Rentré de voyage, hier aux environs de six heures du matin, le président de la République a présidé quelques heures plus tard la rencontre du Conseil des ministres. Une rencontre qui a vraiment tiré en longueur. Deux sociétés étaient dans le collimateur du chef de l'Etat : la Sones et la Sde, chargées de la gestion et de la distribution de l'eau. Revenant sur les pénuries d'eau enregistrées le week-end dernier et qui avaient créé des mouvements d'humeur dans la banlieue, Me Wade a assené ses quatre vérités à la Sde et à la Sones. Et c'est pour déplorer le manque de communication des deux sociétés. Selon le chef de l'Etat, ces deux boites ne devaient pas se contenter uniquement de communiqués à la pelle, mais elles devaient procéder à une communication active et massive en direction des populations. Surtout que les couacs sont intervenus à la suite des travaux de raccordement initiés par la Sones (à Technopole, Sebikotane et sur la route de Boune) afin d'améliorer la qualité de l'eau en banlieue. Me Wade pense savoir que si les deux sociétés avaient bien communiqué, ce qu'elles n'ont pas fait à ses yeux, il n'y aurait pas eu d'incompréhension.
La leçon à tirer de cette position du président de la République est que, comme le dit le proverbe, ce dit le petit maure, il l'a entendu sous la tente. En effet, comme le révélait «L'As», le chef de l'Etat informé de la pénurie d'eau, alors qu'il se trouvait au Japon, avait chargé son fils, Karim Wade, d'une mission. C'est ainsi que ce dernier avait rencontré les responsables de la Sde et de la Sones pour leur dire que non seulement «son père» était très furieux mais il voulait qu'on règle le problème dans les plus brefs délais.
Après la problématique de l'eau, Me Wade s'est beaucoup penché sur la situation du riz et du gaz. Et ce sera pour appeler la Douane à plus de vigilance, en ce qui concerne la surveillance des frontières. Surtout que selon le président de la République, 650 tonnes de gaz ont pu quitter le Sénégal pour des pays de la région. Ce qui représente presque trois jours de consommation au Sénégal. Cette même vigilance, Me Wade l'exigera aussi pour le riz que certains commerçants sortent illégalement du territoire national, or il bénéficie d'une subvention de l'Etat tout comme le gaz.
La leçon à tirer de cette position du président de la République est que, comme le dit le proverbe, ce dit le petit maure, il l'a entendu sous la tente. En effet, comme le révélait «L'As», le chef de l'Etat informé de la pénurie d'eau, alors qu'il se trouvait au Japon, avait chargé son fils, Karim Wade, d'une mission. C'est ainsi que ce dernier avait rencontré les responsables de la Sde et de la Sones pour leur dire que non seulement «son père» était très furieux mais il voulait qu'on règle le problème dans les plus brefs délais.
Après la problématique de l'eau, Me Wade s'est beaucoup penché sur la situation du riz et du gaz. Et ce sera pour appeler la Douane à plus de vigilance, en ce qui concerne la surveillance des frontières. Surtout que selon le président de la République, 650 tonnes de gaz ont pu quitter le Sénégal pour des pays de la région. Ce qui représente presque trois jours de consommation au Sénégal. Cette même vigilance, Me Wade l'exigera aussi pour le riz que certains commerçants sortent illégalement du territoire national, or il bénéficie d'une subvention de l'Etat tout comme le gaz.