Quand et pour quelle raison es-tu venu au Sénégal ?
Gabriel Bartolini : Nous sommes arrivés au Sénégal en famille fin 2014 pour raisons professionnelles. J’avais été recruté pour développer une école de commerce dakaroise (BEM Dakar). Puis j’ai été choisi en septembre 2015 par Lagardère, pour diriger Vibe Radio Sénégal qui avait été lancée un an avant.
Auparavant, j’avais déjà eu plusieurs vies professionnelles. Après des études de droit puis un master à Sciences-Po Bordeaux, j’ai été pendant 7 ans officier dans l’armée. Je m’occupais des achats au sein du Service de Santé des Armées. Puis j’ai décidé de me reconvertir et de repartir dans le civil.
Après un master à l’Essec, j’ai lancé avec deux associés African Football Factory, une agence de marketing sportif spécialisée dans le football africain et caribéen. C’est dans ce cadre que j’ai commencé à beaucoup voyager en Afrique francophone notamment et à découvrir le Sénégal. A un moment, j’étais un peu las des aller-retours. S’expatrier au Sénégal est alors devenu un projet familial avec ma femme et mes deux enfants. Projet concrétisé fin 2014 donc !
Parle nous un peu de ton métier
Je dirige Vibe Radio (102.3 FM) depuis 3 ans, la première radio musicale du Sénégal, avec 120 000 auditeurs par jour. C’est une radio qui propose de la musique, du divertissement et des émissions à vocation plus pédagogique ou citoyenne, en wolof et en français. Les 15-25 ans représentent 50% de nos auditeurs. Chaque mois nous enregistrons près de 200 000 visiteurs uniques sur www.viberadio.sn. Vibe Radio, c’est une trentaine de salariés très majoritairement Sénégalais. Nous produisons également plusieurs dizaines d’évènements par an : concerts, défilés de mode, etc.
Qu'aimes-tu particulièrement au Sénégal ?
Le Sénégal est un pays facile à vivre en termes de bienveillance des gens vis-à-vis des étrangers que nous sommes. Le climat y est doux et il existe un réel dynamisme culturel, aussi bien dans le design, l’art ou la musique. Enfin, il y a une vraie richesse intellectuelle et culturelle due à la diversité des personnes qui y vivent.
Que trouves-tu plus compliqué à Dakar ?
Comprendre comment les gens fonctionnent dans le travail et trouver les bons leviers managériaux. Les grilles de lecture sont différentes de celles que nous pouvons avoir en France. Il faut tenir compte pour chaque individu, de son origine géographique, sociale, de ses référents culturels et religieux.
Et puis, la circulation à Dakar est vraiment compliquée…
Quel est ton endroit préféré à Dakar ?
La petite corniche, au sud de Dakar ainsi que la pointe des Almadies.
En termes de restaurants, j’aime beaucoup chez Loutcha, une table cap-verdienne. J’aime bien également prendre un verre ou manger à l’Institut Français. Le Djoloff est également l’une de mes adresses préférées, avec sa cave qui accueille des orchestres de jazz. Sans oublier Beluga, La Parilla, Le Bazoff, La mer à table aux Almadies ou encore Le Séoul pour ses makis.
Ton quartier préféré ?
Sicap Liberté Sacré Cœur, un quartier résidentiel populaire où nous avons fait le choix de vivre en famille.
Ta région du Sénégal préférée ?
Le Sine-Saloum pour ses paysages de mangrove. Je recommande deux bonnes adresses : le Boundao Lodge, parfaitement intégré au village de Yayème et l’Ecolodge du Simal.
Et pour un long week-end ?
La Casamance, en se posant par exemple à La Paillotte.
Quels conseils donnerais-tu à des personnes nouvellement arrivées au Sénégal ?
Ne jamais oublier que l’on n’est pas d’ici et que le français n’est pas la langue du Sénégal. D’un point de vue linguistique et culturel, cela peut être source d’incompréhension ou de méprise.
Et ne pas oublier non plus les raisons pour lesquelles on a quitté la France !
Gaelle Picut Lepetitjournal.com
Gabriel Bartolini : Nous sommes arrivés au Sénégal en famille fin 2014 pour raisons professionnelles. J’avais été recruté pour développer une école de commerce dakaroise (BEM Dakar). Puis j’ai été choisi en septembre 2015 par Lagardère, pour diriger Vibe Radio Sénégal qui avait été lancée un an avant.
Auparavant, j’avais déjà eu plusieurs vies professionnelles. Après des études de droit puis un master à Sciences-Po Bordeaux, j’ai été pendant 7 ans officier dans l’armée. Je m’occupais des achats au sein du Service de Santé des Armées. Puis j’ai décidé de me reconvertir et de repartir dans le civil.
Après un master à l’Essec, j’ai lancé avec deux associés African Football Factory, une agence de marketing sportif spécialisée dans le football africain et caribéen. C’est dans ce cadre que j’ai commencé à beaucoup voyager en Afrique francophone notamment et à découvrir le Sénégal. A un moment, j’étais un peu las des aller-retours. S’expatrier au Sénégal est alors devenu un projet familial avec ma femme et mes deux enfants. Projet concrétisé fin 2014 donc !
Parle nous un peu de ton métier
Je dirige Vibe Radio (102.3 FM) depuis 3 ans, la première radio musicale du Sénégal, avec 120 000 auditeurs par jour. C’est une radio qui propose de la musique, du divertissement et des émissions à vocation plus pédagogique ou citoyenne, en wolof et en français. Les 15-25 ans représentent 50% de nos auditeurs. Chaque mois nous enregistrons près de 200 000 visiteurs uniques sur www.viberadio.sn. Vibe Radio, c’est une trentaine de salariés très majoritairement Sénégalais. Nous produisons également plusieurs dizaines d’évènements par an : concerts, défilés de mode, etc.
Qu'aimes-tu particulièrement au Sénégal ?
Le Sénégal est un pays facile à vivre en termes de bienveillance des gens vis-à-vis des étrangers que nous sommes. Le climat y est doux et il existe un réel dynamisme culturel, aussi bien dans le design, l’art ou la musique. Enfin, il y a une vraie richesse intellectuelle et culturelle due à la diversité des personnes qui y vivent.
Que trouves-tu plus compliqué à Dakar ?
Comprendre comment les gens fonctionnent dans le travail et trouver les bons leviers managériaux. Les grilles de lecture sont différentes de celles que nous pouvons avoir en France. Il faut tenir compte pour chaque individu, de son origine géographique, sociale, de ses référents culturels et religieux.
Et puis, la circulation à Dakar est vraiment compliquée…
Quel est ton endroit préféré à Dakar ?
La petite corniche, au sud de Dakar ainsi que la pointe des Almadies.
En termes de restaurants, j’aime beaucoup chez Loutcha, une table cap-verdienne. J’aime bien également prendre un verre ou manger à l’Institut Français. Le Djoloff est également l’une de mes adresses préférées, avec sa cave qui accueille des orchestres de jazz. Sans oublier Beluga, La Parilla, Le Bazoff, La mer à table aux Almadies ou encore Le Séoul pour ses makis.
Ton quartier préféré ?
Sicap Liberté Sacré Cœur, un quartier résidentiel populaire où nous avons fait le choix de vivre en famille.
Ta région du Sénégal préférée ?
Le Sine-Saloum pour ses paysages de mangrove. Je recommande deux bonnes adresses : le Boundao Lodge, parfaitement intégré au village de Yayème et l’Ecolodge du Simal.
Et pour un long week-end ?
La Casamance, en se posant par exemple à La Paillotte.
Quels conseils donnerais-tu à des personnes nouvellement arrivées au Sénégal ?
Ne jamais oublier que l’on n’est pas d’ici et que le français n’est pas la langue du Sénégal. D’un point de vue linguistique et culturel, cela peut être source d’incompréhension ou de méprise.
Et ne pas oublier non plus les raisons pour lesquelles on a quitté la France !
Gaelle Picut Lepetitjournal.com