, lors d'une cérémonie à Douaumont (Meuse), le président Nicolas Sarkozy a salué la mémoire des "tirailleurs venus d'Arique du Nord, d'Afrique noire, de Madagascar ou d'Indochine".