Monsieur le Président de l’Assemblée nationale,
Monsieur le Ministre d’Etat,
Mesdames, messieurs les leaders de coalition et de partis
Mesdames, messieurs les Invités,
Mesdames, Messieurs
C’est avec beaucoup de joie que je vous salue. Je salue l’ensemble des leaders de coalition et de parti ici présents. Je salue l’ensemble des militants, amis et sympathisants, personnalités indépendants, jeunes et femmes toujours debout pour les combats utiles et nécessaires. Je vous salue, mes chers compatriotes. Je mesure pleinement le sens de cette mobilisation exceptionnelle et vous en remercie très chaleureusement.
Aujourd’hui, nous abordons une nouvelle étape dans la longue marche de notre peuple vers son destin de bien-être, de paix, de stabilité et de liberté. Dans l’histoire, les grands peuples marchent la main dans la main, dans la détermination et la confiance, le regard tendu résolument vers un avenir commun. Et le peuple sénégalais est un grand peuple car il a toujours su, lorsque les enjeux se présentent, hisser très haut l’étendard de son unité et de sa mobilisation.
Aujourd’hui, nous voici ensemble, dans la cohésion et l’enthousiasme, vers la révision constitutionnelle consolidante la plus profonde de notre histoire depuis le retour au multipartisme. En effet, après nombre de péripéties, de controverses et de crises heureusement circonscrites, nous ouvrons une nouvelle page dans l’évolution de notre charte fondamentale qui sera marquée par la stabilité de nos institutions.
Pour la première fois, le Sénégal apporte une réponse définitive à la lancinante question de la durée et du nombre de mandats du Président de la République. Ainsi qu’il est expressément indiqué dans le projet de révision soumis au référendum, « la durée du mandat du Président de la République est de cinq ans » et « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Cette disposition dont le libellé est proposé par la CNRI sera désormais verrouillée.
En d’autres termes, elle ne pourra plus faire l’objet de révision. Il en est de même de la forme républicaine de l’Etat et du mode d’élection du Président de la République.
L’Afrique a connu, un peu partout, des convulsions sérieuses du fait de tentatives répétées d’interprétation souvent tendancieuse de la Constitution pour rester au pouvoir. Notre propre pays l’a vécu, avec le coût que l’on sait.
Nous devons, ainsi, rompre avec les démons du passé et nous tourner résolument vers l’avenir. C’est pourquoi, j’ai proposé un nouvel équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire tout en renforçant, dans le cadre de cette réforme, les pouvoirs des deux derniers.
Dans cette perspective, l’Assemblée nationale ne se limitera plus à sa mission de contrôle de l’exécutif. Elle évalue désormais les politiques publiques et bénéficiera de moyens et d’expertises pour s’acquitter de cette nouvelle mission.
Par ailleurs, la prérogative de désignation des membres du Conseil constitutionnel, jusqu’ici réservée en exclusivité au Président de la République, est désormais partagée avec le Président de l’Assemblée nationale.
Le Conseil constitutionnel voit, lui-même, son domaine de compétences élargi et le nombre de ses membres augmenté de cinq à sept pour plus de pouvoir et d’efficacité. En dehors de ses anciennes missions, le Conseil constitutionnel peut, désormais, « connaître de la constitutionnalité des lois et des engagements internationaux, des conflits de compétence entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, ainsi que des exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant la Cour d’appel ou la Cour suprême ».
L’équilibre des pouvoirs n’est pas seulement une condition pour la vitalité d’une démocratie. Elle protège la République des dérives, des coups de force et de l’instabilité. L’équilibre confère aux institutions leur capacité à consolider le socle de l’Etat de droit et à garantir sa pérennité.
Le souci d’équilibre, c’est aussi la nécessité de rétablir l’équité entre tous les citoyens. Voilà pourquoi, la révision de la constitution permet aux citoyens en dehors des partis politiques de se présenter, en candidats indépendants, à tous les types d’élection. L’égalité des citoyens est un principe fondamental en république. Ce principe républicain d’équité justifie le renforcement des droits de l’opposition et de son Chef.
La même exigence de justice nous a conduits à intégrer dans le projet de révision constitutionnelle l’élection de députés par les Sénégalais de l’extérieur dont les transferts vers notre pays sont évalués chaque année à plus de 800 milliards de nos francs, soit un apport financier nettement supérieur au volume de l’aide au développement.
Le projet de révision va encore plus loin, dans le souci constant de moderniser notre système démocratique, de fortifier nos institutions et de permettre aux populations d’être non seulement au cœur des affaires publiques mais également jouir pleinement de leur droit sur les ressources du pays. La constitutionnalisation des principes de la décentralisation et de la déconcentration confortent et renforcent la place et le rôle des populations dans les stratégies de développement et l’exercice du pouvoir dans leurs collectivités territoriales.
Dans le même cadre, le projet de révision confère aux populations un droit intangible sur le patrimoine foncier et les ressources naturelles ainsi que leur droit à un environnement sain. Le Sénégal n’est pas et ne saurait être pour les uns à l’exclusion des autres. C’est un patrimoine commun et chaque génération doit le transférer aux futures générations dans les meilleures conditions.
Tel est le fond de la révision constitutionnelle, cette grande ambition démocratique pour l’avenir, pour la revitalisation et la sécurisation de nos institutions, pour la stabilité politique et sociale, pour un cadre propice à l’émergence, au développement et au bien-être des populations.
Aujourd’hui, nous voici, ensemble, autour de cette grande ambition.
En installant le Présidium du OUI, nous engageons ainsi la grande bataille de la démocratie et de l’Etat de droit qui sont des aspirations profondes de notre peuple.
Je voudrais, ici, réitérer très sincèrement, mes remerciements au Président Amadou Makhtar Mbow, qui, à la tête d’une équipe engagée, a produit un rapport fort précieux à l’issue des travaux de concertation de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) dont sont issues les principales propositions contenues dans le projet de révision de la Constitution.
Nous sommes donc bien fondés d’aborder le référendum avec confiance et détermination car les réformes proposées correspondent à la volonté et aux intérêts de notre peuple.
Dirigeants des coalitions et partis ici présents, vous êtes l’état major du OUI pour l’ancrage des principes et valeurs de la république, de la démocratie et de l’Etat de droit. Resserrons les rangs, investissons le terrain et soyons les porteurs de ce message d’avenir et d’espoir, dans l’unité, la mobilisation, l’organisation et la ferveur.
Nous avons la force et la puissance des idées, nous avons des jeunesses et des femmes debout et déterminées, nous avons un peuple généreux et averti.
Nous sommes le pôle des intérêts du Sénégal.
Nous sommes le pôle de la vérité.
Nous sommes la dynamique porteuse de progrès social et de développement économique.
Ensemble mobiliser nous voterons OUI pour la consolidation de notre démocratie, pour la stabilité de nos institutions fortes et crédibles, dans la cohésion et l’inclusion sociale, c’est cela le sens de notre engagement de notre ambition pour le Sénégal.
Je vous remercie.
Monsieur le Ministre d’Etat,
Mesdames, messieurs les leaders de coalition et de partis
Mesdames, messieurs les Invités,
Mesdames, Messieurs
C’est avec beaucoup de joie que je vous salue. Je salue l’ensemble des leaders de coalition et de parti ici présents. Je salue l’ensemble des militants, amis et sympathisants, personnalités indépendants, jeunes et femmes toujours debout pour les combats utiles et nécessaires. Je vous salue, mes chers compatriotes. Je mesure pleinement le sens de cette mobilisation exceptionnelle et vous en remercie très chaleureusement.
Aujourd’hui, nous abordons une nouvelle étape dans la longue marche de notre peuple vers son destin de bien-être, de paix, de stabilité et de liberté. Dans l’histoire, les grands peuples marchent la main dans la main, dans la détermination et la confiance, le regard tendu résolument vers un avenir commun. Et le peuple sénégalais est un grand peuple car il a toujours su, lorsque les enjeux se présentent, hisser très haut l’étendard de son unité et de sa mobilisation.
Aujourd’hui, nous voici ensemble, dans la cohésion et l’enthousiasme, vers la révision constitutionnelle consolidante la plus profonde de notre histoire depuis le retour au multipartisme. En effet, après nombre de péripéties, de controverses et de crises heureusement circonscrites, nous ouvrons une nouvelle page dans l’évolution de notre charte fondamentale qui sera marquée par la stabilité de nos institutions.
Pour la première fois, le Sénégal apporte une réponse définitive à la lancinante question de la durée et du nombre de mandats du Président de la République. Ainsi qu’il est expressément indiqué dans le projet de révision soumis au référendum, « la durée du mandat du Président de la République est de cinq ans » et « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs ». Cette disposition dont le libellé est proposé par la CNRI sera désormais verrouillée.
En d’autres termes, elle ne pourra plus faire l’objet de révision. Il en est de même de la forme républicaine de l’Etat et du mode d’élection du Président de la République.
L’Afrique a connu, un peu partout, des convulsions sérieuses du fait de tentatives répétées d’interprétation souvent tendancieuse de la Constitution pour rester au pouvoir. Notre propre pays l’a vécu, avec le coût que l’on sait.
Nous devons, ainsi, rompre avec les démons du passé et nous tourner résolument vers l’avenir. C’est pourquoi, j’ai proposé un nouvel équilibre entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire tout en renforçant, dans le cadre de cette réforme, les pouvoirs des deux derniers.
Dans cette perspective, l’Assemblée nationale ne se limitera plus à sa mission de contrôle de l’exécutif. Elle évalue désormais les politiques publiques et bénéficiera de moyens et d’expertises pour s’acquitter de cette nouvelle mission.
Par ailleurs, la prérogative de désignation des membres du Conseil constitutionnel, jusqu’ici réservée en exclusivité au Président de la République, est désormais partagée avec le Président de l’Assemblée nationale.
Le Conseil constitutionnel voit, lui-même, son domaine de compétences élargi et le nombre de ses membres augmenté de cinq à sept pour plus de pouvoir et d’efficacité. En dehors de ses anciennes missions, le Conseil constitutionnel peut, désormais, « connaître de la constitutionnalité des lois et des engagements internationaux, des conflits de compétence entre le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif, ainsi que des exceptions d’inconstitutionnalité soulevées devant la Cour d’appel ou la Cour suprême ».
L’équilibre des pouvoirs n’est pas seulement une condition pour la vitalité d’une démocratie. Elle protège la République des dérives, des coups de force et de l’instabilité. L’équilibre confère aux institutions leur capacité à consolider le socle de l’Etat de droit et à garantir sa pérennité.
Le souci d’équilibre, c’est aussi la nécessité de rétablir l’équité entre tous les citoyens. Voilà pourquoi, la révision de la constitution permet aux citoyens en dehors des partis politiques de se présenter, en candidats indépendants, à tous les types d’élection. L’égalité des citoyens est un principe fondamental en république. Ce principe républicain d’équité justifie le renforcement des droits de l’opposition et de son Chef.
La même exigence de justice nous a conduits à intégrer dans le projet de révision constitutionnelle l’élection de députés par les Sénégalais de l’extérieur dont les transferts vers notre pays sont évalués chaque année à plus de 800 milliards de nos francs, soit un apport financier nettement supérieur au volume de l’aide au développement.
Le projet de révision va encore plus loin, dans le souci constant de moderniser notre système démocratique, de fortifier nos institutions et de permettre aux populations d’être non seulement au cœur des affaires publiques mais également jouir pleinement de leur droit sur les ressources du pays. La constitutionnalisation des principes de la décentralisation et de la déconcentration confortent et renforcent la place et le rôle des populations dans les stratégies de développement et l’exercice du pouvoir dans leurs collectivités territoriales.
Dans le même cadre, le projet de révision confère aux populations un droit intangible sur le patrimoine foncier et les ressources naturelles ainsi que leur droit à un environnement sain. Le Sénégal n’est pas et ne saurait être pour les uns à l’exclusion des autres. C’est un patrimoine commun et chaque génération doit le transférer aux futures générations dans les meilleures conditions.
Tel est le fond de la révision constitutionnelle, cette grande ambition démocratique pour l’avenir, pour la revitalisation et la sécurisation de nos institutions, pour la stabilité politique et sociale, pour un cadre propice à l’émergence, au développement et au bien-être des populations.
Aujourd’hui, nous voici, ensemble, autour de cette grande ambition.
En installant le Présidium du OUI, nous engageons ainsi la grande bataille de la démocratie et de l’Etat de droit qui sont des aspirations profondes de notre peuple.
Je voudrais, ici, réitérer très sincèrement, mes remerciements au Président Amadou Makhtar Mbow, qui, à la tête d’une équipe engagée, a produit un rapport fort précieux à l’issue des travaux de concertation de la Commission nationale de réforme des institutions (CNRI) dont sont issues les principales propositions contenues dans le projet de révision de la Constitution.
Nous sommes donc bien fondés d’aborder le référendum avec confiance et détermination car les réformes proposées correspondent à la volonté et aux intérêts de notre peuple.
Dirigeants des coalitions et partis ici présents, vous êtes l’état major du OUI pour l’ancrage des principes et valeurs de la république, de la démocratie et de l’Etat de droit. Resserrons les rangs, investissons le terrain et soyons les porteurs de ce message d’avenir et d’espoir, dans l’unité, la mobilisation, l’organisation et la ferveur.
Nous avons la force et la puissance des idées, nous avons des jeunesses et des femmes debout et déterminées, nous avons un peuple généreux et averti.
Nous sommes le pôle des intérêts du Sénégal.
Nous sommes le pôle de la vérité.
Nous sommes la dynamique porteuse de progrès social et de développement économique.
Ensemble mobiliser nous voterons OUI pour la consolidation de notre démocratie, pour la stabilité de nos institutions fortes et crédibles, dans la cohésion et l’inclusion sociale, c’est cela le sens de notre engagement de notre ambition pour le Sénégal.
Je vous remercie.