Le nouveau régime de Pastef semble partager cette même détermination. La réforme de la justice qu'il préconise représente une véritable déclaration de guerre à l'impunité. « La corruption et la concussion seront combattues sans faiblesse », annonçait le Premier ministre Ousmane Sonko lors de sa déclaration de politique générale. Fini le temps des affairistes et des trafiquants d’influence. Place à la transparence, à la responsabilité et à l’imputabilité ! La reddition des comptes s'impose.
Avec l'arrivée de ce nouveau régime, les attentes n'ont jamais été aussi élevées. Les citoyens, fatigués des promesses non tenues et des discours cycliques, réclament une gouvernance transparente. L’imputabilité est une nécessité morale et une condition essentielle pour construire un avenir meilleur. L’État doit s’engager activement à rechercher et à sanctionner toutes les pratiques financières douteuses, surtout lorsque de larges segments de la population luttent pour subvenir à leurs besoins quotidiens. En effet, la reddition des comptes représente un puissant levier pour rétablir la confiance entre les dirigeants et les citoyens. Le gouvernement doit tenir compte de cet appel et agir avec détermination.
Les mécanismes de contrôle rigoureux doivent être renforcés pour garantir que chaque franc dépensé soit justifié et que chaque contrat attribué soit transparent. Cela n'est pas seulement bénéfique pour l'État, mais envoie également un message fort aux investisseurs, tant nationaux qu'internationaux, renforçant ainsi l'attrait du Sénégal en tant que destination privilégiée.
Cependant, la reddition des comptes va bien au-delà de la simple lutte contre la corruption ; elle est l’essence même d’une démocratie vivante. En ouvrant les portes de l’information, le gouvernement permet une participation active des citoyens. Les Sénégalais ne souhaitent pas se contenter d'être des spectateurs de leur avenir ; ils désirent y jouer un rôle actif. La transparence et la responsabilité renforcent cet engagement, permettant ainsi à chaque individu d'exercer son droit de regard et d’action.
Cette dynamique crée également un cercle vertueux d’amélioration. Avec des citoyens informés et engagés, les responsables politiques seront naturellement poussés à améliorer la qualité de leurs décisions. Une reddition des comptes efficace signifie que les projets financés par l'État répondent véritablement aux besoins de la population.
Le temps des demi-mesures est révolu. Le nouveau régime doit saisir cette chance exceptionnelle de transformer la gouvernance sénégalaise. Cela exige des choix rigoureux et courageux, ainsi qu'une volonté stratégique de faire avancer l'État vers une culture d’intégrité et de sobriété.
Le défi est immense, mais les bénéfices en valent la peine. Une société où la reddition des comptes est la norme sera un terreau fertile pour le développement. L’État doit être soutenue dans cette démarche sans condition, mais surtout sans démagogie aucune.
Cheikh Seck,
Conseiller en Stratégies – Montréal
cheikhseck313@gmail.com
Avec l'arrivée de ce nouveau régime, les attentes n'ont jamais été aussi élevées. Les citoyens, fatigués des promesses non tenues et des discours cycliques, réclament une gouvernance transparente. L’imputabilité est une nécessité morale et une condition essentielle pour construire un avenir meilleur. L’État doit s’engager activement à rechercher et à sanctionner toutes les pratiques financières douteuses, surtout lorsque de larges segments de la population luttent pour subvenir à leurs besoins quotidiens. En effet, la reddition des comptes représente un puissant levier pour rétablir la confiance entre les dirigeants et les citoyens. Le gouvernement doit tenir compte de cet appel et agir avec détermination.
Les mécanismes de contrôle rigoureux doivent être renforcés pour garantir que chaque franc dépensé soit justifié et que chaque contrat attribué soit transparent. Cela n'est pas seulement bénéfique pour l'État, mais envoie également un message fort aux investisseurs, tant nationaux qu'internationaux, renforçant ainsi l'attrait du Sénégal en tant que destination privilégiée.
Cependant, la reddition des comptes va bien au-delà de la simple lutte contre la corruption ; elle est l’essence même d’une démocratie vivante. En ouvrant les portes de l’information, le gouvernement permet une participation active des citoyens. Les Sénégalais ne souhaitent pas se contenter d'être des spectateurs de leur avenir ; ils désirent y jouer un rôle actif. La transparence et la responsabilité renforcent cet engagement, permettant ainsi à chaque individu d'exercer son droit de regard et d’action.
Cette dynamique crée également un cercle vertueux d’amélioration. Avec des citoyens informés et engagés, les responsables politiques seront naturellement poussés à améliorer la qualité de leurs décisions. Une reddition des comptes efficace signifie que les projets financés par l'État répondent véritablement aux besoins de la population.
Le temps des demi-mesures est révolu. Le nouveau régime doit saisir cette chance exceptionnelle de transformer la gouvernance sénégalaise. Cela exige des choix rigoureux et courageux, ainsi qu'une volonté stratégique de faire avancer l'État vers une culture d’intégrité et de sobriété.
Le défi est immense, mais les bénéfices en valent la peine. Une société où la reddition des comptes est la norme sera un terreau fertile pour le développement. L’État doit être soutenue dans cette démarche sans condition, mais surtout sans démagogie aucune.
Cheikh Seck,
Conseiller en Stratégies – Montréal
cheikhseck313@gmail.com