Aux Etats-Unis, il y a quelques mois, lorsque la polémique sur le lieu où Barack Obama a vu le jour a resurgi, le patron de la Maison-Blanche a publié son acte de naissance prouvant qu’il est bien né sur le sol américain, à Honolulu (Hawaï), le 4 août 1961. Tous ses détracteurs se turent. Au Sénégal, il est vrai, le président de la République n’est pas tenu d’étaler sa fiche de santé. Mais devant la persistance d’une rumeur aussi dangereuse au sujet de son équilibre physique et psychique, il n’y a point de secret médical qui tienne. A moins que l’on veuille cacher quelque chose aux Sénégalais.
Selon Serigne Mbacké Ndiaye, son porte-parole, Me Wade a failli rendre public son bulletin de santé. Pas pour faire taire la polémique déclenchée par le Dr Mame Marie Faye, mais plutôt ‘pour d’autres raisons’. La ‘voix’ de Wade n’en dira pas plus. Toutefois, il informe que son camp voterait pour la publication du bulletin de santé des candidats à la présidentielle. Il suffit simplement que ce principe soit érigé en disposition légale : ‘S’il faut apporter des réformes dans la Constitution ou dans le Code électoral, nous sommes ouverts. Si la Constitution stipule que tous les candidats doivent publier leur bulletin de santé, au moment du dépôt des candidatures – avec un contrôle indépendant et régulier, tous les ans, ou tous les six mois et sous la supervision du Conseil constitutionnel, par exemple – nous sommes preneurs.’
C. G. DIENE
walf.sn
Selon Serigne Mbacké Ndiaye, son porte-parole, Me Wade a failli rendre public son bulletin de santé. Pas pour faire taire la polémique déclenchée par le Dr Mame Marie Faye, mais plutôt ‘pour d’autres raisons’. La ‘voix’ de Wade n’en dira pas plus. Toutefois, il informe que son camp voterait pour la publication du bulletin de santé des candidats à la présidentielle. Il suffit simplement que ce principe soit érigé en disposition légale : ‘S’il faut apporter des réformes dans la Constitution ou dans le Code électoral, nous sommes ouverts. Si la Constitution stipule que tous les candidats doivent publier leur bulletin de santé, au moment du dépôt des candidatures – avec un contrôle indépendant et régulier, tous les ans, ou tous les six mois et sous la supervision du Conseil constitutionnel, par exemple – nous sommes preneurs.’
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