En effet, à l’instar des autres rapports des organisations de défense des droits humains sur le Sénégal, ce rapport nous montre une restriction des libertés de réunion et d'expression, le recours excessif à la force et les mauvais traitements exécutés par les forces de l'ordre lors des manifestations.
Ainsi, le Sénégal qui était considéré comme une référence en matière de droits humains, ne l’est plus, en raison des séries de contextes marquées par une répression sans précédent de l'espace civique.
D’une part, la répression constante des journalistes et de l'opposition politique à l'approche des élections en février prochain.
D’autre part, la restriction de l’internet lors des manifestations et l'accès à TikTok et la suspension de plusieurs médias, pour ne citer que ces éléments.
Ces répressions resteront inscrites dans l’histoire du peuple sénégalais, comme un point de non-retour.
Les droits humains et les libertés fondamentales n’ont pas été respectés, démontrant ainsi un net recul démocratique.
Les frustrations et les ressentiments persistent. Il urge d’engager un travail de mémoire des individus qui ont perdu la vie, ont été blessés et violentés lors des précédentes émeutes de mars 2021 et de toutes celles qui ont suivi. Sans un travail d’enquête, de justice et de résilience, l’accalmie risque d’être de courte durée.
Ainsi, ADHA exige le respect strict des droits humains et la libération de tous les détenus d’opinion, afin de décrisper un tant soit peu le climat de tension actuel.
M. Adama Mbengue
Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)
Ainsi, le Sénégal qui était considéré comme une référence en matière de droits humains, ne l’est plus, en raison des séries de contextes marquées par une répression sans précédent de l'espace civique.
D’une part, la répression constante des journalistes et de l'opposition politique à l'approche des élections en février prochain.
D’autre part, la restriction de l’internet lors des manifestations et l'accès à TikTok et la suspension de plusieurs médias, pour ne citer que ces éléments.
Ces répressions resteront inscrites dans l’histoire du peuple sénégalais, comme un point de non-retour.
Les droits humains et les libertés fondamentales n’ont pas été respectés, démontrant ainsi un net recul démocratique.
Les frustrations et les ressentiments persistent. Il urge d’engager un travail de mémoire des individus qui ont perdu la vie, ont été blessés et violentés lors des précédentes émeutes de mars 2021 et de toutes celles qui ont suivi. Sans un travail d’enquête, de justice et de résilience, l’accalmie risque d’être de courte durée.
Ainsi, ADHA exige le respect strict des droits humains et la libération de tous les détenus d’opinion, afin de décrisper un tant soit peu le climat de tension actuel.
M. Adama Mbengue
Président de l’Action pour les Droits Humains et l’Amitié (ADHA)