Ton analyse est fortement pertinente concernant les stratégies du pouvoir, de l’opposition pour le second tour de l’élection présidentielle du Sénégal, je voudrais pour ce faire te livrer mes observations et mon point de vue face à cette situation que vit le Sénégal et qui suscite une vigilance accrue à toutes les étapes de la lutte pour débouter ce pouvoir qui a provoqué un arrêt historique de l’évolution démocratique du pays
1° la stratégie du pouvoir
Elle reposait sur la victoire au premier tour et la désillusion est cinglante malgré tous les moyens mis en œuvre dont le dénominateur commun reposait sur de basses manœuvres anti démocratiques et l’utilisation abusive et extrême des leviers de l’état . l’opposition, surtout la frange la plus lucide de la gauche (AFP, LD, PIT ), a initié, de concert avec l’implication de la société civile, les ASSISES NATIONALES. C’est dans ce cadre que toutes les batailles ont été jusqu’ici remportées, à savoir les élections municipales de 2009, mettant fin aux illusions de Wade de provoquer une adhésion populaire autour de son fils pour remplacer le père, qui en 2007 reconnaissait, selon les dispositions constitutionnelles ne plus avoir droit à un nouveau mandat. Il ne restait plus que le viol de la constitution, dont la manœuvre consistait à instaurer l’élection à un tour et un vice président devant succéder à Wade. La réaction populaire mit le Sénégal aux devant de l’actualité et donna naissance au mouvement du 23 Juin dont l’objectif est de défendre la constitution et refuser la candidature de Wade, ce qui justifie son soutien à Macky pour le second tour.
Le pouvoir voit ainsi toute l’opposition lui tourner le dos de même que la société civile, ce qui n’était pas le cas de DIOUF en 2000 qui a enregistré l’appui de Djibo KA et la neutralité de la société civile. Wade ne compte, comme en 2007, que sur des manœuvres frauduleuses pour espérer remporter le 2° tour, tout le reste n’est que du Bluff. La perte du pouvoir mettra à nu toutes ses forfaitures qui vont de la liquidation physique de Maître Seye, crime qu’un des tueurs a confessé au journaliste Latif Coulibaly dans son ouvrage Maître SEYE ,un meurtre sur commande, que Wade a censuré sans porter plainte pour diffamation et il a pris les devants en indemnisant la famille de la victime, auparavant il avait fait libérer les meurtriers en les enrichissant, il a fait voter une loi d’amnistie sur les crimes à caractère politique dont l’initiateur EZZAN est mort par la suite et sa famille doute d’une mort naturelle. Toujours sur le compte de ce pouvoir des tentatives d’assassinat de leaders de l’opposition comme TALLA SYLLA par des nervis du pouvoir. L’épisode de Barthélémy DIAS est révélateur des pratiques dignes des tontons macoutes. N’oublions pas les scandales de détournements, de corruptions, de surfacturations au sein de l’ANOCI dont KARIM WADE assurait la présidence, les dizaines et centaines de milliards qui ont été pillés à la SENELEC, Le CENTIF, la LONASE et les multiples agences logées à la présidence. Ce pouvoir craint les audits qui seront menés et enfin tu n’ignores pas que Wade et son fils sont épinglés par des ONG dans le cadre des biens mal acquis. Ce pouvoir se trouve à des antipodes de tout type de vertu
Que lui reste-t-il comme ressources ? C’est la fraude en espérant que le Conseil Constitutionnel corrompu avalisera cette fraude. Au premier tour, il y avait en moyenne dans chaque bureau de vote six représentants de l’opposition limitant tout achat de conscience et toute intimidation. Pour le second tour les forces de Macky ne lui permettent ni d’avoir un représentant dans les quelques 12000 bureaux de vote à fortiori des représentants avertis et difficiles à corrompre et même mieux maîtrisant les dispositions du code électoral et cela est valable pour chaque parti politique. Le PDS et ses alliés s’attacheront à modifier les membres du bureau de vote en faisant appel à de véritables militants bien rémunérés ou à des personnes sans scrupules pouvant par le pouvoir attribué au président du bureau de vote exclure le représentant de MACKY pour bourrer les urnes et surtout multiplier les bureaux de vote fictifs en justifiant la victoire de WADE par le ralliement des abstentionnistes. Mais les observateurs seront attentifs et l’opposition sera entièrement impliquée dans ce combat au dessus des seules forces de MACKY SALL , le passé nous a montré que la sécurisation du vote concerne toute l’opposition. N’oublions pas que le PDS avait voulu publier des résultats qui le proclamait vainqueur au premier tour par le sinistre transhumant qu’est Serigne Mbacké Ndiaye et pour le 2° tour Wade a fait appel à des transhumants notoires que sont le dégoûtant professeur IBA DER THIAM et le cynique DJIBO KA qui ne souhaitent pas une alternance pour leur vie d’après pouvoir où ils auront du mal à être en contact direct avec le peuple, sans leur protection rapprochée, du fait de leurs multiples retournements de veste. Ils sont considérés comme des hommes sans vergogne avec leur acolyte qu’est le ministre de l’intérieur Ousmane Ngom responsable direct des tueries du mois de février, la liste de ces « Collaborateurs » d’un pouvoir prédateur, immoral ayant pris en otage par des méthodes mafieuses le pays est longue. Si tu veux en savoir plus , de manière concrète sur toutes ces réalités et mieux affiner ton analyse , en prenant en compte certains paramètres, il faut te rapprocher des responsables politiques dont je t’ai donné les coordonnées , le cas du Sénégal intéresse toute l’intelligentsia africaine et même au-delà à plus forte raison toi dont ce pays imprègne l’ensemble des valeurs qui t’ont forgé et explique ton attachement car il t’a vu naître.
2°La stratégie des forces de gauche
Je t’ai déjà dit que mon adhésion à l’afp dirigée par NIASSE était justifiée par le fait que je le pressentais comme étant le leader ouvert , sans ancun calcul, à une véritable alliance organique de la gauche démocratique avec le soutien de grands leaders politiques et syndicaux acquis à cette cause. Mamadou Ndoye, dont tu viens de lire la contribution, qui a été l’un des plus grands syndicalistes enseignants des années mi 70 et mi 80 ayant permis l’émergence des forces favorables à l’approfondissement de la démocratie, qui est pour moi un véritable patrimoine de la lutte pour la démocratie , en a montré la nécessité , tout en reconnaissant qu’elle doit intervenir dés la fin de la présidentielle car nous aborderons les législatives. A ce titre le PS peut-être partant car spécialiste des calculs de positionnement d’où son désir de partenariat avec le libéral MACKY SALL. La logique du Ps repose sur la gestion du pouvoir qu’il soit municipal, législatif ou exécutif est à ce titre , ce parti a les yeux plus grands que le ventre. C'est-à-dire dans un double partenariat avec Maky et Bennoo il voudrait prendre le perchoir du parlement sans percevoir nettement que l’enjeu du moment est de bouter WADE, pour eux que les autres mettent la main à la pâte et qu’ensuite au nom de je ne sais quel héritage et quelle représentativité revendiquer un pouvoir qui leur assure leur survie et qui par la suite incitera les autres partis à ne plus contester leur hégémonie sur cet échiquier, c’est une vue de l’esprit.
Cependant, une fois l’élection présidentielle remportée, les législatives amèneront Bennoo à constituer une liste unique et chercher encore le concours du PS nous fera perdre beaucoup de temps et de voix comme l’élection présidentielle nous l’a montré car Tanor a parlé d’un partenariat avec MACKY le libéral et non avec sa famille naturelle. C’est ainsi que DJIBO KA le socialiste est devenu le thuriféraire de Wade le libéral. Le Ps à cause de ses dirigeants souffre d’un déficit idéologique dont toute la théorie se limite à la question comment retrouver le pouvoir perdu qui s’éloigne de plus en plus, il souffre aussi de l’absence de leaders charismatiques à tous les niveaux( instances du parti, mouvement des femmes, mouvement des jeunes). Ces leaders sont des fonctionnaires que DIOUF avait installés sans l’aval de la base et depuis 13 ans aucun congrès n’est venu fixer les orientations nouvelles adaptées à la situation et NIASSE avait compris depuis 1999 que ce parti tel qu’il fonctionnait ne pouvait rien proposer à ses militants et aux Sénégalais. Depuis lors, le PS vit une crise qu’il n’arrive point à diagnostiquer et à laquelle elle refuse de faire face. Car ses dirigeants actuels en portent avec DIOUF l’entière responsabilité. Il faut distinguer les dirigeants actuels qui se neutralisent entre eux pour conserver les positions acquises depuis DIOUF(le PS dort depuis 1997 et a du mal à se réveiller) positions résultants de strapontins offerts comme WADE le fait pour le PDS et les militants et cadres qui veulent sortir de l’inertie. Quand ils comprendront que la gestion de certains parcelles de pouvoir sera difficile à réaliser du fait des nouveaux rapports de force et que certains strapontins ont été obtenus grâce à la dynamique unitaire des forces de gauche surtout, ils amèneront leurs dirigeants à revoir leurs orientations et à convoquer un congrès qui ne sera pas « sans débat » comme DIOUF l’ avait préconisé, les dirigeants actuels du PS ont été nommés comme dans un conseil de ministres et non élus ce qui a fait éclater le PS et lui a fait perdre les élections en 2000 et donné naissance à l’URD de DJIBO KA et l’AFP de NIASSE et autres petits partis, c’est ce même constat que vit le PDS de WADE avec MACKY, IDRISSA SECK,DOUDOU NDOYE,GADIO,AMINATA TALL,ABDOU FALL d’autres suivront après la cuisante défaite qui les attend.
Si les contradictions du PS et sa cécité idéologiques ont permis à MACKY d’aller au second tour, il faudrait que les dirigeants de bennoo se rendent compte qu’avec le PS actuel il y aura tjrs un retard à l’allumage et qu’il faut après les élections législatives, sans attendre que le PS se remette de sa convalescence construire l’alliance de la Gauche socialiste et démocratique car de nombreux Sénégalais attendent cette fusion et ne pas accepter la théorie d une certaine opinion qui ramènent le louvoiement du PS à une rivalité entre NIASSE et TANOR ce qui conforte la position de ceux qui ne veulent pas la naissance de ce vaste mouvement dirigé par une équipe qui ,comme lors de l’élection présidentielle choisira NIASSE comme devant portersur les fonds baptismaux cette Alliance de la gauche jusqu’à ce qu’un congrès désigne un leader plus jeune car nous avons encore besoin de la vieille garde qui doit nous laisser cet héritage
Voila Frankie comment du fait de mon engagement pour la démocratie, que nous avons débuté ensemble depuis 1976 à Abidjan seuls dans un environnement très apolitique mais suivant de près les luttes du PAIGC, du FRELIMO, du MPLA de NETO et les parties saines de l’engagement de Sékou Touré. Sans compter mon militantisme politique au sein du PIT 22 ans durant, mon engagement syndical estudiantin et dans le milieu enseignant où j’ai occupé des postes de dirigeant à des moments de troubles. Mon adhésion pour le respect des droits des enseignants expatriés au Gabon faisant face à de multiples hostilités et souvent de résiliation de contrat(1990) et de menaces de rapatriement appuyées par le pouvoir de DIOUF à l’époque avec d’autres enseignants sénégalais. Mon appui à DJIBO KA de 1998 à 2000 au Gabon et mon adhésion à l’AFP depuis 2000. Je suis toujours resté de gauche en m’adaptant aux objectifs qu’exigeait la situation du moment. Dans tous les cas en tant que libre penseur j’ai toujours été le maître de mes choix c’est librement que j’adhérais à un parti ou un syndicat sans être parrainé, ce qui me permettait d’en sortir si les objectifs ou la stratégie n’était pas conformes à ma vision tout en continuant le combat sans être récupéré, j’ai du mal à comprendre les politiciens alimentaires.
Moussa BARRY dit MOÏSE
1° la stratégie du pouvoir
Elle reposait sur la victoire au premier tour et la désillusion est cinglante malgré tous les moyens mis en œuvre dont le dénominateur commun reposait sur de basses manœuvres anti démocratiques et l’utilisation abusive et extrême des leviers de l’état . l’opposition, surtout la frange la plus lucide de la gauche (AFP, LD, PIT ), a initié, de concert avec l’implication de la société civile, les ASSISES NATIONALES. C’est dans ce cadre que toutes les batailles ont été jusqu’ici remportées, à savoir les élections municipales de 2009, mettant fin aux illusions de Wade de provoquer une adhésion populaire autour de son fils pour remplacer le père, qui en 2007 reconnaissait, selon les dispositions constitutionnelles ne plus avoir droit à un nouveau mandat. Il ne restait plus que le viol de la constitution, dont la manœuvre consistait à instaurer l’élection à un tour et un vice président devant succéder à Wade. La réaction populaire mit le Sénégal aux devant de l’actualité et donna naissance au mouvement du 23 Juin dont l’objectif est de défendre la constitution et refuser la candidature de Wade, ce qui justifie son soutien à Macky pour le second tour.
Le pouvoir voit ainsi toute l’opposition lui tourner le dos de même que la société civile, ce qui n’était pas le cas de DIOUF en 2000 qui a enregistré l’appui de Djibo KA et la neutralité de la société civile. Wade ne compte, comme en 2007, que sur des manœuvres frauduleuses pour espérer remporter le 2° tour, tout le reste n’est que du Bluff. La perte du pouvoir mettra à nu toutes ses forfaitures qui vont de la liquidation physique de Maître Seye, crime qu’un des tueurs a confessé au journaliste Latif Coulibaly dans son ouvrage Maître SEYE ,un meurtre sur commande, que Wade a censuré sans porter plainte pour diffamation et il a pris les devants en indemnisant la famille de la victime, auparavant il avait fait libérer les meurtriers en les enrichissant, il a fait voter une loi d’amnistie sur les crimes à caractère politique dont l’initiateur EZZAN est mort par la suite et sa famille doute d’une mort naturelle. Toujours sur le compte de ce pouvoir des tentatives d’assassinat de leaders de l’opposition comme TALLA SYLLA par des nervis du pouvoir. L’épisode de Barthélémy DIAS est révélateur des pratiques dignes des tontons macoutes. N’oublions pas les scandales de détournements, de corruptions, de surfacturations au sein de l’ANOCI dont KARIM WADE assurait la présidence, les dizaines et centaines de milliards qui ont été pillés à la SENELEC, Le CENTIF, la LONASE et les multiples agences logées à la présidence. Ce pouvoir craint les audits qui seront menés et enfin tu n’ignores pas que Wade et son fils sont épinglés par des ONG dans le cadre des biens mal acquis. Ce pouvoir se trouve à des antipodes de tout type de vertu
Que lui reste-t-il comme ressources ? C’est la fraude en espérant que le Conseil Constitutionnel corrompu avalisera cette fraude. Au premier tour, il y avait en moyenne dans chaque bureau de vote six représentants de l’opposition limitant tout achat de conscience et toute intimidation. Pour le second tour les forces de Macky ne lui permettent ni d’avoir un représentant dans les quelques 12000 bureaux de vote à fortiori des représentants avertis et difficiles à corrompre et même mieux maîtrisant les dispositions du code électoral et cela est valable pour chaque parti politique. Le PDS et ses alliés s’attacheront à modifier les membres du bureau de vote en faisant appel à de véritables militants bien rémunérés ou à des personnes sans scrupules pouvant par le pouvoir attribué au président du bureau de vote exclure le représentant de MACKY pour bourrer les urnes et surtout multiplier les bureaux de vote fictifs en justifiant la victoire de WADE par le ralliement des abstentionnistes. Mais les observateurs seront attentifs et l’opposition sera entièrement impliquée dans ce combat au dessus des seules forces de MACKY SALL , le passé nous a montré que la sécurisation du vote concerne toute l’opposition. N’oublions pas que le PDS avait voulu publier des résultats qui le proclamait vainqueur au premier tour par le sinistre transhumant qu’est Serigne Mbacké Ndiaye et pour le 2° tour Wade a fait appel à des transhumants notoires que sont le dégoûtant professeur IBA DER THIAM et le cynique DJIBO KA qui ne souhaitent pas une alternance pour leur vie d’après pouvoir où ils auront du mal à être en contact direct avec le peuple, sans leur protection rapprochée, du fait de leurs multiples retournements de veste. Ils sont considérés comme des hommes sans vergogne avec leur acolyte qu’est le ministre de l’intérieur Ousmane Ngom responsable direct des tueries du mois de février, la liste de ces « Collaborateurs » d’un pouvoir prédateur, immoral ayant pris en otage par des méthodes mafieuses le pays est longue. Si tu veux en savoir plus , de manière concrète sur toutes ces réalités et mieux affiner ton analyse , en prenant en compte certains paramètres, il faut te rapprocher des responsables politiques dont je t’ai donné les coordonnées , le cas du Sénégal intéresse toute l’intelligentsia africaine et même au-delà à plus forte raison toi dont ce pays imprègne l’ensemble des valeurs qui t’ont forgé et explique ton attachement car il t’a vu naître.
2°La stratégie des forces de gauche
Je t’ai déjà dit que mon adhésion à l’afp dirigée par NIASSE était justifiée par le fait que je le pressentais comme étant le leader ouvert , sans ancun calcul, à une véritable alliance organique de la gauche démocratique avec le soutien de grands leaders politiques et syndicaux acquis à cette cause. Mamadou Ndoye, dont tu viens de lire la contribution, qui a été l’un des plus grands syndicalistes enseignants des années mi 70 et mi 80 ayant permis l’émergence des forces favorables à l’approfondissement de la démocratie, qui est pour moi un véritable patrimoine de la lutte pour la démocratie , en a montré la nécessité , tout en reconnaissant qu’elle doit intervenir dés la fin de la présidentielle car nous aborderons les législatives. A ce titre le PS peut-être partant car spécialiste des calculs de positionnement d’où son désir de partenariat avec le libéral MACKY SALL. La logique du Ps repose sur la gestion du pouvoir qu’il soit municipal, législatif ou exécutif est à ce titre , ce parti a les yeux plus grands que le ventre. C'est-à-dire dans un double partenariat avec Maky et Bennoo il voudrait prendre le perchoir du parlement sans percevoir nettement que l’enjeu du moment est de bouter WADE, pour eux que les autres mettent la main à la pâte et qu’ensuite au nom de je ne sais quel héritage et quelle représentativité revendiquer un pouvoir qui leur assure leur survie et qui par la suite incitera les autres partis à ne plus contester leur hégémonie sur cet échiquier, c’est une vue de l’esprit.
Cependant, une fois l’élection présidentielle remportée, les législatives amèneront Bennoo à constituer une liste unique et chercher encore le concours du PS nous fera perdre beaucoup de temps et de voix comme l’élection présidentielle nous l’a montré car Tanor a parlé d’un partenariat avec MACKY le libéral et non avec sa famille naturelle. C’est ainsi que DJIBO KA le socialiste est devenu le thuriféraire de Wade le libéral. Le Ps à cause de ses dirigeants souffre d’un déficit idéologique dont toute la théorie se limite à la question comment retrouver le pouvoir perdu qui s’éloigne de plus en plus, il souffre aussi de l’absence de leaders charismatiques à tous les niveaux( instances du parti, mouvement des femmes, mouvement des jeunes). Ces leaders sont des fonctionnaires que DIOUF avait installés sans l’aval de la base et depuis 13 ans aucun congrès n’est venu fixer les orientations nouvelles adaptées à la situation et NIASSE avait compris depuis 1999 que ce parti tel qu’il fonctionnait ne pouvait rien proposer à ses militants et aux Sénégalais. Depuis lors, le PS vit une crise qu’il n’arrive point à diagnostiquer et à laquelle elle refuse de faire face. Car ses dirigeants actuels en portent avec DIOUF l’entière responsabilité. Il faut distinguer les dirigeants actuels qui se neutralisent entre eux pour conserver les positions acquises depuis DIOUF(le PS dort depuis 1997 et a du mal à se réveiller) positions résultants de strapontins offerts comme WADE le fait pour le PDS et les militants et cadres qui veulent sortir de l’inertie. Quand ils comprendront que la gestion de certains parcelles de pouvoir sera difficile à réaliser du fait des nouveaux rapports de force et que certains strapontins ont été obtenus grâce à la dynamique unitaire des forces de gauche surtout, ils amèneront leurs dirigeants à revoir leurs orientations et à convoquer un congrès qui ne sera pas « sans débat » comme DIOUF l’ avait préconisé, les dirigeants actuels du PS ont été nommés comme dans un conseil de ministres et non élus ce qui a fait éclater le PS et lui a fait perdre les élections en 2000 et donné naissance à l’URD de DJIBO KA et l’AFP de NIASSE et autres petits partis, c’est ce même constat que vit le PDS de WADE avec MACKY, IDRISSA SECK,DOUDOU NDOYE,GADIO,AMINATA TALL,ABDOU FALL d’autres suivront après la cuisante défaite qui les attend.
Si les contradictions du PS et sa cécité idéologiques ont permis à MACKY d’aller au second tour, il faudrait que les dirigeants de bennoo se rendent compte qu’avec le PS actuel il y aura tjrs un retard à l’allumage et qu’il faut après les élections législatives, sans attendre que le PS se remette de sa convalescence construire l’alliance de la Gauche socialiste et démocratique car de nombreux Sénégalais attendent cette fusion et ne pas accepter la théorie d une certaine opinion qui ramènent le louvoiement du PS à une rivalité entre NIASSE et TANOR ce qui conforte la position de ceux qui ne veulent pas la naissance de ce vaste mouvement dirigé par une équipe qui ,comme lors de l’élection présidentielle choisira NIASSE comme devant portersur les fonds baptismaux cette Alliance de la gauche jusqu’à ce qu’un congrès désigne un leader plus jeune car nous avons encore besoin de la vieille garde qui doit nous laisser cet héritage
Voila Frankie comment du fait de mon engagement pour la démocratie, que nous avons débuté ensemble depuis 1976 à Abidjan seuls dans un environnement très apolitique mais suivant de près les luttes du PAIGC, du FRELIMO, du MPLA de NETO et les parties saines de l’engagement de Sékou Touré. Sans compter mon militantisme politique au sein du PIT 22 ans durant, mon engagement syndical estudiantin et dans le milieu enseignant où j’ai occupé des postes de dirigeant à des moments de troubles. Mon adhésion pour le respect des droits des enseignants expatriés au Gabon faisant face à de multiples hostilités et souvent de résiliation de contrat(1990) et de menaces de rapatriement appuyées par le pouvoir de DIOUF à l’époque avec d’autres enseignants sénégalais. Mon appui à DJIBO KA de 1998 à 2000 au Gabon et mon adhésion à l’AFP depuis 2000. Je suis toujours resté de gauche en m’adaptant aux objectifs qu’exigeait la situation du moment. Dans tous les cas en tant que libre penseur j’ai toujours été le maître de mes choix c’est librement que j’adhérais à un parti ou un syndicat sans être parrainé, ce qui me permettait d’en sortir si les objectifs ou la stratégie n’était pas conformes à ma vision tout en continuant le combat sans être récupéré, j’ai du mal à comprendre les politiciens alimentaires.
Moussa BARRY dit MOÏSE