En déclarant publiquement que Mamadou Moustapha BA a été « tué dans des conditions troubles », vous avez franchi une ligne rouge. Ce type d'affirmation, sans preuve, peut provoquer un trouble à l’ordre public, nourrir des suspicions infondées et entacher la sérénité des institutions. Si vous détenez des éléments concrets, la seule voie républicaine consiste à saisir la justice, et non à jeter en pâture des insinuations dangereuses.
Lorsque la clameur populaire vous a rattrapé, vous avez tenté de vous dédire en invoquant un simple questionnement. Mais la vidéo de votre déclaration circule et prouve que vous avez bel et bien affirmé la thèse d’un assassinat, avant de vous raviser. Ce revirement tardif traduit soit une imprudence regrettable, soit une tentative maladroite de manipulation de l’opinion.
C’est pourquoi, compte tenu de la gravité de vos propos, nous demandons officiellement au Procureur de la République de vous entendre pour mettre à la disposition de la justice les éléments justifiant vos affirmations. S’il s’agit d’une simple spéculation, alors vous devrez répondre de vos responsabilités face à une fausse information proférée en votre qualité de porte-parole officiel du gouvernement.
Permettez-moi de rappeler une évidence : la mort, quelle que soit sa nature, ne doit jamais être instrumentalisée pour des calculs politiciens ou des règlements de comptes.
Comme l’a si bien dit Albert Camus : "Mal nommer un fait, c’est ajouter au malheur du monde."
La République n’a pas besoin de fausses polémiques mais de responsabilité et de clarté. À ce titre, nous vous prions d’apporter des preuves ou de reconnaître votre faute, car la parole d’un représentant de l’État ne saurait être réduite à un simple commentaire de comptoir.
J’ose espérer que Monsieur le Président de la République vous démettra de votre fonction ministérielle pour vous mettre à la disposition de la justice.
Soyons sérieux !
Au-delà des polémiques, nous n’oublions pas que derrière cette agitation médiatique se trouve un homme, un serviteur de la République, un fils du Sénégal. Que son âme repose en paix !
Mamadou Bassirou KEBE
Ami éternel de Mamadou Moustapha BA
Lorsque la clameur populaire vous a rattrapé, vous avez tenté de vous dédire en invoquant un simple questionnement. Mais la vidéo de votre déclaration circule et prouve que vous avez bel et bien affirmé la thèse d’un assassinat, avant de vous raviser. Ce revirement tardif traduit soit une imprudence regrettable, soit une tentative maladroite de manipulation de l’opinion.
C’est pourquoi, compte tenu de la gravité de vos propos, nous demandons officiellement au Procureur de la République de vous entendre pour mettre à la disposition de la justice les éléments justifiant vos affirmations. S’il s’agit d’une simple spéculation, alors vous devrez répondre de vos responsabilités face à une fausse information proférée en votre qualité de porte-parole officiel du gouvernement.
Permettez-moi de rappeler une évidence : la mort, quelle que soit sa nature, ne doit jamais être instrumentalisée pour des calculs politiciens ou des règlements de comptes.
Comme l’a si bien dit Albert Camus : "Mal nommer un fait, c’est ajouter au malheur du monde."
La République n’a pas besoin de fausses polémiques mais de responsabilité et de clarté. À ce titre, nous vous prions d’apporter des preuves ou de reconnaître votre faute, car la parole d’un représentant de l’État ne saurait être réduite à un simple commentaire de comptoir.
J’ose espérer que Monsieur le Président de la République vous démettra de votre fonction ministérielle pour vous mettre à la disposition de la justice.
Soyons sérieux !
Au-delà des polémiques, nous n’oublions pas que derrière cette agitation médiatique se trouve un homme, un serviteur de la République, un fils du Sénégal. Que son âme repose en paix !
Mamadou Bassirou KEBE
Ami éternel de Mamadou Moustapha BA