Il est question, dans le cadre de cette restructuration annoncée, de mettre aux normes certaines structures du secteur de l’énergie, comme l’Aser, l’Agence nationale d’économie énergie, le secteur de l’énergie solaire. Et cette mise aux normes devra passer par la restructuration, dont celle du secteur de l’électricité qui est en peloton de tête. Il est question, dans ce secteur, de procéder à un toilettage sans complaisance, pour élaguer certaines personnes qui ont souvent empêché au pouvoir public de prendre certaines décisions.
Tout le monde se rappelle l’annonce du président Macky Sall qui avait semblé montrer, il y a quelques semaines, une détermination à reconsidérer certains des avantages du personnel de Senelec. La réaction de Mademba Sock du Sutelec ne s’était pas fait attendre. Le syndicaliste avait, par voie de presse, apporté la réplique, avertissant le gouvernement qu’il était hors de question de revenir sur les avantages arrachés, de haute lutte, par le personnel.
Ce qui semblait vouloir dire : « M. le Président, si vous cherchez des niches de surcoût qui plomberaient le prix de l’électricité, allez voir dans d’autres secteurs, mais pas sur nos salaires et avantages ». Mademba Sock qui s’est toujours dressé contre la volonté de l’Etat (sous Abdou Diouf) de privatiser la Senelec, s’était, également, singularisé, face à la volonté du ministre Karim Wade de poser certaines initiatives, comme le Plan Takkal qui n’a jamais rencontré son agrément. Le leader syndical du Sutelec est donc perçu comme un élément incontournable dans tout ce qui se fait dans le secteur de l’électricité.
L’ancien régime de Me Wade lui avait même trouvé la planque de Pca de l’Aser (Agence sénégalaise pour l’électrification rurale). Il se trouve, aujourd’hui, que le Président Macky Sall qui veut, au nom de la bonne gouvernance, conduire des réformes profondes dans le secteur de l’énergie, n’entend pas marcher sur des épines. En l’occurrence, Mademba Sock qui, au plan syndical, est quasi incontournable dans tout ce qui touche au secteur de l’électricité, doit en être écarté.
Et dans le schéma arrêté, confie un acteur influent du secteur, les réformes envisagées vont porter, non seulement, sur le fonctionnement de la Senelec mais aussi, de l’Agence sénégalaise pour l’électrification rurale, l’Agence pour l’économie d’énergie tout comme de l’énergie solaire qui seront soumises à une réforme profonde. Et à terme, Mademba Sock, jusque-là Pca de l’Aser, risque d’être désarmé. Car, l’Aser sera dirigée par un conseil de surveillance dont l’installation impliquera, naturellement, la dissolution de l’actuel conseil d’administration que dirige le syndicaliste Mademba Sock, nous confirme notre interlocuteur.
En somme il s’agit dans le cadre des réformes envisagées dans le secteur, de revisiter le syndrome Me Mbaye Jacques Diop au Craes. L’on se rappelle qu’Il a fallu pour Me Wade, non pas de le limoger (ce qui laisserait libre cours aux supputations), mais de dissoudre tout simplement le Craes et de faire renaitre sur ses cendres la même structure : le Ces (Conseil économique et social). Qui disait que Me Wade avait bien formé Macky Sall ?
Moussa DIA
REWMI QUOTIDIEN
Tout le monde se rappelle l’annonce du président Macky Sall qui avait semblé montrer, il y a quelques semaines, une détermination à reconsidérer certains des avantages du personnel de Senelec. La réaction de Mademba Sock du Sutelec ne s’était pas fait attendre. Le syndicaliste avait, par voie de presse, apporté la réplique, avertissant le gouvernement qu’il était hors de question de revenir sur les avantages arrachés, de haute lutte, par le personnel.
Ce qui semblait vouloir dire : « M. le Président, si vous cherchez des niches de surcoût qui plomberaient le prix de l’électricité, allez voir dans d’autres secteurs, mais pas sur nos salaires et avantages ». Mademba Sock qui s’est toujours dressé contre la volonté de l’Etat (sous Abdou Diouf) de privatiser la Senelec, s’était, également, singularisé, face à la volonté du ministre Karim Wade de poser certaines initiatives, comme le Plan Takkal qui n’a jamais rencontré son agrément. Le leader syndical du Sutelec est donc perçu comme un élément incontournable dans tout ce qui se fait dans le secteur de l’électricité.
L’ancien régime de Me Wade lui avait même trouvé la planque de Pca de l’Aser (Agence sénégalaise pour l’électrification rurale). Il se trouve, aujourd’hui, que le Président Macky Sall qui veut, au nom de la bonne gouvernance, conduire des réformes profondes dans le secteur de l’énergie, n’entend pas marcher sur des épines. En l’occurrence, Mademba Sock qui, au plan syndical, est quasi incontournable dans tout ce qui touche au secteur de l’électricité, doit en être écarté.
Et dans le schéma arrêté, confie un acteur influent du secteur, les réformes envisagées vont porter, non seulement, sur le fonctionnement de la Senelec mais aussi, de l’Agence sénégalaise pour l’électrification rurale, l’Agence pour l’économie d’énergie tout comme de l’énergie solaire qui seront soumises à une réforme profonde. Et à terme, Mademba Sock, jusque-là Pca de l’Aser, risque d’être désarmé. Car, l’Aser sera dirigée par un conseil de surveillance dont l’installation impliquera, naturellement, la dissolution de l’actuel conseil d’administration que dirige le syndicaliste Mademba Sock, nous confirme notre interlocuteur.
En somme il s’agit dans le cadre des réformes envisagées dans le secteur, de revisiter le syndrome Me Mbaye Jacques Diop au Craes. L’on se rappelle qu’Il a fallu pour Me Wade, non pas de le limoger (ce qui laisserait libre cours aux supputations), mais de dissoudre tout simplement le Craes et de faire renaitre sur ses cendres la même structure : le Ces (Conseil économique et social). Qui disait que Me Wade avait bien formé Macky Sall ?
Moussa DIA
REWMI QUOTIDIEN