Aminata touré, s’est prononcé sur la convocation devant l’inspection Générale de l’Administration de la Justice (igaj) du président de l’union des magistrats du Sénégal (UMS), Souleymane Teliko. Invitée de l’émission « Point de vue » dimanche soir sur la RTS, mme Aminata Touré en appelle à plus de concertation entre les acteurs judiciaires pour mettre à terme à ce conflit qui gangrène depuis plus deux semaines le secteur judiciaire.
« Je souhaite que la sérénité revienne très rapidement. Je pense que c’est juste une turbulence qui va se régler parce que j’ai eu à travailler avec les magistrats, qui, dans leur très large majorité, sont des professionnels de qualité. Il arrive dans la vie qu’il y ait des turbulences », a souligné, la responsable politique de l’Apr à Grand-Yoff.
« J’invite tous les acteurs de la Justice à faire prévaloir la raison en rappelant que le ministre de la Justice a pour vocation d’administrer la Justice et de veiller à l’application des textes. L’État ayant la vocation d’assurer la paix sociale, la stabilité sociale, joue un rôle dans l’administration de la justice mais le principe qui est invariable c’est que les magistrats jugent dans le secret de leur conscience, ça c’est un débat dépassé car personne ne le remet en cause » a-t-elle-ajouté.
Toutefois, la présidente de CESE s’est montrée un peu réservée sur la question de l’indépendance de la justice quelle considère d’ailleurs comme un débat universel qui ne se pose pas seulement au Sénégal.
« Vous allez dans tous les pays du monde, on parle d’immixtion et d’influence de l’État dans la justice. C’est un débat régulier parce que c’est un débat aussi social, c’est-à-dire, jusqu’où va l’action des magistrats.
Est-ce qu’il faut un mécanisme de contrôle ? Les magistrats sont aussi des êtres humains comme vous et moi. On ne peut pas être dans une République de juges, ce n’est pas possible. Les juges sont aussi des Sénégalais, mais qui jugent aussi en fonction des textes et en fonction de leur conscience.
C’est un secteur qui a besoin de sérénité et que les magistrats retrouvent toute la grandeur de leur fonction. Quelque part, on leur confie une part de pouvoir qui est importante : celle de juger leurs concitoyens et cela requiert un comportement et des attitudes très particulières. Et ça, il faut que tout le monde s’en rappelle » a-t-elle dit.
« Je souhaite que la sérénité revienne très rapidement. Je pense que c’est juste une turbulence qui va se régler parce que j’ai eu à travailler avec les magistrats, qui, dans leur très large majorité, sont des professionnels de qualité. Il arrive dans la vie qu’il y ait des turbulences », a souligné, la responsable politique de l’Apr à Grand-Yoff.
« J’invite tous les acteurs de la Justice à faire prévaloir la raison en rappelant que le ministre de la Justice a pour vocation d’administrer la Justice et de veiller à l’application des textes. L’État ayant la vocation d’assurer la paix sociale, la stabilité sociale, joue un rôle dans l’administration de la justice mais le principe qui est invariable c’est que les magistrats jugent dans le secret de leur conscience, ça c’est un débat dépassé car personne ne le remet en cause » a-t-elle-ajouté.
Toutefois, la présidente de CESE s’est montrée un peu réservée sur la question de l’indépendance de la justice quelle considère d’ailleurs comme un débat universel qui ne se pose pas seulement au Sénégal.
« Vous allez dans tous les pays du monde, on parle d’immixtion et d’influence de l’État dans la justice. C’est un débat régulier parce que c’est un débat aussi social, c’est-à-dire, jusqu’où va l’action des magistrats.
Est-ce qu’il faut un mécanisme de contrôle ? Les magistrats sont aussi des êtres humains comme vous et moi. On ne peut pas être dans une République de juges, ce n’est pas possible. Les juges sont aussi des Sénégalais, mais qui jugent aussi en fonction des textes et en fonction de leur conscience.
C’est un secteur qui a besoin de sérénité et que les magistrats retrouvent toute la grandeur de leur fonction. Quelque part, on leur confie une part de pouvoir qui est importante : celle de juger leurs concitoyens et cela requiert un comportement et des attitudes très particulières. Et ça, il faut que tout le monde s’en rappelle » a-t-elle dit.