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Réalisation de l’usine de dessalement du Sénégal : Eiffage s’associe à l’Indien VA Tech Wavag et au Japonais Toyota Tsusho, pour 146 millions d’euros

L'entreprise française Eiffage va s'associer à l'Indien VA Tech Wavag et la junior japonaise Toyota Tsusho, pour la réalisation de la première usine de dessalement d'eau de mer sise aux Mamelles, au Sénégal, pour un coût de financement de près de 146 millions d'euros en BOT. "Confidentiel Afrique"


Rédigé par leral.net le Samedi 11 Juin 2022 à 17:36 | | 0 commentaire(s)|

Une exclusivité de "Confidentiel Afrique" qui a appris de sources autorisées que le contrat de construction du gigantesque chantier d’usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles (quartier en bordure maritime de Dakar, capitale du Sénégal), dont la pose de la première pierre effectuée par le Président Macky Sall le 30 mai dernier, a été remporté par le groupe français Eiffage.

Le coût d’investissement de cette usine de dessalement, est estimé à 146 millions d’euros. Le 30 mai dernier, le Président Macky Sall posait la première pierre de cette usine, un chantier gigantesque de dessalement d’eau de mer que le Sénégal verra sortir de terre en 2024. Selon des informations exclusives obtenues par "Confidentiel Afrique", l’entreprise française Eiffage a fait appel à la firme japonaise Nippon Koei, qui assurera la main-d’œuvre en tandem avec la SONES (Société publique d’exploitation des eaux du Sénégal).

Ce contrat d’environ 146 millions d’euros gagné par Eiffage, à travers ses filiales Eiffage Génie Civil et Eiffage Sénégal, en groupement s’est adossé sur le contrat attribué par la SONES (Société Nationale des Eaux du Sénégal), qui va concevoir, construire et exploiter pendant 24 mois, la future usine de dessalement d’eau de mer des Mamelles de Dakar.

Selon nos informations, ce consortium, mené par Eiffage Génie civil, comprend Eiffage Sénégal ainsi que l’Indien VA Tech Wabag et le Japonais Toyota Tsusho Corporation.

Le contrat est d’une durée de 30 mois et s’inscrit dans le cadre du Plan Sénégal Emergent, qui vise à rendre l’eau potable universellement accessible d’ici 2035. Le financement croisé proviendra des guichets de la JICA, (Agence japonaise de coopération internationale) négocié par le gouvernement sénégalais, dans le cadre d’un accord de prêt. Cette usine de dessalement, qui aura une capacité de production journalière de 50 000 m3 d’eau potable une fois achevée, sera la plus grande d’Afrique de l’Ouest.