Le nouveau secrétaire général de l’Ujtl, Bara Gaye, est attaché de cabinet de Karim Wade, ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l’Energie. Il est aussi le secrétaire général du Conseil national de la Jeunesse (Cnjs).
Bara Gaye était avant sa nomination, le délégué du comité de liaison fédérale de l’Ujtl de Pikine.
Au départ, ils étaient 16 jeunes libéraux à postuler dès le lancement de l’appel à candidatures par la commission nationale de renouvellement. Mais à l’arrivée, ‘il y a eu un nombre considérable de candidats qui ont désisté’, renseigne Mamadou Seck.
Avec l’élection d’un jeune qui lui est proche, c’est un véritable raid que Karim Wade vient d’effectuer à la direction de l’instance jeune du Pds. Et c’est un véritable camouflet pour Coumba Gaye, ministre-conseiller du président de la République. Qui, malgré ce rang et l’adoubement de certains anciens dirigeants de l’instance, n’a pas pu tenir devant l’attaché de cabinet du ministre d’Etat, Karim Wade.
DEVANT SES JEUNES CAMARADES : Wade descend le régime parlementaire
Venu présider l’ouverture officielle de la 6e conférence nationale de l’Union des jeunesses travailliste libérale ( Ujtl), Abdoulaye Wade n’a pas manqué de jeter des piques à l’opposition. Ainsi, à Amath Dansokho et Cie qui s’engagent à instaurer un régime parlementaire, une fois leur candidat élu, le libéral en chef signifie que ce régime n’est pas adapté à la culture politique du Sénégal. Pis, poursuit-il, ‘le régime parlementaire est une source d’instabilité’. A preuve, Abdoulaye Wade renvoie à la fameuse crise de 1962 qui a opposé le président Senghor à son président du conseil, Mamadou Dia. Ce différend, rappelle-t-il, ‘est dû à cette forme de régime’. Alors, charge le chef de l’Etat : ‘Il est insensé et irresponsable d’avoir de telles pensées. Le régime parlementaire n’est pas adapté à la culture politique du Sénégal. Ce régime ne se développe que dans des pays comme l’Angleterre. La seule chose qui existe, c’est le régime présidentiel. Il y a d’autres choses plus prioritaires que ce genre de débat.’ La meilleure manière de partager le pouvoir du président de la République semble être, selon Wade, l’institution d’un vice-président. Et le secrétaire général du Pds de saisir l’occasion pour expliquer à ses jeunes camarades, le nouveau projet de loi instituant l’élection simultanée du président et du vice-président, au suffrage universel direct. C’est parce que ‘j’ai tous les pouvoirs aujourd’hui et je veux les partager. C’est un partage de pouvoir entre le président et le vice-président’, a-t-il indiqué. Abdoulaye Wade de rappeler, au passage, que les textes en vigueur lui permettent de nommer un vice-président. Mais, note-t-il, ‘en faisant ce ticket le président et le vice-président vont tirer leur légitimité du suffrage des Sénégalais’. Et comme pour galvaniser ses militants, Wade leur lance : ‘2012 c’est fini, parlons maintenant de 2019.’
Yakhya MASSALY
Bara Gaye était avant sa nomination, le délégué du comité de liaison fédérale de l’Ujtl de Pikine.
Au départ, ils étaient 16 jeunes libéraux à postuler dès le lancement de l’appel à candidatures par la commission nationale de renouvellement. Mais à l’arrivée, ‘il y a eu un nombre considérable de candidats qui ont désisté’, renseigne Mamadou Seck.
Avec l’élection d’un jeune qui lui est proche, c’est un véritable raid que Karim Wade vient d’effectuer à la direction de l’instance jeune du Pds. Et c’est un véritable camouflet pour Coumba Gaye, ministre-conseiller du président de la République. Qui, malgré ce rang et l’adoubement de certains anciens dirigeants de l’instance, n’a pas pu tenir devant l’attaché de cabinet du ministre d’Etat, Karim Wade.
DEVANT SES JEUNES CAMARADES : Wade descend le régime parlementaire
Venu présider l’ouverture officielle de la 6e conférence nationale de l’Union des jeunesses travailliste libérale ( Ujtl), Abdoulaye Wade n’a pas manqué de jeter des piques à l’opposition. Ainsi, à Amath Dansokho et Cie qui s’engagent à instaurer un régime parlementaire, une fois leur candidat élu, le libéral en chef signifie que ce régime n’est pas adapté à la culture politique du Sénégal. Pis, poursuit-il, ‘le régime parlementaire est une source d’instabilité’. A preuve, Abdoulaye Wade renvoie à la fameuse crise de 1962 qui a opposé le président Senghor à son président du conseil, Mamadou Dia. Ce différend, rappelle-t-il, ‘est dû à cette forme de régime’. Alors, charge le chef de l’Etat : ‘Il est insensé et irresponsable d’avoir de telles pensées. Le régime parlementaire n’est pas adapté à la culture politique du Sénégal. Ce régime ne se développe que dans des pays comme l’Angleterre. La seule chose qui existe, c’est le régime présidentiel. Il y a d’autres choses plus prioritaires que ce genre de débat.’ La meilleure manière de partager le pouvoir du président de la République semble être, selon Wade, l’institution d’un vice-président. Et le secrétaire général du Pds de saisir l’occasion pour expliquer à ses jeunes camarades, le nouveau projet de loi instituant l’élection simultanée du président et du vice-président, au suffrage universel direct. C’est parce que ‘j’ai tous les pouvoirs aujourd’hui et je veux les partager. C’est un partage de pouvoir entre le président et le vice-président’, a-t-il indiqué. Abdoulaye Wade de rappeler, au passage, que les textes en vigueur lui permettent de nommer un vice-président. Mais, note-t-il, ‘en faisant ce ticket le président et le vice-président vont tirer leur légitimité du suffrage des Sénégalais’. Et comme pour galvaniser ses militants, Wade leur lance : ‘2012 c’est fini, parlons maintenant de 2019.’
Yakhya MASSALY