Pour ADHA et MIAMSI-Sénégal, cette situation met une fois de plus en lumière, l’inefficacité des mesures mises en place pour endiguer le phénomène migratoire, qui demeure profondément ancré dans des réalités socio-économiques complexes.
« Loin de se limiter à une problématique sécuritaire, la migration irrégulière est avant tout le symptôme d’un malaise plus profond, marqué par le manque d’opportunités économiques, la précarité de l’emploi et l’absence de perspectives viables pour la jeunesse. »
Une nécessité de réévaluation des stratégies actuelles
Selon leur triste constat, malgré les efforts déployés et les financements alloués à la lutte contre l’émigration irrégulière, le nombre croissant de tentatives de départ prouve que les approches adoptées jusqu’ici, restent inadaptées.
« En effet, l’investissement dans des dispositifs de contrôle renforcé, ne saurait constituer une réponse suffisante, sans une stratégie globale axée sur la création d’opportunités économiques locales et l’amélioration de l’accès à une formation professionnelle alignée sur les besoins du marché », notent-ils.
C’est en ce sens qu’Action pour les Droits Humains et l’Amitié et MIAMSI-Sénégal exhortent les pouvoirs publics, ainsi que les partenaires internationaux, à privilégier une approche plus inclusive et participative, intégrant directement les jeunes et les communautés locales, dans l’élaboration des politiques migratoires. « Ainsi, il est impératif de déconstruire le mythe selon lequel, la réussite se trouve exclusivement hors des frontières nationales, en investissant massivement dans des pôles de développement régionaux. »
Un appel à des solutions structurelles et concertées
Face à l’ampleur du phénomène, les deux organisations de défense des droits humains plaident pour une refonte des politiques publiques en matière de migration et d’insertion socio-professionnelle, notamment en mettant l’accent sur :
• Le renforcement des dispositifs de formation et d’insertion professionnelle ;
• L’accompagnement des initiatives entrepreneuriales, avec des mécanismes de financement accessibles aux jeunes porteurs de projets et la mise en place d’incubateurs régionaux ;
• Une communication plus efficace et transparente sur les opportunités existantes au Sénégal et les dangers réels liés à la migration irrégulière ;
• Une coopération régionale et internationale renforcée, non seulement pour lutter contre les réseaux de passeurs, mais aussi pour promouvoir des cadres de migration légale et sécurisée.
ADHA et MIAMSI-Sénégal appellent également à une prise de responsabilité collective, pour garantir aux jeunes un avenir viable sur leur propre territoire.
L’ampleur de cette crise impose une réponse immédiate et coordonnée, reposant sur des solutions pérennes et adaptées aux réalités locales.
Restaurer la confiance et créer de nouvelles perspectives
« Loin de se limiter à des mesures coercitives, la réponse à la crise migratoire doit s’inscrire dans une dynamique plus large de développement et d’inclusion socio-économique. Le défi majeur réside dans la capacité des autorités, à restaurer la confiance des jeunes en leur avenir au Sénégal, en leur offrant des perspectives d’épanouissement professionnel et social sur place.
Il est plus que jamais temps d’agir, avec détermination et pragmatisme, pour éviter que de nouvelles générations ne soient contraintes de risquer leur vie dans des traversées incertaines », concluent ces organisations de la Société civile.
« Loin de se limiter à une problématique sécuritaire, la migration irrégulière est avant tout le symptôme d’un malaise plus profond, marqué par le manque d’opportunités économiques, la précarité de l’emploi et l’absence de perspectives viables pour la jeunesse. »
Une nécessité de réévaluation des stratégies actuelles
Selon leur triste constat, malgré les efforts déployés et les financements alloués à la lutte contre l’émigration irrégulière, le nombre croissant de tentatives de départ prouve que les approches adoptées jusqu’ici, restent inadaptées.
« En effet, l’investissement dans des dispositifs de contrôle renforcé, ne saurait constituer une réponse suffisante, sans une stratégie globale axée sur la création d’opportunités économiques locales et l’amélioration de l’accès à une formation professionnelle alignée sur les besoins du marché », notent-ils.
C’est en ce sens qu’Action pour les Droits Humains et l’Amitié et MIAMSI-Sénégal exhortent les pouvoirs publics, ainsi que les partenaires internationaux, à privilégier une approche plus inclusive et participative, intégrant directement les jeunes et les communautés locales, dans l’élaboration des politiques migratoires. « Ainsi, il est impératif de déconstruire le mythe selon lequel, la réussite se trouve exclusivement hors des frontières nationales, en investissant massivement dans des pôles de développement régionaux. »
Un appel à des solutions structurelles et concertées
Face à l’ampleur du phénomène, les deux organisations de défense des droits humains plaident pour une refonte des politiques publiques en matière de migration et d’insertion socio-professionnelle, notamment en mettant l’accent sur :
• Le renforcement des dispositifs de formation et d’insertion professionnelle ;
• L’accompagnement des initiatives entrepreneuriales, avec des mécanismes de financement accessibles aux jeunes porteurs de projets et la mise en place d’incubateurs régionaux ;
• Une communication plus efficace et transparente sur les opportunités existantes au Sénégal et les dangers réels liés à la migration irrégulière ;
• Une coopération régionale et internationale renforcée, non seulement pour lutter contre les réseaux de passeurs, mais aussi pour promouvoir des cadres de migration légale et sécurisée.
ADHA et MIAMSI-Sénégal appellent également à une prise de responsabilité collective, pour garantir aux jeunes un avenir viable sur leur propre territoire.
L’ampleur de cette crise impose une réponse immédiate et coordonnée, reposant sur des solutions pérennes et adaptées aux réalités locales.
Restaurer la confiance et créer de nouvelles perspectives
« Loin de se limiter à des mesures coercitives, la réponse à la crise migratoire doit s’inscrire dans une dynamique plus large de développement et d’inclusion socio-économique. Le défi majeur réside dans la capacité des autorités, à restaurer la confiance des jeunes en leur avenir au Sénégal, en leur offrant des perspectives d’épanouissement professionnel et social sur place.
Il est plus que jamais temps d’agir, avec détermination et pragmatisme, pour éviter que de nouvelles générations ne soient contraintes de risquer leur vie dans des traversées incertaines », concluent ces organisations de la Société civile.