Lorsque la question leur a été posée de parler de l’état des Droits reconnus aux Enfants, elles ont fait le même constat : l’élève Ndèye Diop et Mme la Maire adjointe, Mame Fanta Diallo observent que la protection continue d’être le vrai problème au Sénégal. Les violences sexuelles restent un vrai sujet de préoccupation.
L’autorité politique, sociologue de formation a une explication à cette situation : « le dispositif juridique n’est pas toujours en adéquation avec les besoins. Les personnes physiques et morales préposées aux tâches de protection n’ont pas toujours les moyens qu’appelle la mission ». Et pourtant, souligne-t-elle, le Sénégal a ratifié toutes les Conventions internationales relatives à tout ce qui est protection des droits humains. Au-delà des aspects institutionnels, elle interroge la société sénégalaise elle-même.
Selon elle, « c’est d’abord nos réalités culturelles », qui constituent le principal obstacle à la lutte contre les violences. Le mode de vie communautaire met l’enfant dans une organisation sociale qui ne le prépare pas toujours à faire se défendre face aux adultes. Au contraire, ce même enfant a plutôt tendance à considérer toutes les grandes personnes comme «oncles, tantes, ou aînés, à qui on doit respect».
Ce qui devrait être source de sécurité devient alors porteur d’insécurité. De la viennent les abus sexuels, car l’enfant est dépourvu de moyens de défense et hésite bien souvent à dénoncer les fautifs.
L’élève Ndèye Diop a aussi son explication : « si les enfants sont dans la rue, ils peuvent être exposés. Si les parents ne les surveillent pas, il peut leur arriver de mauvaises rencontres avec des malfaiteurs ». Ces malfaiteurs, cette enfant du quartier populaire de Dakar les décrit avec son propre vocabulaire. Ce sont «les voleurs d’organes, les bandits et les kidnappeurs». Elle conseille de ne pas traverser la rue n’importe quand et «d’écouter les parents». En fait de parents, Ndèye ne vit pas avec son père. Elle est née hors mariage.
L’auteur de ses jours vit quasi en face de chez sa mère avec une autre femme. Cette situation (dont elle ne parle pas elle-même) est-elle en rapport avec l’ordre de priorités qu’elle établit lorsqu’on lui demande d’énumérer les doits des enfants, suivant leur ’importance ? Pour elle c’est «, la paix et vivre dans un environnement sain ». Ndèye Diop se désole aussi : le Droit à la paix « n’est pas respecté ».
Celle, qui a été s a maîtresse de pendant ses quatre premières années d’école est formelle : « elle travaille bien, est bien encadrée choyée par son beau-père et ses grands parents ». C’est ce qui explique son choix pour faire partie du groupe des enfants, invités à s’exprimer en présence des autorités, à l’occasion du 20 novembre. Le sketch produit a été une forte interpellation à l’adresse des parents, des décideurs, de la société en générale : « nous sommes des enfants, mais respectez nos droits et protégez-nous, car nous sommes pour l’avenir».
Au nombre des Droits les plus respectés, la sociologue et adjointe au Maire de Pont E cite la Déclaration de naissances. Elle salue à cet égard les efforts de l’Etat, qui a mis en place le dispositif technologique adéquat pour facilité l’accès à l’état civil. Les familles n’étant plus obligées de parcourir de longues distances et devoir attendre longtemps pour faire enregistrer les enfants, « la situation s’est nettement améliorée de ce côté, selon Mme Mame Fanta Diallo », élue locale et spécialiste de l’analyse des comportements dans la société.
L’autorité politique, sociologue de formation a une explication à cette situation : « le dispositif juridique n’est pas toujours en adéquation avec les besoins. Les personnes physiques et morales préposées aux tâches de protection n’ont pas toujours les moyens qu’appelle la mission ». Et pourtant, souligne-t-elle, le Sénégal a ratifié toutes les Conventions internationales relatives à tout ce qui est protection des droits humains. Au-delà des aspects institutionnels, elle interroge la société sénégalaise elle-même.
Selon elle, « c’est d’abord nos réalités culturelles », qui constituent le principal obstacle à la lutte contre les violences. Le mode de vie communautaire met l’enfant dans une organisation sociale qui ne le prépare pas toujours à faire se défendre face aux adultes. Au contraire, ce même enfant a plutôt tendance à considérer toutes les grandes personnes comme «oncles, tantes, ou aînés, à qui on doit respect».
Ce qui devrait être source de sécurité devient alors porteur d’insécurité. De la viennent les abus sexuels, car l’enfant est dépourvu de moyens de défense et hésite bien souvent à dénoncer les fautifs.
L’élève Ndèye Diop a aussi son explication : « si les enfants sont dans la rue, ils peuvent être exposés. Si les parents ne les surveillent pas, il peut leur arriver de mauvaises rencontres avec des malfaiteurs ». Ces malfaiteurs, cette enfant du quartier populaire de Dakar les décrit avec son propre vocabulaire. Ce sont «les voleurs d’organes, les bandits et les kidnappeurs». Elle conseille de ne pas traverser la rue n’importe quand et «d’écouter les parents». En fait de parents, Ndèye ne vit pas avec son père. Elle est née hors mariage.
L’auteur de ses jours vit quasi en face de chez sa mère avec une autre femme. Cette situation (dont elle ne parle pas elle-même) est-elle en rapport avec l’ordre de priorités qu’elle établit lorsqu’on lui demande d’énumérer les doits des enfants, suivant leur ’importance ? Pour elle c’est «, la paix et vivre dans un environnement sain ». Ndèye Diop se désole aussi : le Droit à la paix « n’est pas respecté ».
Celle, qui a été s a maîtresse de pendant ses quatre premières années d’école est formelle : « elle travaille bien, est bien encadrée choyée par son beau-père et ses grands parents ». C’est ce qui explique son choix pour faire partie du groupe des enfants, invités à s’exprimer en présence des autorités, à l’occasion du 20 novembre. Le sketch produit a été une forte interpellation à l’adresse des parents, des décideurs, de la société en générale : « nous sommes des enfants, mais respectez nos droits et protégez-nous, car nous sommes pour l’avenir».
Au nombre des Droits les plus respectés, la sociologue et adjointe au Maire de Pont E cite la Déclaration de naissances. Elle salue à cet égard les efforts de l’Etat, qui a mis en place le dispositif technologique adéquat pour facilité l’accès à l’état civil. Les familles n’étant plus obligées de parcourir de longues distances et devoir attendre longtemps pour faire enregistrer les enfants, « la situation s’est nettement améliorée de ce côté, selon Mme Mame Fanta Diallo », élue locale et spécialiste de l’analyse des comportements dans la société.