Cheikh M'Bengué, pourquoi avoir choisi aujourd'hui de défendre les couleurs du Sénégal alors que vous étiez encore en équipe de France Espoirs à la fin du mois de mars ?
Cela peut étonner. Mais c'est un choix que j'ai mûrement réfléchi avec ma famille. Je n'ai subi de pression de personne, j'ai fait ce choix en mon âme et conscience. Le coeur a parlé, mes parents sont Sénégalais, j'ai perdu mon père il y a six ans et, s'il était là aujourd'hui, il serait heureux. C'est une manière de lui rendre hommage. Je suis Français d'origine sénégalaise mais j'aime beaucoup mon pays, le Sénégal, et je ne renierai jamais mes origines.
Vous savez que ce choix va faire du bruit en pleine polémique des quotas?
C?est sûr, je le sais. Mon choix ne plaira pas à tout le monde mais tant pis. Cela va faire parler un moment et les gens oublieront, comme tout.
«Les gens pourront me sortir tous les arguments du monde, je ne reviendrai jamais en arrière.»
Vous choisissez le Sénégal à 22 ans après avoir porté le maillot de l'équipe de France en Espoirs, vous êtes peut-être le meilleur représentant actuel du débat sur les quotas?
Les gens pourront dire ce qu'ils veulent. J'ai réfléchi à tout cela, c'est vrai. Au-delà de ce problème, j'ai fait le choix du coeur. Ma mère m'a donné son accord et le reste n'a pas d'importance pour moi, c'est un choix qui ne regarde que moi. Les gens pourront me sortir tous les arguments du monde, je ne reviendrai jamais en arrière. Oui, j'étais encore dans la dernière équipe de France Espoirs. Mais cela fait deux ans que je discute avec la Fédération sénégalaise.
Qu'avez-vous pensé du débat qui a éclaté quand vous étiez en train de prendre votre décision et des déclarations de Laurent Blanc ?
Chacun pense ce qu'il veut mais, pour moi, ce débat n'a peut-être pas lieu d'être. En général, les meilleurs joueurs ne laissent pas passer l'équipe de France. Pour moi, d'autres paramètres sont entrés en jeu et je sais que je ne me trompe pas.
Propos recueillis par Ludovic VIGIER
Source: l'équipe via Dakarfoot.com
Cela peut étonner. Mais c'est un choix que j'ai mûrement réfléchi avec ma famille. Je n'ai subi de pression de personne, j'ai fait ce choix en mon âme et conscience. Le coeur a parlé, mes parents sont Sénégalais, j'ai perdu mon père il y a six ans et, s'il était là aujourd'hui, il serait heureux. C'est une manière de lui rendre hommage. Je suis Français d'origine sénégalaise mais j'aime beaucoup mon pays, le Sénégal, et je ne renierai jamais mes origines.
Vous savez que ce choix va faire du bruit en pleine polémique des quotas?
C?est sûr, je le sais. Mon choix ne plaira pas à tout le monde mais tant pis. Cela va faire parler un moment et les gens oublieront, comme tout.
«Les gens pourront me sortir tous les arguments du monde, je ne reviendrai jamais en arrière.»
Vous choisissez le Sénégal à 22 ans après avoir porté le maillot de l'équipe de France en Espoirs, vous êtes peut-être le meilleur représentant actuel du débat sur les quotas?
Les gens pourront dire ce qu'ils veulent. J'ai réfléchi à tout cela, c'est vrai. Au-delà de ce problème, j'ai fait le choix du coeur. Ma mère m'a donné son accord et le reste n'a pas d'importance pour moi, c'est un choix qui ne regarde que moi. Les gens pourront me sortir tous les arguments du monde, je ne reviendrai jamais en arrière. Oui, j'étais encore dans la dernière équipe de France Espoirs. Mais cela fait deux ans que je discute avec la Fédération sénégalaise.
Qu'avez-vous pensé du débat qui a éclaté quand vous étiez en train de prendre votre décision et des déclarations de Laurent Blanc ?
Chacun pense ce qu'il veut mais, pour moi, ce débat n'a peut-être pas lieu d'être. En général, les meilleurs joueurs ne laissent pas passer l'équipe de France. Pour moi, d'autres paramètres sont entrés en jeu et je sais que je ne me trompe pas.
Propos recueillis par Ludovic VIGIER
Source: l'équipe via Dakarfoot.com