Le répit aura été de courte durée. Une journée de trêve, puis de nouvelles détonations, toujours dans le même secteur, à la frontière Nord qui sépare les deux pays. Une reprise des hostilités qui incombe entièrement à l’Azerbaïdjan, pour les autorités arméniennes.
« Tôt ce matin, entre trois et quatre heures, des unités de combat azerbaïdjanaises ont repris les hostilités près des villages d’Agyepar et de Movses, affirme Anna Naghdalyan, porte-parole de la diplomatie arménienne. Ils ont utilisé des obus de mortier, de l’artillerie lourde, ce qui montre qu’une fois de plus ils visent délibérément les infrastructures et la population civile. Il s’agit d’une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu qui avait permis de stabiliser la situation sur la frontière. »
Ces accusations sont rejetées par les autorités azerbaïdjanaises qui présentent une version totalement opposée des faits. Pour Bakou, ce sont les forces arméniennes qui ont repris les hostilités, et qui visent à dessein les populations civiles. « Il s’agit d’une provocation de l’Arménie pour s’emparer de nouvelles positions sur la frontière, déclare Leyla Abdullayev, porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères.Tout cela est lié à la situation intérieure en Arménie, de plus en plus difficile en raison du coronavirus et des problèmes économiques. Le nouveau gouvernement ne tient pas ses promesses, et, avec cette provocation militaire, il veut détourner l’attention de sa propre population. »
Des risques d’embrasement
Depuis que les affrontements ont débuté ce dimanche 12 juillet, 16 personnes, dont un civil, ont perdu la vie. Trois jours d’affrontements qui ont provoqué des dégâts dans les villages situés des deux côtés de la frontière, comme ont pu le constater sur place des journalistes de l’Agence France-Presse. Plusieurs maisons ont vu leurs vitres ou leurs toits soufflés, mais les localités ne semblent pas avoir subi de dégâts majeurs.
La crainte d’un embrasement n’en reste pas moins réelle, car les deux pays sont à couteaux tirés depuis l’éclatement de l’URSS, et la guerre du Haut-Karabakh, qui a fait plus de 30 000 morts au début des années 1990. Et un nouveau conflit pourrait avoir des implications majeures en raison des alliances nouées avec deux grandes puissances régionales – l’Azerbaïdjan est proche de la Turquie, tandis que l’Arménie bénéficie du soutien de la Russie.
« Tôt ce matin, entre trois et quatre heures, des unités de combat azerbaïdjanaises ont repris les hostilités près des villages d’Agyepar et de Movses, affirme Anna Naghdalyan, porte-parole de la diplomatie arménienne. Ils ont utilisé des obus de mortier, de l’artillerie lourde, ce qui montre qu’une fois de plus ils visent délibérément les infrastructures et la population civile. Il s’agit d’une violation flagrante de l’accord de cessez-le-feu qui avait permis de stabiliser la situation sur la frontière. »
Ces accusations sont rejetées par les autorités azerbaïdjanaises qui présentent une version totalement opposée des faits. Pour Bakou, ce sont les forces arméniennes qui ont repris les hostilités, et qui visent à dessein les populations civiles. « Il s’agit d’une provocation de l’Arménie pour s’emparer de nouvelles positions sur la frontière, déclare Leyla Abdullayev, porte-parole du ministère azerbaïdjanais des Affaires étrangères.Tout cela est lié à la situation intérieure en Arménie, de plus en plus difficile en raison du coronavirus et des problèmes économiques. Le nouveau gouvernement ne tient pas ses promesses, et, avec cette provocation militaire, il veut détourner l’attention de sa propre population. »
Des risques d’embrasement
Depuis que les affrontements ont débuté ce dimanche 12 juillet, 16 personnes, dont un civil, ont perdu la vie. Trois jours d’affrontements qui ont provoqué des dégâts dans les villages situés des deux côtés de la frontière, comme ont pu le constater sur place des journalistes de l’Agence France-Presse. Plusieurs maisons ont vu leurs vitres ou leurs toits soufflés, mais les localités ne semblent pas avoir subi de dégâts majeurs.
La crainte d’un embrasement n’en reste pas moins réelle, car les deux pays sont à couteaux tirés depuis l’éclatement de l’URSS, et la guerre du Haut-Karabakh, qui a fait plus de 30 000 morts au début des années 1990. Et un nouveau conflit pourrait avoir des implications majeures en raison des alliances nouées avec deux grandes puissances régionales – l’Azerbaïdjan est proche de la Turquie, tandis que l’Arménie bénéficie du soutien de la Russie.