Après s’être lui-même exclu de la course à la présidentielle de 2012, Abdoulaye Wade ne briguera pas un troisième mandat. C’est du moins la conviction des leaders de Bennoo Siggil Senegaal. Amath Dansokho et Cie envisagent déjà une campagne nationale et internationale pour lui barrer la route qui mène à un troisième mandat. ‘Wade lui-même a répondu aux interrogations des Sénégalais sur la recevabilité ou non de sa candidature en disant qu’il a bloqué la candidature à deux mandats dans la Constitution et que la loi suprême ne lui permet plus de se présenter’. Mais, poursuit le secrétaire général du Bloc démocratique sénégalais (Bds) et porte-parole du jour des leaders, Souleymane Ndiaye ‘Brin’, ‘nous n’allons pas nous arrêter là, nous allons déployer un certain nombre de mesures dont une campagne nationale et internationale pour l’obliger à se conformer à sa déclaration et ne pas violer la Constitution’.
Les opposants n’entendent pas mener seuls ce combat. Selon Ndiaye, les mouvements de la société civile seront impliqués au niveau national et international. ’Nous allons, dit-il, en discuter avec les mouvements de la société civile sur le plan national et international pour conjuguer nos efforts pour que Wade à 86 ans ne se présente plus’. Les leaders de Bennoo Siggil Senegaal récusent en même temps le choix de Cheikh Tidiane Diakhaté comme nouveau président du Conseil constitutionnel. Et c’est ‘à cause du rôle très tendancieux qu’il a joué dans les élections de 2009, notamment dans l’affaire de Ndindy et Ndoulo. Si ce n’était pas la pression de Bennoo Siggil Senegaal, on aurait perdu cette localité à cause de la complicité de ce magistrat’, accuse le secrétaire général du Bds.
Sur le processus électoral, les leaders soupçonnent le pouvoir de ne pas vouloir tenir des élections ‘libres et transparentes’. La preuve par les irrégularités et autres dysfonctionnements notés durant la période de révision des listes électorales, informe le coordonnateur de la commission électorale de Bennoo, Ousmane Badiane. Le président de la République, rappelle Badiane, avait pris un décret en 2009 pour la révision des listes électorales du 1er février au 31 juillet 2010. Mais, dit-il, ‘tous les actes que le pouvoir a posés montre qu’ils ne veulent pas organiser des élections libres et transparentes’. Le coordonnateur de la commission des élections de Bennoo renvoie pour convaincre à l’arrêt des inscriptions à la date du 10 juillet. Or, indique Ousmane Badiane, ‘le décret pour la révision des listes électorales parle de six mois et, les partis politiques n’ont pas été informés de ce raccourcissement du délai’.
Autre grief soulevé par les opposants : la transformation des commissions d’inscription en commission de distribution des cartes d’électeur. Selon Amath Dansokho et Cie, la distribution des cartes tout comme les inscriptions sur les listes sont codifiées dans le code électoral à des périodes précises avec des lois qui indiquent la période de démarrage et de clôture. Les opposants ne comprennent pas que depuis six mois (période de révision), le ministère de l’Intérieur et la Cena s’accaparent du processus électoral sans même convoquer les partis politiques dans les commissions de révision des listes, comme l’indique la loi.
TRANSPARENCE DES ÉLECTIONS : Les opposants sur le point de créer un organe
Les irrégularités et autres dysfonctionnements notés durant la période de révision motivent l’opposition à vouloir mettre sur pied un organe de transparence des élections. D’après Souleymane Ndiaye ‘Brin’, porte-parole de la Conférence des leaders, Bennoo ‘va proposer un cadre de concertation aux non alignés pour mettre sur pied un organe de transparence des élections’. Cet organe va, dès sa création, approcher le ministère de l’Intérieur et la Cena pour, informe Ndiaye, ‘vérifier de plus près ce qui s’est passé pendant cette période de révision’.
Auteur: walf adjri
Les opposants n’entendent pas mener seuls ce combat. Selon Ndiaye, les mouvements de la société civile seront impliqués au niveau national et international. ’Nous allons, dit-il, en discuter avec les mouvements de la société civile sur le plan national et international pour conjuguer nos efforts pour que Wade à 86 ans ne se présente plus’. Les leaders de Bennoo Siggil Senegaal récusent en même temps le choix de Cheikh Tidiane Diakhaté comme nouveau président du Conseil constitutionnel. Et c’est ‘à cause du rôle très tendancieux qu’il a joué dans les élections de 2009, notamment dans l’affaire de Ndindy et Ndoulo. Si ce n’était pas la pression de Bennoo Siggil Senegaal, on aurait perdu cette localité à cause de la complicité de ce magistrat’, accuse le secrétaire général du Bds.
Sur le processus électoral, les leaders soupçonnent le pouvoir de ne pas vouloir tenir des élections ‘libres et transparentes’. La preuve par les irrégularités et autres dysfonctionnements notés durant la période de révision des listes électorales, informe le coordonnateur de la commission électorale de Bennoo, Ousmane Badiane. Le président de la République, rappelle Badiane, avait pris un décret en 2009 pour la révision des listes électorales du 1er février au 31 juillet 2010. Mais, dit-il, ‘tous les actes que le pouvoir a posés montre qu’ils ne veulent pas organiser des élections libres et transparentes’. Le coordonnateur de la commission des élections de Bennoo renvoie pour convaincre à l’arrêt des inscriptions à la date du 10 juillet. Or, indique Ousmane Badiane, ‘le décret pour la révision des listes électorales parle de six mois et, les partis politiques n’ont pas été informés de ce raccourcissement du délai’.
Autre grief soulevé par les opposants : la transformation des commissions d’inscription en commission de distribution des cartes d’électeur. Selon Amath Dansokho et Cie, la distribution des cartes tout comme les inscriptions sur les listes sont codifiées dans le code électoral à des périodes précises avec des lois qui indiquent la période de démarrage et de clôture. Les opposants ne comprennent pas que depuis six mois (période de révision), le ministère de l’Intérieur et la Cena s’accaparent du processus électoral sans même convoquer les partis politiques dans les commissions de révision des listes, comme l’indique la loi.
TRANSPARENCE DES ÉLECTIONS : Les opposants sur le point de créer un organe
Les irrégularités et autres dysfonctionnements notés durant la période de révision motivent l’opposition à vouloir mettre sur pied un organe de transparence des élections. D’après Souleymane Ndiaye ‘Brin’, porte-parole de la Conférence des leaders, Bennoo ‘va proposer un cadre de concertation aux non alignés pour mettre sur pied un organe de transparence des élections’. Cet organe va, dès sa création, approcher le ministère de l’Intérieur et la Cena pour, informe Ndiaye, ‘vérifier de plus près ce qui s’est passé pendant cette période de révision’.
Auteur: walf adjri