Pour être en phase avec les directives de l’Uemoa, dont le Sénégal est membre, mais aussi avec celles du Plan Sénégal émergent (Pse), le ministère de la Culture et de la Communication, en relation avec le ministère de l’Economie et des Finances, a décidé de réactualiser sa Lettre de politique sectorielle de développement. Cette décision va permettre, à en croire Birame Niang, secrétaire général du ministère de la Culture et de la Communication « de doter le secteur d’une véritable politique en la matière. C’est-à-dire que, dorénavant, le département disposera d’un outil de planification qui lui permettra, sur les différents projets et programmes, d’intervenir, on aura, au moins, une politique culturelle et une politique en matière de communication dans les années à venir », fait savoir M. Niang.
Au cours des débats, les intervenants, qui sont pour la plupart des acteurs de la culture, à l’image de l'ancien ministre de la Culture Modou Bousso Lèye, ont déploré le fait que la culture n’ait pas été trop prise en compte au niveau du Plan Sénégal émergent. M. Lèye trouve que le Sénégal est très en retard dans ce sens, comparé au Nigéria qui a su valoriser sa culture à travers le cinéma. Il trouve que l’on doit « identifier les domaines de la culture comme les arts visuels, le cinéma, la mode… et voir le rôle de ces élément dans l’économie et voir ce qu’ils représentent, leur fixer des objectifs et faire de sorte qu’on les décline en plan national de développement puis, en projets phares pour pouvoir identifier les activités qui amènent les ressources et puis les qualifier au niveau du ministère des Finances ».
Abondant dans le même sens, le président de l’Arcots (Association des artistes et comédiens du Sénégal), qui trouve que pour la mise en place du Pse, il faut, au préalable, doter « suffisamment de moyens et d’appui technique aux structures de base qui font la culture », c’est-à-dire ceux qui sont déjà implantés depuis 2 à 4 décennies qui connaissent la culture et qui représentent le Sénégal un peu partout dans le monde. « C’est cela qui fait développer la culture », a-t-il fait savoir avant de terminer par une note d’espoir : « Nous avons envie que le Sénégal émerge comme le souhaite le président de la République. Nous avons envie que le Sénégal soit une référence au plan culturel et politique et je pense que, avec le Pse, nous y parviendrons ».
Mariama Kobar Saleh
Au cours des débats, les intervenants, qui sont pour la plupart des acteurs de la culture, à l’image de l'ancien ministre de la Culture Modou Bousso Lèye, ont déploré le fait que la culture n’ait pas été trop prise en compte au niveau du Plan Sénégal émergent. M. Lèye trouve que le Sénégal est très en retard dans ce sens, comparé au Nigéria qui a su valoriser sa culture à travers le cinéma. Il trouve que l’on doit « identifier les domaines de la culture comme les arts visuels, le cinéma, la mode… et voir le rôle de ces élément dans l’économie et voir ce qu’ils représentent, leur fixer des objectifs et faire de sorte qu’on les décline en plan national de développement puis, en projets phares pour pouvoir identifier les activités qui amènent les ressources et puis les qualifier au niveau du ministère des Finances ».
Abondant dans le même sens, le président de l’Arcots (Association des artistes et comédiens du Sénégal), qui trouve que pour la mise en place du Pse, il faut, au préalable, doter « suffisamment de moyens et d’appui technique aux structures de base qui font la culture », c’est-à-dire ceux qui sont déjà implantés depuis 2 à 4 décennies qui connaissent la culture et qui représentent le Sénégal un peu partout dans le monde. « C’est cela qui fait développer la culture », a-t-il fait savoir avant de terminer par une note d’espoir : « Nous avons envie que le Sénégal émerge comme le souhaite le président de la République. Nous avons envie que le Sénégal soit une référence au plan culturel et politique et je pense que, avec le Pse, nous y parviendrons ».
Mariama Kobar Saleh