« Le niveau de la productivité du travail est faible car nous travaillons peu », a soutenu Amadou Moustapha NDiaye, membre du secteur privé, lors de la présentation du Rapport 2011 sur la compétitivié au Sénégal. Ce document révèle que le Sénégal a un taux de participation de la population active très élevé (environ 74,2% en 2008 et 76% en 2009). Ce qui peut constituer une base importante pour la croissance si le Sénégal fournit un emploi à ces candidats au travail. Mais pour autant, indique le rapport, les résultats de l’emploi ne sont pas encourageants pour les entreprises. Car la croissance de la productivité de la main-d’œuvre au Sénégal a très peu progressé pendant les dix dernières années.
Selon les experts de ce rapport, cette situation de faiblesse du niveau et de la croissance annuelle de la productivité du travail au Sénégal est « imputable à plusieurs causes parmi lesquelles : d’abord l’état de santé de la population active, ensuite, le niveau d’instruction, les qualifications et les compétences des ressources humaines et enfin, le fonctionnement du marché du travail.
Durant la décennie 1999 à 2009, l’agriculture est le secteur qui en a le plus pâti alors qu’il emploie plus de la moitié de la population active. Selon le rapport, « des travailleurs en mauvaise santé ne peuvent évoluer à leur pleine capacité et occasionnent d’importants coûts pour les entreprises et la société ». « Une main-d’œuvre en bonne santé et disposant d’une éducation de base solide est essentielle à l’amélioration de la productivité et de la compétitivité d’une économie. L’éducation primaire fournit à la main-d’œuvre les qualifications de base nécessaires au marché du travail », rapporte la même source.
Bien que les auteurs de ce rapport lient la productivité à la formation, au Sénégal, les entreprises investissent peu dans le capital humain malgré les niveaux d’instruction et de qualification relativement faibles des ressources humaines. Moins de 5% de la population active a suivi des études après le baccalauréat mais seulement 16,3% des entreprises en moyenne offrent des formations à une partie de leurs employés, lit-on dans le document. Cela est inférieur aux taux pratiqués dans les pays de référence tel que le Ghana, la Côte d’Ivoire et l’Afrique du sud.
Afin de rendre notre économie plus compétitive, le Sénégal doit faire des efforts considérables en matière de santé dont la plupart des indicateurs restent au dessous des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), préconisent les experts. Dans le secteur non moins important de l’éducation le Sénégal est toujours à la traine par rapport au pays de référence tel que la Côte d’Ivoire l’Afrique du sud et la Tunisie. Avec un taux d’inscription de 73,1% en primaire en 2009, selon l’UNESCO, l’éducation primaire pour tous reste de loin un défi pour le pays.
Cependant des chiffres réjouissants ont été enregistrés dans le secteur informel avec un taux de croissance de 2,7% en moyenne annuelle et la productivité du secteur formel à atteint 7,2% en moyenne annuelle. Aussi est-il que le défi à relever pour la création d’emplois dans le secteur formel est d’autant plus élevé que, durant la période 2001-2009, prés de 99% des emplois créés l’ont été dans le secteur informel.
I. Badiane
Senecoplus.com
Selon les experts de ce rapport, cette situation de faiblesse du niveau et de la croissance annuelle de la productivité du travail au Sénégal est « imputable à plusieurs causes parmi lesquelles : d’abord l’état de santé de la population active, ensuite, le niveau d’instruction, les qualifications et les compétences des ressources humaines et enfin, le fonctionnement du marché du travail.
Durant la décennie 1999 à 2009, l’agriculture est le secteur qui en a le plus pâti alors qu’il emploie plus de la moitié de la population active. Selon le rapport, « des travailleurs en mauvaise santé ne peuvent évoluer à leur pleine capacité et occasionnent d’importants coûts pour les entreprises et la société ». « Une main-d’œuvre en bonne santé et disposant d’une éducation de base solide est essentielle à l’amélioration de la productivité et de la compétitivité d’une économie. L’éducation primaire fournit à la main-d’œuvre les qualifications de base nécessaires au marché du travail », rapporte la même source.
Bien que les auteurs de ce rapport lient la productivité à la formation, au Sénégal, les entreprises investissent peu dans le capital humain malgré les niveaux d’instruction et de qualification relativement faibles des ressources humaines. Moins de 5% de la population active a suivi des études après le baccalauréat mais seulement 16,3% des entreprises en moyenne offrent des formations à une partie de leurs employés, lit-on dans le document. Cela est inférieur aux taux pratiqués dans les pays de référence tel que le Ghana, la Côte d’Ivoire et l’Afrique du sud.
Afin de rendre notre économie plus compétitive, le Sénégal doit faire des efforts considérables en matière de santé dont la plupart des indicateurs restent au dessous des objectifs du millénaire pour le développement (OMD), préconisent les experts. Dans le secteur non moins important de l’éducation le Sénégal est toujours à la traine par rapport au pays de référence tel que la Côte d’Ivoire l’Afrique du sud et la Tunisie. Avec un taux d’inscription de 73,1% en primaire en 2009, selon l’UNESCO, l’éducation primaire pour tous reste de loin un défi pour le pays.
Cependant des chiffres réjouissants ont été enregistrés dans le secteur informel avec un taux de croissance de 2,7% en moyenne annuelle et la productivité du secteur formel à atteint 7,2% en moyenne annuelle. Aussi est-il que le défi à relever pour la création d’emplois dans le secteur formel est d’autant plus élevé que, durant la période 2001-2009, prés de 99% des emplois créés l’ont été dans le secteur informel.
I. Badiane
Senecoplus.com