Leral.net - S'informer en temps réel

Rébellion armée en Centrafrique

Rédigé par leral.net le Jeudi 17 Décembre 2020 à 19:05 | | 0 commentaire(s)|

LE préSidENT ToUAdérA MENAcE LE GéNérAL bozizé Dans son édition d’hier, « Le Témoin » quotidien avait écrit que la Centrafrique risque de plonger dans le chaos avant, pendant et après la présidentielle du dimanche 27 décembre prochain. Une élection de tous les dangers compte tenu de l’invalidation de la candidature de l’ancien président de […]

LE préSidENT ToUAdérA
MENAcE LE GéNérAL bozizé
Dans son édition d’hier, « Le Témoin » quotidien avait
écrit que la Centrafrique risque de plonger dans le chaos avant,
pendant et après la présidentielle du dimanche 27 décembre
prochain. Une élection de tous les dangers compte tenu de
l’invalidation de la candidature de l’ancien président de la République et ex-Cemga, le général François Bozizé renversé en
2013 par la Séléka, une coalition armée à majorité musulmane. Un service européen de renseignements contacté par
« Le Témoin », avait fait savoir que le général François Bozizé
avait été aperçu en tenue militaire en zone rebelle lors d’une
réunion de guerre qu’il avait, lui-même, présidée avec son étatmajor de brousse. Nous ne savions pas si bien dire puisque
hier, mardi 16 décembre 2020, le président de la République
centrafricaine, Faustin Archange Touadéra, a sorti un communiqué pour dénoncer les velléités criminelles du général François Bozizé qui s’est retranché dans son fief de Bossangoa à
400 km de Bangui. Dans le dit communiqué, le gouvernement
du président Touadéra dénonce et menace : « Il est fait mention d’un plan de déstabilisation du pays en cours d’exécution
dont le commanditaire (Ndlr : Bozizé) est d’ailleurs connu de
tous et se trouve actuellement retranché à Bossangoa. Cette
situation suscite des interrogations quant aux objectifs et opportunités d’un tel plan, surtout que le pays est engagé dans
un processus électoral devant aboutir au choix d’un nouveau
président de la République et des députés. A la veille des
échéances électorales tant attendues, le gouvernement estime qu’il est inacceptable de mettre en péril ce grand rendezvous politique et démocratique et de déstabiliser le pays (…)
C’est pourquoi, depuis hier (Ndlr : 15 décembre 2020), le gouvernement, en collaboration avec la Minusca (Ndlr, Mission
des Nations unies en Centrafrique), a pris toutes les dispositions nécessaires par parer à toutes velléités visant à créer des
troubles dans le pays et perturber le processus électoral en
cours » lit-on dans le communiqué gouvernemental. En tout
cas, le chef de l’État, Faustin Archange Touadéra, prend la communauté internationale et les casques-bleus de l’Onu déployés en Rca à témoins !



Source : https://letemoin.sn/rebellion-armee-en-centreafriq...