En 2022, la Direction générale des impôts et des domaines (Dgid) a réalisé une performance considérable dans le cadre de la mobilisation des recettes. C’est l’une des informations contenues dans le numéro 33 du magazine trimestriel (octobre, novembre et décembre 2023) de la Dgid.
Source : https://www.lejecos.com/Recettes-fiscales-Deux-mil...
« Nos recettes intérieures ont augmenté de 23% au cours de l’année 2022, grâce à la bonne performance de nos régies financières qui ont réussi un taux de recouvrement plus que satisfaisant de 90% par rapport à l’objectif fixé ».
Selon le magazine, le Président de la République, en prononçant ces paroles à l’occasion de son discours à la nation du 31 décembre 2022, s’est fait l’écho d’une année budgétaire faste en termes de mobilisation de recettes.
«Sans doute, comprend-il que cette année 2022 est aussi historique puisqu'elle coïncide avec le franchissement du cap symbolique de deux-mille (2000) milliards (mds) de recettes mobilisées par la seule Direction générale des impôts et des domaines (Dgid). En réalisant une telle performance, la Dgid entend apporter une première réponse au besoin de financement du développement », lit-on dans la publication.
En effet, ajoute la même source, le Sénégal, à l’image de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, est confronté à la nécessité de la mobilisation de ressources internes pour - faire face aux chocs externes (économiques, sécuritaires, sanitaires, etc.) ; - maîtriser son déficit budgétaire et réduire le recours à l’endettement et à l’aide internationale ; - renforcer sa souveraineté budgétaire afin d’assurer son autonomie dans ses choix de politique publique sans avoir à subir les conditionnalités liées aux financements extérieurs.
Le magazine souligne que les enjeux de la mobilisation de ressources domestiques sont également liés à la problématique de la transition fiscale. A l’instar des pays en développement, rappelle-t-on, le Sénégal est signataire de plusieurs Traités commerciaux, aux niveaux international (Omc et Ape), sous– régional (Uemoa et Cedeao) et désormais continental (Zone de libre-échange continentale de l’Union africaine), qui l’inscrivent inexorablement sur le sentier de la transition fiscale.
Ce processus a pour effet la baisse de la contribution relative des recettes tarifaires et en la substitution corrélative de recettes fiscales internes. Initiée à la fin des années quatre-vingt (80), le Sénégal compte poursuivre sa politique de libéralisation commerciale sans toutefois sacrifier ses recettes fiscales. Pour cela, il compte, selon le magazine, sur une mobilisation de recettes intérieures plus accrue.
«Face à ces nombreux enjeux, la Dgid se voit jouer les premiers rôles dans la consolidation de marges budgétaires de l’État. Déjà, dans la loi de finances initiale de 2023, environ 52% des dépenses de l’État devront être financées à partir des ressources apportées par la Dgid. Cette part est appelée à croître dans les années à venir avec les recettes attendues de l’exploitation des ressources issues des projets gaziers de Grande Tortue Ahmeyin (Gta) et pétrolier de Sangomar », renseigne la publication.
Plus généralement, la Dgid souligne qu’elle se doit d’être en mesure de capter, avec efficience, les retombées de la croissance économique surtout qu’au Sénégal, le compagnonnage entre la politique fiscale et les objectifs de croissance n’a pas toujours suivi une trajectoire linéaire.
Adou FAYE
Selon le magazine, le Président de la République, en prononçant ces paroles à l’occasion de son discours à la nation du 31 décembre 2022, s’est fait l’écho d’une année budgétaire faste en termes de mobilisation de recettes.
«Sans doute, comprend-il que cette année 2022 est aussi historique puisqu'elle coïncide avec le franchissement du cap symbolique de deux-mille (2000) milliards (mds) de recettes mobilisées par la seule Direction générale des impôts et des domaines (Dgid). En réalisant une telle performance, la Dgid entend apporter une première réponse au besoin de financement du développement », lit-on dans la publication.
En effet, ajoute la même source, le Sénégal, à l’image de nombreux pays d’Afrique subsaharienne, est confronté à la nécessité de la mobilisation de ressources internes pour - faire face aux chocs externes (économiques, sécuritaires, sanitaires, etc.) ; - maîtriser son déficit budgétaire et réduire le recours à l’endettement et à l’aide internationale ; - renforcer sa souveraineté budgétaire afin d’assurer son autonomie dans ses choix de politique publique sans avoir à subir les conditionnalités liées aux financements extérieurs.
Le magazine souligne que les enjeux de la mobilisation de ressources domestiques sont également liés à la problématique de la transition fiscale. A l’instar des pays en développement, rappelle-t-on, le Sénégal est signataire de plusieurs Traités commerciaux, aux niveaux international (Omc et Ape), sous– régional (Uemoa et Cedeao) et désormais continental (Zone de libre-échange continentale de l’Union africaine), qui l’inscrivent inexorablement sur le sentier de la transition fiscale.
Ce processus a pour effet la baisse de la contribution relative des recettes tarifaires et en la substitution corrélative de recettes fiscales internes. Initiée à la fin des années quatre-vingt (80), le Sénégal compte poursuivre sa politique de libéralisation commerciale sans toutefois sacrifier ses recettes fiscales. Pour cela, il compte, selon le magazine, sur une mobilisation de recettes intérieures plus accrue.
«Face à ces nombreux enjeux, la Dgid se voit jouer les premiers rôles dans la consolidation de marges budgétaires de l’État. Déjà, dans la loi de finances initiale de 2023, environ 52% des dépenses de l’État devront être financées à partir des ressources apportées par la Dgid. Cette part est appelée à croître dans les années à venir avec les recettes attendues de l’exploitation des ressources issues des projets gaziers de Grande Tortue Ahmeyin (Gta) et pétrolier de Sangomar », renseigne la publication.
Plus généralement, la Dgid souligne qu’elle se doit d’être en mesure de capter, avec efficience, les retombées de la croissance économique surtout qu’au Sénégal, le compagnonnage entre la politique fiscale et les objectifs de croissance n’a pas toujours suivi une trajectoire linéaire.
Adou FAYE
Source : https://www.lejecos.com/Recettes-fiscales-Deux-mil...