Au milieu des années 90, cette compagnie, dirigée par un métis du nom de Gérard Diop, a connu une série d’accidents qui ont coûté la vie à quelques passagers dont deux agents de la boîte. L’un s’appelait Alé Faty Mboup et l’autre Paul Faye. C’est durant cette même période que le Pr Ndioro Ndiaye, à l’époque ministre de la Femme sous Diouf, avait eu son terrible accident au cours de l’un de ses voyages à bord d’un des appareils de cette compagnie. Fort de tous ces éléments, Al Hassane Hane, technicien supérieur avionique de formation en service de l’armée de l’air, dit avoir décliné, en 2010, la proposition qui lui avait été faite par le directeur général de rejoindre la compagnie. « C’est pourquoi, quand le mandataire du Dg est venu me voir pour me proposer de travailler à Sénégal Air, en tant que technicien Eir pour la maintenance de ses aéronefs, automatiquement, j’ai refusé. Moi, je croyais même que cette compagnie n’existait plus parce qu’avec tous les déboires qu’elle a connus, elle devait disparaître de la plateforme. Mais, par la suite, le gars est parvenu à me convaincre », fait savoir ce technicien supérieur avionique qui a obtenu sa libération de l’armée en mai 2011 pour intégrer la compagnie aérienne.
Au bout de 3 mois seulement de service dans la boite, Hane découvre les réalités inhérentes aux défaillances du système de maintenance pratiqué au sein de l’entreprise, la vétusté des locaux, le manque criard de travail, l’absence totale de documentation technique approuvée et surtout de formation du personnel et, last but not least, les graves violations de toutes les normes de sécurité. Devant cette situation qui pouvait déboucher à tout moment sur des conséquences désastreuses, le chef des ateliers de Sénégal Air, qui a tenté vainement de prévenir les dirigeants de la compagnie, des dangers encourus, décide de jouer son tout va le 17 avril 2013. A cette date, il adresse au directeur général de l’Anacim un rapport circonstancié dans lequel il relève tous les manquements et défaillances qui plombent la compagnie et hypothèquent la vie de tous les passagers qui empruntent ses appareils. Dans ce rapport dont ampliation a été faite à différentes autorités au sommet de l’Etat parmi lesquelles le président de la République, le Premier ministre, le ministre de la Justice, celui des Transports aériens. Plus de deux ans, après cette alerte qui, manifestement, a laissé de marbre ces derniers qui ont fait preuve de négligence coupable, accusent nos confrères de L'As, 7 pauvres innocents ont disparu aux larges de l’Atlantique.
Au bout de 3 mois seulement de service dans la boite, Hane découvre les réalités inhérentes aux défaillances du système de maintenance pratiqué au sein de l’entreprise, la vétusté des locaux, le manque criard de travail, l’absence totale de documentation technique approuvée et surtout de formation du personnel et, last but not least, les graves violations de toutes les normes de sécurité. Devant cette situation qui pouvait déboucher à tout moment sur des conséquences désastreuses, le chef des ateliers de Sénégal Air, qui a tenté vainement de prévenir les dirigeants de la compagnie, des dangers encourus, décide de jouer son tout va le 17 avril 2013. A cette date, il adresse au directeur général de l’Anacim un rapport circonstancié dans lequel il relève tous les manquements et défaillances qui plombent la compagnie et hypothèquent la vie de tous les passagers qui empruntent ses appareils. Dans ce rapport dont ampliation a été faite à différentes autorités au sommet de l’Etat parmi lesquelles le président de la République, le Premier ministre, le ministre de la Justice, celui des Transports aériens. Plus de deux ans, après cette alerte qui, manifestement, a laissé de marbre ces derniers qui ont fait preuve de négligence coupable, accusent nos confrères de L'As, 7 pauvres innocents ont disparu aux larges de l’Atlantique.