Alertés par certaines personnes habitants entre Kartong en Gambie et Niafrang au Sénégal de ce que des pêcheurs gambiens étaient en grand nombre dans le Bolong, les éléments de l’AMP ont rapidement effectué un transport avec leur vedette. En les voyant, les piroguiers gambiens ont pris la fuite en direction de Kartong. Malgré la course-poursuite, ces derniers réussiront à s’échapper.
« Pour ne pas tomber sous le coup de la loi en s’introduisant en territoire étranger, les soldats chargés de la protection de la nature, ont rebroussé chemin. Mais, à quelques dizaines de mètres de l’entrée du Bolong, ils tombent sur une pirogue qui s’était cachée dans les épais bois de mangrove », selon Émile Diassy, un riverain qui a assisté à la scène. Mais, nous dira-t-il, dans la précipitation, l’un des pêcheurs gambiens est tombé à l’eau alors que ses complices prenaient le large.
Les militaires gambiens armés jusqu’aux dents arrivent à bord de leur vedette et intiment l’ordre aux agents de l’AMP de relaxer le pêcheur pris et de les suivre au poste de police de Kartong, au motif que ces derniers étaient en territoire gambien.
Selon El Hadji Diédhiou, habitant à côté du Bolong où les pêcheurs gambiens s’adonnent à cette pratique illicite, « effectivement, quand nous avons alerté les éléments de l’AMP, des patrouilles sont faites de manière régulière et, d’ailleurs, consigne nous a été donné de signaler toute pirogue étrangère dans ces eaux ».
Relatant les faits tout en filmant ces moments, Émile Diassy nous raconte: « En voyant les soldats gambiens lourdement armés sur leur canot discuter avec les agents sénégalais, j’ai craint le pire et j’ai fait appel aux jeunes qui étaient sur la plage et à proximité, pour venir prêter main forte car les agents de notre AMP n’étaient pas en uniforme encore moins armés ».
« C’est en voyant ces nombreux jeunes s’interposer que les soldats gambiens craignant d’être submergés, ont ouvert le feu. Le staccato de leurs armes qui a rapidement rappelé de vieux souvenirs de la rébellion, a réussi à disperser la foule, ce qui leur a permis de prendre la fuite », précise Émile Diassy, tenancier d’une auberge située à côté du Bolong.
Des incidents de plus en plus récurrents et qui deviennent inquiétants. Un officier supérieur de l’armée sénégalaise en visite au niveau de Touba Tranquille, un village situé à la frontière, aurait été humilié par la soldatesque gambienne.
En décembre 2019, une altercation est survenue entre les éléments de l’armée sénégalaise et ceux de la Gambie au village de Touba Tranquille. L’incident serait parti de la visite d’une autorité militaire sénégalaise dans ce village, dans le cadre de ses missions de sécurisation du territoire national. Mais, l’accès lui a été refusé par des éléments de l’armée gambienne, car ceux-ci estiment que ledit village se situe sur leur territoire malgré le dernier tracé de la frontière. Chose bizarre, les deux pays ont des bases militaires sur place.
C’est depuis le début de la pandémie du Coronavirus que les pêcheurs gambiens ont accentué leur présence dans les eaux sénégalaises plus poissonneuses pour pêcher, les chefs des villages de Niafrang, Abéné, Kabadio et Koudioubé avaient tenu à informer les autorités sur ce phénomène. Sans réaction, ces derniers se sont rabattus sur l’Aire Marine Protégée qui a justement vocation à défendre l’environnement contre les prédateurs.
« Pour ne pas tomber sous le coup de la loi en s’introduisant en territoire étranger, les soldats chargés de la protection de la nature, ont rebroussé chemin. Mais, à quelques dizaines de mètres de l’entrée du Bolong, ils tombent sur une pirogue qui s’était cachée dans les épais bois de mangrove », selon Émile Diassy, un riverain qui a assisté à la scène. Mais, nous dira-t-il, dans la précipitation, l’un des pêcheurs gambiens est tombé à l’eau alors que ses complices prenaient le large.
Les militaires gambiens armés jusqu’aux dents arrivent à bord de leur vedette et intiment l’ordre aux agents de l’AMP de relaxer le pêcheur pris et de les suivre au poste de police de Kartong, au motif que ces derniers étaient en territoire gambien.
Selon El Hadji Diédhiou, habitant à côté du Bolong où les pêcheurs gambiens s’adonnent à cette pratique illicite, « effectivement, quand nous avons alerté les éléments de l’AMP, des patrouilles sont faites de manière régulière et, d’ailleurs, consigne nous a été donné de signaler toute pirogue étrangère dans ces eaux ».
Relatant les faits tout en filmant ces moments, Émile Diassy nous raconte: « En voyant les soldats gambiens lourdement armés sur leur canot discuter avec les agents sénégalais, j’ai craint le pire et j’ai fait appel aux jeunes qui étaient sur la plage et à proximité, pour venir prêter main forte car les agents de notre AMP n’étaient pas en uniforme encore moins armés ».
« C’est en voyant ces nombreux jeunes s’interposer que les soldats gambiens craignant d’être submergés, ont ouvert le feu. Le staccato de leurs armes qui a rapidement rappelé de vieux souvenirs de la rébellion, a réussi à disperser la foule, ce qui leur a permis de prendre la fuite », précise Émile Diassy, tenancier d’une auberge située à côté du Bolong.
Des incidents de plus en plus récurrents et qui deviennent inquiétants. Un officier supérieur de l’armée sénégalaise en visite au niveau de Touba Tranquille, un village situé à la frontière, aurait été humilié par la soldatesque gambienne.
En décembre 2019, une altercation est survenue entre les éléments de l’armée sénégalaise et ceux de la Gambie au village de Touba Tranquille. L’incident serait parti de la visite d’une autorité militaire sénégalaise dans ce village, dans le cadre de ses missions de sécurisation du territoire national. Mais, l’accès lui a été refusé par des éléments de l’armée gambienne, car ceux-ci estiment que ledit village se situe sur leur territoire malgré le dernier tracé de la frontière. Chose bizarre, les deux pays ont des bases militaires sur place.
C’est depuis le début de la pandémie du Coronavirus que les pêcheurs gambiens ont accentué leur présence dans les eaux sénégalaises plus poissonneuses pour pêcher, les chefs des villages de Niafrang, Abéné, Kabadio et Koudioubé avaient tenu à informer les autorités sur ce phénomène. Sans réaction, ces derniers se sont rabattus sur l’Aire Marine Protégée qui a justement vocation à défendre l’environnement contre les prédateurs.