Ami de l’ex-PM, il l’a accompagnée la semaine dernière lors de ses visites auprès des chefs religieux de Touba et lui a même servi de porte-parole. L’As rapporte que l’ex-locataire de la Primature fait face à une pression forte de députés, de conseillers économiques, sociaux et environnementaux et de simples militants qui lui demandent de quitter définitivement la prairie marron. Certes, elle ne dit mot à ce sujet en public mais les actes qu’elle pose présagent d’une rupture imminente avec le parti de Macky Sall. « A 80%, je peux dire qu’elle va quitter », confie un de ses conseillers à la Primature. « Depuis son départ du gouvernement, elle refuse de prendre le président de la République au téléphone », ajoute la même source. « Le chef de l’Etat lui a même envoyé un émissaire mais elle s’est montrée particulièrement hostile à toutes retrouvailles. Elle a répondu à cet émissaire : "Dites au Président qu’il m’a trahie », raconte cette source, soutenant que l’émissaire est rentré fou de colère. Cité comme l’interlocuteur, Moustapha Diakhaté rit sous cape. « Je n’ai jamais été émissaire du Président Macky Sall comment puis-je être émissaire alors que je ne connais aucun problème entre Macky Sall et Mimi Touré ? », s’interroge le président du groupe parlementaire Benno bokk yakaar qui dit avoir rencontré à deux reprises depuis qu’elle a quitté la Primature mais qu’il ne s’est jamais agi de cela. « Nous sommes voisins et nos relations ne datent pas d’aujourd’hui », ajoute Diakhaté.
« Le Président Macky Sall n’a rien fait. Ce sont des gens tapis dans l’ombre qui essaient de combattre Mimi Touré ; moi je suis Mackyiste car le Président est mon ami. Je suis membre fondateur de l’APR et ex-chargé de mission à l’Assemblée nationale quand il en était à sa tête », a dit le député Sadaga.
« Le Président Macky Sall n’a rien fait. Ce sont des gens tapis dans l’ombre qui essaient de combattre Mimi Touré ; moi je suis Mackyiste car le Président est mon ami. Je suis membre fondateur de l’APR et ex-chargé de mission à l’Assemblée nationale quand il en était à sa tête », a dit le député Sadaga.