Le système électoral américain est déjà complexe, mais en y rajoutant les différentes règles locales pour chaque Etat en ce qui concerne le recomptage éventuel de bulletins, les méthodes de vote ou encore la capacité à les attaquer en justice, il devient potentiellement chaotique. Le cas de la Floride en 2000, quand George W. Bush remporta l'Etat par 537 voix d'écart sur une décision de la Cour suprême, est le plus connu. Mais l'histoire politique américaine a connu d'autres ratés depuis deux siècles.
En 2012, les sondages laissent présager un scrutin serré, notamment au niveau national. Mais le vote direct n'ayant pas d'incidence sur la victoire finale, c'est les scrutins au niveau local qui auront le plus d'importance.
Le recomptage. Comme souvent, les règles diffèrent en fonction des Etats. En Floride et dans le Colorado, deux Etats-clés, le recomptage est automatique si les deux candidats sont séparés par 0,5 % des voix comptabilisées. En Virginie, la marge nécessaire pour qu'un candidat exige un recomptage est de 1 %. Dans la majorité des Etats américains, un candidat peut cependant exiger un recomptage, peu importe la marge qui le sépare de son rival, à partir du moment où il paye pour les frais administratifs. Dans le Wisconsin, autre Etat-clé, le dernier recomptage a eu lieu en 2011 lors d'une élection pour la Cour suprême locale. Il a duré quatre semaines.
Les bulletins "provisoires". Les bulletins "provisoires" sont utilisés par les électeurs qui, par exemple, ne présentent pas de preuve d'identité valide ou votent dans le mauvais bureau de vote. Ils sont conservés et ne sont dépouillés qu'après le 6 novembre, avec les votes par correspondance. Des responsables électoraux déterminent alors leur légalité. Dans l'Ohio, un des Etats où la course est la plus serrée, les bulletins "provisoires" sont comptabilisés jusqu'au 17 novembre. Sur les neuf Etats-clés où se jouera l'élection, seul le New Hampshire n'autorise pas les bulletins "provisoires". En 2008, la victoire relativement rapide d'Obama avait occulté le fait que dans le Missouri, les résultats officiels ont mis plusieurs semaines à être connus en raison de ces bulletins.
Les plaintes en justice. Dans chaque camp, des milliers d'avocats sont sur le pied de guerre et des armadas de militants vont sillonner les bureaux de vote à l'affût du faux pas de l'adversaire. Le but est de porter plainte contre le camp du candidat adverse pour fraude et faire invalider des résultats défavorables à leur champion. Ce phénomène se répète dans de nombreux comtés d'Etats-clés. Lorsqu'un scrutin sera contesté, le juge, s'il estime la plainte recevable, commencera par exiger un recomptage des suffrages. Chaque camp se mobilisera alors pour faire valider ceux qui leur sont favorables, ou invalider les autres.
En 2012, les sondages laissent présager un scrutin serré, notamment au niveau national. Mais le vote direct n'ayant pas d'incidence sur la victoire finale, c'est les scrutins au niveau local qui auront le plus d'importance.
Le recomptage. Comme souvent, les règles diffèrent en fonction des Etats. En Floride et dans le Colorado, deux Etats-clés, le recomptage est automatique si les deux candidats sont séparés par 0,5 % des voix comptabilisées. En Virginie, la marge nécessaire pour qu'un candidat exige un recomptage est de 1 %. Dans la majorité des Etats américains, un candidat peut cependant exiger un recomptage, peu importe la marge qui le sépare de son rival, à partir du moment où il paye pour les frais administratifs. Dans le Wisconsin, autre Etat-clé, le dernier recomptage a eu lieu en 2011 lors d'une élection pour la Cour suprême locale. Il a duré quatre semaines.
Les bulletins "provisoires". Les bulletins "provisoires" sont utilisés par les électeurs qui, par exemple, ne présentent pas de preuve d'identité valide ou votent dans le mauvais bureau de vote. Ils sont conservés et ne sont dépouillés qu'après le 6 novembre, avec les votes par correspondance. Des responsables électoraux déterminent alors leur légalité. Dans l'Ohio, un des Etats où la course est la plus serrée, les bulletins "provisoires" sont comptabilisés jusqu'au 17 novembre. Sur les neuf Etats-clés où se jouera l'élection, seul le New Hampshire n'autorise pas les bulletins "provisoires". En 2008, la victoire relativement rapide d'Obama avait occulté le fait que dans le Missouri, les résultats officiels ont mis plusieurs semaines à être connus en raison de ces bulletins.
Les plaintes en justice. Dans chaque camp, des milliers d'avocats sont sur le pied de guerre et des armadas de militants vont sillonner les bureaux de vote à l'affût du faux pas de l'adversaire. Le but est de porter plainte contre le camp du candidat adverse pour fraude et faire invalider des résultats défavorables à leur champion. Ce phénomène se répète dans de nombreux comtés d'Etats-clés. Lorsqu'un scrutin sera contesté, le juge, s'il estime la plainte recevable, commencera par exiger un recomptage des suffrages. Chaque camp se mobilisera alors pour faire valider ceux qui leur sont favorables, ou invalider les autres.