Son récit, malgré les figures de style utilisées, n’aurait certainement pas attiré l’attention du lecteur s’il n’avait pas mentionné le nom de Mbaye-Jacques DIOP. Pour le tourner dérision ?
Dans sa réflexion, Issa Thioro, croit devoir conseiller au Maire Honoraire de Rufisque dont le nom a été cité par les vaillants pêcheurs, de prendre du recul. Mais notre ami ignore que ceux qui sont avertis savent que le quai de pêche est l’une des plus belles réalisations de Me Mbaye-Jacques DIOP alors qu’il exerçait les fonctions de Maire de la ville de Coumba Lamba. Normal, alors, si ceux qui le fréquentent, en proie au doute qui les assaille face à son état de dégradation avancée, pensent, naturellement, à son réalisateur, dans un contexte rufisquois tel que décrit par le journaliste-politicien lui-même. Heureusement que Mbaye-Jacques DIOP est encore là, vivant parmi nous !
Pourtant le conseil de notre ami semble empreint de « générosité » puisqu’il souhaite au patriarche de Rufisque de devenir le Mandela de la vieille ville.
C’est là qu’il faut se demander où était Issa Thioro Gueye pour ignorer que Mbaye-Jacques est déjà le Mandela de Rufisque.
Mandela dont nous renouvelons, ici, notre salut à son illustre mémoire, a marqué son temps de fort belle manière que l’on pourrait résumer en trois grandes étapes qui, curieusement, toutes proportions gardées, ressemblent aux trois grandes étapes du parcours politique de Mbaye-Jacques DIOP.
Le chef xhosa s’est d’abord distingué par son refus de l’asservissement auquel, le régime blanc de l’apartheid voulait soumettre à son peuple ; ce qui lui valut plus d’un quart de siècle de prison. A la fin des années 50, alors que le Sénégal était encore sous domination coloniale, Mbaye-Jacques DIOP, était un habitué des cachots des commissariats de police des blancs, pour s’être engagé, très jeune, dans la lutte de libération de son peuple du joug colonial, à travers les conférences mémorables et autres manifestations qu’il initiait.
Mandela est aussi respecté à travers l’Afrique et le monde pour avoir formé et propulsé ses jeunes compagnons de l’ANC comme Thabo Mbeki ou Jacob Zuma qui ont joué et jouent encore un rôle important dans l’Afrique du Sud moderne. De la même manière, les jeunes compagnons de Mbaye-Jacques DIOP ont bénéficié de sa formation et de son appui avant de faire la fierté des Rufisquois. Si Ngoné Ndoye a été un excellent ministre de la République reconnu par tous, Seydou Diouf quant à lui, passe pour être l’un des plus grands parlementaires sénégalais, spécialistes des questions budgétaires, de l’indépendance à nos jours.
Mais Mandela a émerveillé le monde lorsque, à la fin de son mandat à la tête de l’Afrique du Sud, contre toute attente et malgré les sirènes du pouvoir, il décida de se retirer et de passer la main aux plus jeunes, après avoir réalisé la réconciliation de son peuple. En 2002, à la fin de son troisième mandat à la mairie de Rufisque, Mbaye-Jacques DIOP, malgré l’avis contraire de ses amis pour ne pas dire la pression de ses partisans, décida de se retirer en déclarant invariablement « il est temps de partir pour laisser la place aux jeunes ».
Fidèle à cette conviction, il répétait, encore, dans l’observateur de cette fameuse journée du lundi qu’il n’est candidat à rien et ne cherche aucun poste, aucune prébende, pendant que notre ami Issa Thioro Gueye, nouveau libérateur autoproclamé de Rufisque déambulait dans les méandres du quai de pêche pour pêcher des voix.
Enfin, Mbaye-Jacques est déjà le Mandela de Rufisque pour pouvoir, aujourd’hui, y aligner près de quatre cents (400) homonymes. Un cadeau de reconnaissance que ses concitoyens à qui il a rendu service, lui ont offert.
Yatma FALL
Rufisque
Dans sa réflexion, Issa Thioro, croit devoir conseiller au Maire Honoraire de Rufisque dont le nom a été cité par les vaillants pêcheurs, de prendre du recul. Mais notre ami ignore que ceux qui sont avertis savent que le quai de pêche est l’une des plus belles réalisations de Me Mbaye-Jacques DIOP alors qu’il exerçait les fonctions de Maire de la ville de Coumba Lamba. Normal, alors, si ceux qui le fréquentent, en proie au doute qui les assaille face à son état de dégradation avancée, pensent, naturellement, à son réalisateur, dans un contexte rufisquois tel que décrit par le journaliste-politicien lui-même. Heureusement que Mbaye-Jacques DIOP est encore là, vivant parmi nous !
Pourtant le conseil de notre ami semble empreint de « générosité » puisqu’il souhaite au patriarche de Rufisque de devenir le Mandela de la vieille ville.
C’est là qu’il faut se demander où était Issa Thioro Gueye pour ignorer que Mbaye-Jacques est déjà le Mandela de Rufisque.
Mandela dont nous renouvelons, ici, notre salut à son illustre mémoire, a marqué son temps de fort belle manière que l’on pourrait résumer en trois grandes étapes qui, curieusement, toutes proportions gardées, ressemblent aux trois grandes étapes du parcours politique de Mbaye-Jacques DIOP.
Le chef xhosa s’est d’abord distingué par son refus de l’asservissement auquel, le régime blanc de l’apartheid voulait soumettre à son peuple ; ce qui lui valut plus d’un quart de siècle de prison. A la fin des années 50, alors que le Sénégal était encore sous domination coloniale, Mbaye-Jacques DIOP, était un habitué des cachots des commissariats de police des blancs, pour s’être engagé, très jeune, dans la lutte de libération de son peuple du joug colonial, à travers les conférences mémorables et autres manifestations qu’il initiait.
Mandela est aussi respecté à travers l’Afrique et le monde pour avoir formé et propulsé ses jeunes compagnons de l’ANC comme Thabo Mbeki ou Jacob Zuma qui ont joué et jouent encore un rôle important dans l’Afrique du Sud moderne. De la même manière, les jeunes compagnons de Mbaye-Jacques DIOP ont bénéficié de sa formation et de son appui avant de faire la fierté des Rufisquois. Si Ngoné Ndoye a été un excellent ministre de la République reconnu par tous, Seydou Diouf quant à lui, passe pour être l’un des plus grands parlementaires sénégalais, spécialistes des questions budgétaires, de l’indépendance à nos jours.
Mais Mandela a émerveillé le monde lorsque, à la fin de son mandat à la tête de l’Afrique du Sud, contre toute attente et malgré les sirènes du pouvoir, il décida de se retirer et de passer la main aux plus jeunes, après avoir réalisé la réconciliation de son peuple. En 2002, à la fin de son troisième mandat à la mairie de Rufisque, Mbaye-Jacques DIOP, malgré l’avis contraire de ses amis pour ne pas dire la pression de ses partisans, décida de se retirer en déclarant invariablement « il est temps de partir pour laisser la place aux jeunes ».
Fidèle à cette conviction, il répétait, encore, dans l’observateur de cette fameuse journée du lundi qu’il n’est candidat à rien et ne cherche aucun poste, aucune prébende, pendant que notre ami Issa Thioro Gueye, nouveau libérateur autoproclamé de Rufisque déambulait dans les méandres du quai de pêche pour pêcher des voix.
Enfin, Mbaye-Jacques est déjà le Mandela de Rufisque pour pouvoir, aujourd’hui, y aligner près de quatre cents (400) homonymes. Un cadeau de reconnaissance que ses concitoyens à qui il a rendu service, lui ont offert.
Yatma FALL
Rufisque