Concernant l’argument expérience, C 19 a présenté des références de travaux similaires comme citées dans ledit article, et apparemment conformes à la nature des travaux demandés.
S’agissant de la capacité financière, il est reproché à C 19 de présenter une attestation de la BIMAO. Alors, la question qui se pose est : est-ce que cette banque fait partie des banques agrées par l’Etat du Sénégal ? Si la réponse est oui, je ne vois pas ce qu’on peut reprocher à cette entreprise sur le plan financier, puisque qu’elle a respecté les références financières demandées.
L'entreprise SOTRACOM a été attributaire pour un montant total évalué à 4,6 milliards avec une différence de près de 1,5 milliards, par rapport à C 19.
Est-ce qu’un état comme le Sénégal peut se permettre une telle gabegie au vu des arguments développés pour écarter l’entreprise la moins-disant, lesquels arguments ne tiennent pas la route, puisque les deux critères essentiels, à savoir l’expérience et la capacité financière sont respectés par l’entreprise écartée. Ceci est un premier paradoxe qui est relevé dans ce dossier.
Le deuxième paradoxe, plus grave encore, c’est avant que les résultats portant sur l'entreprise choisie ne soient publiés, les aéroports du Sénégal ont ordonné le démarrage des travaux sur les sites, et avant même que la DCMP ne donne son avis, comme indiqué dans l’article.
Si cela s’avère vrai, ne serait-ce que pour cela, la DCMP aurait du casser le marché et ordonner l’arrêt des travaux, ne serait-ce que pour cette entorse à la règlementation, et pour restaurer son autorité. A défaut également, l’ARMP aurait du également réagir, au lieu de se réfugier derrière l’argument consistant à dire que le recours est irrecevable pour non respect de je ne sais quel délai de publication de l’attribution provisoire, car il y’a un enjeu de 1,5 milliards d’économie que l’Etat pouvait faire dans cette affaire, sans que la qualité des travaux ne soit affectée pour les raisons avancées plus haut.
En tout cas, ce dossier n’a pas fini de révéler tous ses secrets, et le Ministre des Transports, et surtout le tout nouveau Ministre de la Bonne Gouvernance ont intérêt et devrait demander des éclaircissements sur cette affaire qui risque de nuire, si ce n’est déjà fait, à la gouvernance vertueuse prônée par le Président de la République, Monsieur Macky SALL. D’autant que certains parlent déjà de pots de vin qui s’élèverait à des centaines de millions.
L'ARMP également, devrait se saisir de cette affaire pour voir de plus près et éclairer l'opinion sur cette nébuleuse.
Signé Mbaye LAM
Quartier Sahm Notaire
B.P 260, Dakar
S’agissant de la capacité financière, il est reproché à C 19 de présenter une attestation de la BIMAO. Alors, la question qui se pose est : est-ce que cette banque fait partie des banques agrées par l’Etat du Sénégal ? Si la réponse est oui, je ne vois pas ce qu’on peut reprocher à cette entreprise sur le plan financier, puisque qu’elle a respecté les références financières demandées.
L'entreprise SOTRACOM a été attributaire pour un montant total évalué à 4,6 milliards avec une différence de près de 1,5 milliards, par rapport à C 19.
Est-ce qu’un état comme le Sénégal peut se permettre une telle gabegie au vu des arguments développés pour écarter l’entreprise la moins-disant, lesquels arguments ne tiennent pas la route, puisque les deux critères essentiels, à savoir l’expérience et la capacité financière sont respectés par l’entreprise écartée. Ceci est un premier paradoxe qui est relevé dans ce dossier.
Le deuxième paradoxe, plus grave encore, c’est avant que les résultats portant sur l'entreprise choisie ne soient publiés, les aéroports du Sénégal ont ordonné le démarrage des travaux sur les sites, et avant même que la DCMP ne donne son avis, comme indiqué dans l’article.
Si cela s’avère vrai, ne serait-ce que pour cela, la DCMP aurait du casser le marché et ordonner l’arrêt des travaux, ne serait-ce que pour cette entorse à la règlementation, et pour restaurer son autorité. A défaut également, l’ARMP aurait du également réagir, au lieu de se réfugier derrière l’argument consistant à dire que le recours est irrecevable pour non respect de je ne sais quel délai de publication de l’attribution provisoire, car il y’a un enjeu de 1,5 milliards d’économie que l’Etat pouvait faire dans cette affaire, sans que la qualité des travaux ne soit affectée pour les raisons avancées plus haut.
En tout cas, ce dossier n’a pas fini de révéler tous ses secrets, et le Ministre des Transports, et surtout le tout nouveau Ministre de la Bonne Gouvernance ont intérêt et devrait demander des éclaircissements sur cette affaire qui risque de nuire, si ce n’est déjà fait, à la gouvernance vertueuse prônée par le Président de la République, Monsieur Macky SALL. D’autant que certains parlent déjà de pots de vin qui s’élèverait à des centaines de millions.
L'ARMP également, devrait se saisir de cette affaire pour voir de plus près et éclairer l'opinion sur cette nébuleuse.
Signé Mbaye LAM
Quartier Sahm Notaire
B.P 260, Dakar