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Religion : Un prêtre voit “un véritable message” dans la coïncidence entre le Ramadan et le Carême

APS – Le démarrage du Carême mercredi, trois jours après les débuts du Ramadan pour la majorité des musulmans sénégalais, est un “véritable message” et constitue une occasion pour les fidèles des communautés musulmane et chrétienne, de raffermir leurs liens, a soutenu l’abbé Armand Ngamby Ndiaye, chargé de la communication du diocèse de Thiès.


Rédigé par leral.net le Mercredi 5 Mars 2025 à 16:00 | | 0 commentaire(s)|

Le fait que le Ramadan et le Carême, moments importants de la vie de nos religions, coïncident, est un véritable message”, a souligné le religieux, dans un entretien avec l’APS, à l’occasion du démarrage du carême précédé traditionnellement de la fête du “mardi gras”.

Pour le prélat, le fait que ces deux religions révélées démarrent pour deux moments intenses de dévotion avec moins d’une semaine de décalage, “n’est pas vraiment le fruit du hasard”, mais il s’agit “plutôt d’un clin d’œil de Dieu pour les croyants que nous sommes”.

Il souligne que “musulmans et chrétiens au Sénégal sont un et indivisibles”, le dialogue islamo-chrétien étant “vécu au quotidien au Sénégal, dans nos familles”.

Quand des choses arrivent dans nos vies, c’est souvent la main de Dieu, nous sommes un, avec des voies différentes”, dit-il, ajoutant : “i[L’essentiel, comme [le recommandent les enseignements du carême, [c’est] qu’on vive la solidarité, l’unité et l’entente]i”.

“i[Ce que tellement de monde, de pays nous envient, [c’est que] malgré notre diversité culturelle et religieuse, nous avons vite compris que le Seigneur est unique et c’est Lui qui nous a tous créés]i”, a relevé abbé Armand Ngamby Ndiaye.

Il a fait le vœu que le Ramadan et le Carême “nous aident à raffermir nos liens d’amitié, à revenir sur l’essentiel, qui est que chacun et chacune d’entre nous est un être créé par Dieu”.

A propos du sens du carême, le religieux affirme : “Nous allons entamer un temps très important dans la foi de l’Eglise”. Le temps de Pâques, relève-t-il, marque la fin du Carême, “la plus grande fête de l’Eglise”. “Il y a aussi Noël qui célèbre la naissance du Christ”, ajoute-t-il.

Le prêtre relève que “l’Eglise, dans sa sagesse, a fait précéder ces fêtes d’un temps de préparation, afin de préparer les cœurs à vivre les mystères de Pâques et de Noël”. C’est ainsi qu’elle “a institué le temps de Carême, qui dure 40 jours”.

Dérivé du latin quadragesima, la durée du Carême fait référence aux 40 jours qu’avait passés le prophète Moïse, avant de recevoir les 10 commandements sur le mont Sinaï, mais aussi aux 40 jours et 40 nuits que Jésus avait passés dans le désert, “pour se préparer à sa mission’’.

Le temps de carême nous aide, nous chrétiens, à revivre ces choses, à préparer davantage notre cœur”, explique le responsable de la communication du diocèse de Thiès.