Seydou Guèye indique dans les colonnes du Pop que, "dans un souci de rationalisation et d'équité, il peut être admis que le privilège dont disposent les agents accompagnant le chef de l'Etat puisse disparaître. Il y a lieu, toutefois de signaler que ce privilège n'est ni écrit ni réglementé. Il dépend du seul bon vouloir du président de la République qui peut y mettre fin à tout moment". En ce qui concerne donc l'émission d'ordre de recettes à l'encontre d'Abdou Latif Aidara pour Jo 700 000 francs Cfa, Mme Marie-Louise Corréa pour 2 080 000 francs Cfa et l'ancien Premier ministre Idrissa Seck pour Jo 770 900 francs Cfa, le directeur de Cabinet adjoint du Président estime qu'il y a lieu de relativiser.
"Monsieur Abdou Latif Aidara était connu comme un 'Monsieur Casamance' et, à ce titre, compte tenu du caractère géopolitique de ce conflit, il a eu à séjourner plusieurs fois en Gambie pour cette cause qui relève de la raison d'Etat et donc, bien du service public. En raison du caractère secret de ses démarches, il n'est pas possible de l'indiquer dans un ordre de mission qui circule partout. Ayant été mandaté par l'Administration pour exercer des missions à son compte, M. Aidara ne peut, de ce fait, faire l'objet d'un ordre de recettes".
Pour ce qui est de l'ancien maire de Thiès, M. Guèye déclare que, "l'ordre de mission indiquait bien qu'il exerçait une mission d'Etat. Le fait que cette mission ait coïncidé avec la période des vacances n'est pas un argument".
"Monsieur Abdou Latif Aidara était connu comme un 'Monsieur Casamance' et, à ce titre, compte tenu du caractère géopolitique de ce conflit, il a eu à séjourner plusieurs fois en Gambie pour cette cause qui relève de la raison d'Etat et donc, bien du service public. En raison du caractère secret de ses démarches, il n'est pas possible de l'indiquer dans un ordre de mission qui circule partout. Ayant été mandaté par l'Administration pour exercer des missions à son compte, M. Aidara ne peut, de ce fait, faire l'objet d'un ordre de recettes".
Pour ce qui est de l'ancien maire de Thiès, M. Guèye déclare que, "l'ordre de mission indiquait bien qu'il exerçait une mission d'Etat. Le fait que cette mission ait coïncidé avec la période des vacances n'est pas un argument".