
Dans son rapport intitulé : « Mali : retour sur cinq mois de crise » les délégués de l’Organisation qui ont séjourné pendant trois jours dans la capitale malienne, sont revenus sur la crise qui se résume aux violences sexuelles, exécutions sommaires, détentions arbitraires…. Le rapport fait état de nombreux témoignages de victimes de viol, parfois collectif commis par des hommes armés y compris les membres du Mouvement national pour la libération de l’Aza-wad (Mnla). Dans sa lutte contre le Mnla, les militaires maliens s’en sont pris de manière aveugle à des populations et à des cibles civiles en violation du droit international humanitaire. Le rapport relève des atrocités commises par les rebelles. Il indique que des militaires maliens faits prisonniers, par les groupes armés ont été sommairement exécutés. Des militaires maliens ont également été accusés par les militants des droits de l’Homme d’avoir tué de manière extrajudiciaire trois personnes, non armées, accusées d’espionnage pour le compte du Mnla à Sévaré (à 630 km au nord de Bamako).