«Je suis désolé qu’ils se retrouvent dans cette situation à cause de promesses que je leur ai faites», a déclaré M. Obama à NBC, promettant que son administration ferait «tout (son) possible» pour aider les personnes concernées.
Effet secondaire de la réforme promulguée en 2010 par M. Obama et dont un volet central a commencé à être appliqué début octobre, des compagnies d’assurance, qui dominent le marché de la santé, ont résilié unilatéralement des forfaits devenus illégaux, forçant certains Américains à changer de couverture, avec parfois des augmentations des primes à la clé.
Ce phénomène a contredit une promesse répétée par M. Obama depuis des années qu’il défend sa réforme: «Si vous aimez votre couverture actuelle, vous pouvez la garder».
Lundi, M. Obama avait déjà tenté de circonscrire cette controverse dont les républicains du Congrès se délectent, en précisant tardivement sa pensée. «Ce que nous avons dit est que si vous aviez un de ces forfaits avant la réforme, vous pouviez le garder, s’il n’a pas changé depuis que la loi a été adoptée», avait-il affirmé.
La polémique s’est ajoutée à celle née de la mise en place chaotique du portail internet gouvernemental de souscription à une couverture maladie privée, pour les Américains en étant jusqu’ici dépourvus.
Ce site fonctionnait très mal à son lancement début octobre, et a contraint l’administration a organiser en catastrophe une opération de mise à niveau.
Ces revers ont provoqué la nervosité d’élus démocrates du Congrès, un an avant les élections législatives de la mi-mandat. M. Obama a d’ailleurs reçu à la Maison Blanche des sénateurs de son camp pour évoquer ce dossier mercredi.
M. Obama, à l’antenne de NBC, a assuré que son équipe et lui avaient «de bonne foi, tenté de nous occuper d’un système de santé qui ne fonctionnait pas bien depuis très longtemps».
«Nous avons travaillé dur pour faire en sorte d’appliquer correctement (la réforme). Mais évidemment, nous n’avons pas assez bien travaillé, et je le regrette», a-t-il poursuivi.
Mais le président a tout de même défendu cette réforme et assuré qu’à terme, lorsque le site internet fonctionnerait à plein régime, une majorité de personnes «s’en sortiraient mieux», avec une assurance-maladie de meilleure qualité qu’auparavant.
Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a remarqué que «des excuses étaient certainement justifiées, mais ce que les Américains veulent est que le président tienne sa promesse» de laisser les personnes garder leur assurance actuelle.
«C’est la raison pour laquelle la Chambre votera la semaine prochaine pour permettre à toute personne titulaire d’une assurance-maladie de la garder. Si le président est sincèrement désolé d’avoir trompé les Américains, le moins qu’il puisse faire sera de soutenir cette mesure», a prévenu M. Boehner.
Effet secondaire de la réforme promulguée en 2010 par M. Obama et dont un volet central a commencé à être appliqué début octobre, des compagnies d’assurance, qui dominent le marché de la santé, ont résilié unilatéralement des forfaits devenus illégaux, forçant certains Américains à changer de couverture, avec parfois des augmentations des primes à la clé.
Ce phénomène a contredit une promesse répétée par M. Obama depuis des années qu’il défend sa réforme: «Si vous aimez votre couverture actuelle, vous pouvez la garder».
Lundi, M. Obama avait déjà tenté de circonscrire cette controverse dont les républicains du Congrès se délectent, en précisant tardivement sa pensée. «Ce que nous avons dit est que si vous aviez un de ces forfaits avant la réforme, vous pouviez le garder, s’il n’a pas changé depuis que la loi a été adoptée», avait-il affirmé.
La polémique s’est ajoutée à celle née de la mise en place chaotique du portail internet gouvernemental de souscription à une couverture maladie privée, pour les Américains en étant jusqu’ici dépourvus.
Ce site fonctionnait très mal à son lancement début octobre, et a contraint l’administration a organiser en catastrophe une opération de mise à niveau.
Ces revers ont provoqué la nervosité d’élus démocrates du Congrès, un an avant les élections législatives de la mi-mandat. M. Obama a d’ailleurs reçu à la Maison Blanche des sénateurs de son camp pour évoquer ce dossier mercredi.
M. Obama, à l’antenne de NBC, a assuré que son équipe et lui avaient «de bonne foi, tenté de nous occuper d’un système de santé qui ne fonctionnait pas bien depuis très longtemps».
«Nous avons travaillé dur pour faire en sorte d’appliquer correctement (la réforme). Mais évidemment, nous n’avons pas assez bien travaillé, et je le regrette», a-t-il poursuivi.
Mais le président a tout de même défendu cette réforme et assuré qu’à terme, lorsque le site internet fonctionnerait à plein régime, une majorité de personnes «s’en sortiraient mieux», avec une assurance-maladie de meilleure qualité qu’auparavant.
Le président républicain de la Chambre des représentants, John Boehner, a remarqué que «des excuses étaient certainement justifiées, mais ce que les Américains veulent est que le président tienne sa promesse» de laisser les personnes garder leur assurance actuelle.
«C’est la raison pour laquelle la Chambre votera la semaine prochaine pour permettre à toute personne titulaire d’une assurance-maladie de la garder. Si le président est sincèrement désolé d’avoir trompé les Américains, le moins qu’il puisse faire sera de soutenir cette mesure», a prévenu M. Boehner.