Le Sénégal traverse une phase politique très critique, après les dépôts et les contrôles des parrainages. Après que le Conseil constitutionnel ait retenu une liste provisoire de 21 candidats pour la prochaine élection présidentielle, des tiraillements sont nés, suite à des protestations de candidats recalés. En plus des recalés contestataires, arrive le temps des recours, où opposition et pouvoir se crêpent le chignon autour de la légalité de certaines candidatures, retenues provisoirement par le Conseil constitutionnel.
Dans cette guéguerre à polémique de candidats, Karim Wade, Cheikh T Dièye, Bassirou Diomaye Faye, occupent la centralité des candidats ciblés pour leur radiation définitive à la conquête du suffrage des Sénégalais. L’approche de l’élection présidentielle de février 2024, détient son lot de secrets. Chaque étape du processus prend sa couleur.
Finissant l’étape de dépôts de candidatures, du contrôle des parrainages et la publication d’une liste provisoire de 21 candidats, ouvre une fenêtre aux candidats présélectionnés, pour opérer à des recours et des contestations. Mais, cette possibilité offerte, conformément à la loi, installe une polémique effarante entre le candidat d’Apr et de Bby et une franche de l’opposition. Le candidat de Bby, Amadou Bâ a trié dans le volet de ses recours des candidats, issus des flancs de l’ex-Pastef, afin qu’ils soient éliminés de la course.
Ces derniers, dit-on, serait membres d’un parti dissous. Donc, ils n’ont plus le droit d’être investi candidats sur aucune liste de candidature à l’élection présidentielle. La Coalition Benno Bokk Yakaar, consciente des enjeux électoraux à venir, a saisi le Conseil constitutionnel, pour faire invalider Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dièye. Ainsi, le porte-parole du Gouvernement, Abdou Karim Fofana explique cette décision, par le fait que ces deux candidats soient issus d’un parti politique dissous par la loi.
«Nous voulons des élections inclusives, transparentes et ouvertes, mais pour des républicains. Nous n’accepterons pas des candidats qui ne remplissent pas tous les critères requis par le code électoral et de surcroît, des fossoyeurs de la République, connus pour leur défiance à l’égard de nos institutions. Nous n’hésiterons jamais à saisir toutes les voies de recours que nous offre la justice, pour les attaquer», a-t-il révélé.
Abdou Karim Fofana estime qu’il revient également au Conseil Constitutionnel, d’apprécier et de dire si la loi est respectée ou pas. Et même si l’information était démentie, les candidats démissionnaires ou issus simplement des rangs de Benno Bokk Yakaar, dont Aly Ngouille Ndiaye et Mahammed Boun Abdallah Dionne, seraient visés par un recours pour non démission à l’Apr.
Le Conseil constitutionnel, devant livrer la liste complète des candidats, officiellement, retenus pour cette présidentielle de 2024, saisi, devra certainement statuer sur ces cas.
HOSTILITÉS KARIM ET THIERNO ALASSANE SALL
Des hostilités d’une autre nature sont nées entre Thierno Alassane Sall et Karim Wade. Le leader de la République des valeurs accuse Karim Wade, investi par la Coalition Karim 2024, d’être détenteur d’une double nationalité. Ce reproche inattendu des libéraux, a enflé davantage cette polémique pré-électorale. Les deux camps ont subitement, engagé la bataille de dénigrement, avec des mots aigre-doux et des piques assassines.
Karim Wade et sa coalition se défendant de l’inopportunité de ce recours répliquent. Ils jettent avec beaucoup de subtilités suggestives, un pavé sur la figure du leader de la République des valeurs. Les camarades de Karim ont accusé tout bonnement, Thierno Alassane Sall, d’être à la solde d’Amadou Bâ. Vrai ou faux, ce leader qui a fini de matérialiser son recours, persiste dans sa position. Il se désole même de l’immixtion flagrante de la France dans le processus électoral sénégalais, pour tenter de sauver la candidature de Karim Meissa Wade.
Cette immixion serait synonyme d’une solidarité entre les tenants de la Françafrique et du néocolonialisme. D’après Thierno Alassane Sall, Karim Wade exhibe un décret, daté du 16 janvier 2024, par lequel, le Gouvernement français le « libère de son allégeance à l’égard de la France ». Autrement, ledit gouvernement, lui retire la nationalité, objet de controverses. Et, plutôt que de le conforter, ce document le confond et l’enfonce.
Parjure éventuelle de Karim Wade ?
Thierno A Sall, dans ses considérations, trouve incontestable que Karim Wade avait officiellement présenté sa candidature en 2019, en accompagnant celle-ci, d’une déclaration sur l’honneur. Il affirmait qu’il était exclusivement de nationalité sénégalaise. Alors, il était pleinement conscient de perpétrer un acte de parjure. Ce seul fait, regrette-t-il, constitue un motif suffisant pour le Conseil constitutionnel, de l’écarter définitivement.
Pas suffisant, Karim Wade a récidivé dans sa compromission, en déposant, pour l’élection présidentielle de 2024, un dossier comprenant une nouvelle déclaration sur l’honneur, contraire à la vérité. Donc, Karim Wade administre lui-même, la preuve qu’à la date du 26 décembre 2023, à l’expiration des délais de dépôt de candidatures, son dossier était irrecevable. Pour dire qu’il avait au moins deux nationalités.
La perte de sa nationalité française n’est intervenue que le 16 janvier 2024. La contestation de la liste provisoire est fondée et Karim Wade doit être retiré de la liste définitive pour deux autres motifs. Thierno A Sall évoque les délais de dépôt de dossiers de candidatures, ayant été épuisés le 26 décembre. Donc, il ne saurait lui être autorisé de compléter son dossier le 16 janvier 2024, soit 3 semaines plus tard, à sa propre initiative.
D’autre part, le décret du 16 janvier 2024 de l’État français, ne pouvant avoir des effets rétroactifs. Et, il demeure constant que Karim Wade a été retenu sur la liste provisoire, sans remplir une exigence majeure, découlant de la Constitution. S’il avait révélé au Conseil constitutionnel la réalité, à cette date, de sa double nationalité, comme l’exige la déclaration sur l’honneur, il n’aurait pas été retenu dans la liste provisoire.
Selon Thierno Alassane Sall, la Françafrique doit mourir. Cette candidature repêchée par le dialogue national reste une forfaiture à laquelle, il avait refusé de participer, soit secourue in extremis par la France. « Nous allons faire barrage, face à cette fraternité triangulaire entre la France, le candidat du camp présidentiel Amadou Ba, et le soldat Karim Wade qui ne peut être sauvé que par des manigances flagrantes », insiste-t-il.
D’après le journal "Grand Panel", le leader de la République des Valeurs demeure convaincu que le Conseil constitutionnel tâchera d’honorer ses missions, notamment celle de défendre notre Constitution. Le Ministre Porte-parole du Gouvernement, Abdou Karim Fofana a précisé que le Sénégal est une grande démocratie et l’étape des parrainages dans le processus électoral en est une parfaite illustration, avec la publication de la liste provisoire des candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Et, beaucoup parmi les plus sceptiques de la pléthore de candidats, ont franchi le cap des parrainages. Abdou Karim Fofana signale que le nombre de candidats ayant passé l’étape des parrainages, montrent que les critiques, relatives au processus constituent un faux débat. Il estime qu'il faut un renforcement du système pour les parrainages.
Intérêt ou dividende des tiraillements politiques
Des Sénégalais très alertés de l’activité politique, s’interrogent de l’intérêt ou du dividende politique à tirer dans ce conflit des recours. Les accusations et contre-accusations ne sont pas fortuites. Il y a forcément et selon les camps, un ou des profits politiques à tirer de ces recours introduits au Conseil constitutionnel. Sachant bien lire, des leaders politiques de moindre envergure s’attaquent à d’autres plus puissants, pour bénéficier d’un capital sympathie, d’une visibilité ou d’notoriété.
Donc, Thierno Alassane Sall ne peut pas être seulement, dans une logique de dénoncer pour dénoncer. Il serait peut-être, tenté de promouvoir sa candidature sur l’étendue du territoire national. Même accusé d’œuvre en sous- main pour le compte d’Amadou Bâ, Thierno A. Sall pourrait bien profiter de cette confrontation, pour se crédibiliser aux yeux de l’opinion nationale et internationale.
D’autres s’interrogent du recours d’Amadou Bâ, visant Cheikh Tidiane Dièye et Bassirou Diomaye Faye. D’après eux, Amadou Bâ ne veut pas prendre le risque d’avoir en face de lui, Ousmane Sonko ou son image. Alors que, ces deux candidats, des proches de l’opposant radical, qui pourra même étant en prison, être un faiseur de « Roi ». Pour disposer de plus de chance, le candidat de Bby aura besoin d’aller en compétition avec des candidats sans poids électoral significatif.
Seule, déduit-on, l’étude des recours par le Conseil constitutionnel, donnera en tout état de cause, des éléments de réponse dans un proche avenir.
Dans cette guéguerre à polémique de candidats, Karim Wade, Cheikh T Dièye, Bassirou Diomaye Faye, occupent la centralité des candidats ciblés pour leur radiation définitive à la conquête du suffrage des Sénégalais. L’approche de l’élection présidentielle de février 2024, détient son lot de secrets. Chaque étape du processus prend sa couleur.
Finissant l’étape de dépôts de candidatures, du contrôle des parrainages et la publication d’une liste provisoire de 21 candidats, ouvre une fenêtre aux candidats présélectionnés, pour opérer à des recours et des contestations. Mais, cette possibilité offerte, conformément à la loi, installe une polémique effarante entre le candidat d’Apr et de Bby et une franche de l’opposition. Le candidat de Bby, Amadou Bâ a trié dans le volet de ses recours des candidats, issus des flancs de l’ex-Pastef, afin qu’ils soient éliminés de la course.
Ces derniers, dit-on, serait membres d’un parti dissous. Donc, ils n’ont plus le droit d’être investi candidats sur aucune liste de candidature à l’élection présidentielle. La Coalition Benno Bokk Yakaar, consciente des enjeux électoraux à venir, a saisi le Conseil constitutionnel, pour faire invalider Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dièye. Ainsi, le porte-parole du Gouvernement, Abdou Karim Fofana explique cette décision, par le fait que ces deux candidats soient issus d’un parti politique dissous par la loi.
«Nous voulons des élections inclusives, transparentes et ouvertes, mais pour des républicains. Nous n’accepterons pas des candidats qui ne remplissent pas tous les critères requis par le code électoral et de surcroît, des fossoyeurs de la République, connus pour leur défiance à l’égard de nos institutions. Nous n’hésiterons jamais à saisir toutes les voies de recours que nous offre la justice, pour les attaquer», a-t-il révélé.
Abdou Karim Fofana estime qu’il revient également au Conseil Constitutionnel, d’apprécier et de dire si la loi est respectée ou pas. Et même si l’information était démentie, les candidats démissionnaires ou issus simplement des rangs de Benno Bokk Yakaar, dont Aly Ngouille Ndiaye et Mahammed Boun Abdallah Dionne, seraient visés par un recours pour non démission à l’Apr.
Le Conseil constitutionnel, devant livrer la liste complète des candidats, officiellement, retenus pour cette présidentielle de 2024, saisi, devra certainement statuer sur ces cas.
HOSTILITÉS KARIM ET THIERNO ALASSANE SALL
Des hostilités d’une autre nature sont nées entre Thierno Alassane Sall et Karim Wade. Le leader de la République des valeurs accuse Karim Wade, investi par la Coalition Karim 2024, d’être détenteur d’une double nationalité. Ce reproche inattendu des libéraux, a enflé davantage cette polémique pré-électorale. Les deux camps ont subitement, engagé la bataille de dénigrement, avec des mots aigre-doux et des piques assassines.
Karim Wade et sa coalition se défendant de l’inopportunité de ce recours répliquent. Ils jettent avec beaucoup de subtilités suggestives, un pavé sur la figure du leader de la République des valeurs. Les camarades de Karim ont accusé tout bonnement, Thierno Alassane Sall, d’être à la solde d’Amadou Bâ. Vrai ou faux, ce leader qui a fini de matérialiser son recours, persiste dans sa position. Il se désole même de l’immixtion flagrante de la France dans le processus électoral sénégalais, pour tenter de sauver la candidature de Karim Meissa Wade.
Cette immixion serait synonyme d’une solidarité entre les tenants de la Françafrique et du néocolonialisme. D’après Thierno Alassane Sall, Karim Wade exhibe un décret, daté du 16 janvier 2024, par lequel, le Gouvernement français le « libère de son allégeance à l’égard de la France ». Autrement, ledit gouvernement, lui retire la nationalité, objet de controverses. Et, plutôt que de le conforter, ce document le confond et l’enfonce.
Parjure éventuelle de Karim Wade ?
Thierno A Sall, dans ses considérations, trouve incontestable que Karim Wade avait officiellement présenté sa candidature en 2019, en accompagnant celle-ci, d’une déclaration sur l’honneur. Il affirmait qu’il était exclusivement de nationalité sénégalaise. Alors, il était pleinement conscient de perpétrer un acte de parjure. Ce seul fait, regrette-t-il, constitue un motif suffisant pour le Conseil constitutionnel, de l’écarter définitivement.
Pas suffisant, Karim Wade a récidivé dans sa compromission, en déposant, pour l’élection présidentielle de 2024, un dossier comprenant une nouvelle déclaration sur l’honneur, contraire à la vérité. Donc, Karim Wade administre lui-même, la preuve qu’à la date du 26 décembre 2023, à l’expiration des délais de dépôt de candidatures, son dossier était irrecevable. Pour dire qu’il avait au moins deux nationalités.
La perte de sa nationalité française n’est intervenue que le 16 janvier 2024. La contestation de la liste provisoire est fondée et Karim Wade doit être retiré de la liste définitive pour deux autres motifs. Thierno A Sall évoque les délais de dépôt de dossiers de candidatures, ayant été épuisés le 26 décembre. Donc, il ne saurait lui être autorisé de compléter son dossier le 16 janvier 2024, soit 3 semaines plus tard, à sa propre initiative.
D’autre part, le décret du 16 janvier 2024 de l’État français, ne pouvant avoir des effets rétroactifs. Et, il demeure constant que Karim Wade a été retenu sur la liste provisoire, sans remplir une exigence majeure, découlant de la Constitution. S’il avait révélé au Conseil constitutionnel la réalité, à cette date, de sa double nationalité, comme l’exige la déclaration sur l’honneur, il n’aurait pas été retenu dans la liste provisoire.
Selon Thierno Alassane Sall, la Françafrique doit mourir. Cette candidature repêchée par le dialogue national reste une forfaiture à laquelle, il avait refusé de participer, soit secourue in extremis par la France. « Nous allons faire barrage, face à cette fraternité triangulaire entre la France, le candidat du camp présidentiel Amadou Ba, et le soldat Karim Wade qui ne peut être sauvé que par des manigances flagrantes », insiste-t-il.
D’après le journal "Grand Panel", le leader de la République des Valeurs demeure convaincu que le Conseil constitutionnel tâchera d’honorer ses missions, notamment celle de défendre notre Constitution. Le Ministre Porte-parole du Gouvernement, Abdou Karim Fofana a précisé que le Sénégal est une grande démocratie et l’étape des parrainages dans le processus électoral en est une parfaite illustration, avec la publication de la liste provisoire des candidats retenus par le Conseil constitutionnel. Et, beaucoup parmi les plus sceptiques de la pléthore de candidats, ont franchi le cap des parrainages. Abdou Karim Fofana signale que le nombre de candidats ayant passé l’étape des parrainages, montrent que les critiques, relatives au processus constituent un faux débat. Il estime qu'il faut un renforcement du système pour les parrainages.
Intérêt ou dividende des tiraillements politiques
Des Sénégalais très alertés de l’activité politique, s’interrogent de l’intérêt ou du dividende politique à tirer dans ce conflit des recours. Les accusations et contre-accusations ne sont pas fortuites. Il y a forcément et selon les camps, un ou des profits politiques à tirer de ces recours introduits au Conseil constitutionnel. Sachant bien lire, des leaders politiques de moindre envergure s’attaquent à d’autres plus puissants, pour bénéficier d’un capital sympathie, d’une visibilité ou d’notoriété.
Donc, Thierno Alassane Sall ne peut pas être seulement, dans une logique de dénoncer pour dénoncer. Il serait peut-être, tenté de promouvoir sa candidature sur l’étendue du territoire national. Même accusé d’œuvre en sous- main pour le compte d’Amadou Bâ, Thierno A. Sall pourrait bien profiter de cette confrontation, pour se crédibiliser aux yeux de l’opinion nationale et internationale.
D’autres s’interrogent du recours d’Amadou Bâ, visant Cheikh Tidiane Dièye et Bassirou Diomaye Faye. D’après eux, Amadou Bâ ne veut pas prendre le risque d’avoir en face de lui, Ousmane Sonko ou son image. Alors que, ces deux candidats, des proches de l’opposant radical, qui pourra même étant en prison, être un faiseur de « Roi ». Pour disposer de plus de chance, le candidat de Bby aura besoin d’aller en compétition avec des candidats sans poids électoral significatif.
Seule, déduit-on, l’étude des recours par le Conseil constitutionnel, donnera en tout état de cause, des éléments de réponse dans un proche avenir.