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Réponse à Mass Seck : L’hypocrisie d’un employé absent mais critique (Abdoulaye Seck, Assistant RH)

Rédigé par leral.net le Lundi 25 Novembre 2024 à 21:51 | | 0 commentaire(s)|

Mass Seck, employé de GFM, continue de s’indigner publiquement des difficultés financières de son employeur, tout en percevant un salaire de plus de 500 000 FCfa par mois, sans mettre les pieds à son lieu de travail. Il nourrit sa famille grâce à cette rémunération, versée par une entreprise qu’il ne cesse de critiquer. Mais si ses accusations sont fondées, pourquoi ne prend-il pas ses responsabilités et ne démissionne-t-il pas ?


Au lieu de cela, Mass Seck préfère rester chez lui, en attendant que GFM prenne la décision de le licencier. Il espère ainsi se poser en victime et obtenir un soutien politique, notamment auprès des influenceurs de Pastef, avec lesquels il a partagé son CV. D’ailleurs, dans ce CV, il prétend être propriétaire d’entreprises qui seraient en réalité utilisées pour faire de la concurrence déloyale à GFM. Si Mass Seck se considère si indispensable et compétent, pourquoi reste-t-il accroché à un poste dans une entreprise qu’il ne respecte pas ?

Pastef n’a rien à voir avec les salaires de GFM.

Les difficultés financières de GFM n’ont rien à voir avec Pastef, ni avec l’État. Mass Seck tente maladroitement, de détourner l’attention, en politisant une situation qui est avant tout le résultat de choix stratégiques internes. Si ses critiques sont sincères, pourquoi continue-t-il de profiter d’un salaire d’une entreprise qu’il accuse de mal gérer ses finances ?

Youssou Ndour : un entrepreneur qui se bat depuis 2003

Depuis la création de GFM en 2003, Youssou Ndour s’est battu avec ses propres moyens, son réseau, ses concerts et les revenus tirés de ses prestations, pour maintenir GFM à flots. C’est grâce à ses efforts et à ceux de quelques proches, que l’entreprise continue de fonctionner, malgré des bénéfices limités.

Youssou injecte régulièrement ses propres ressources dans GFM, tout en développant d’autres projets pour diversifier les sources de financement. Pourtant, des employés comme Mass Seck, qui bénéficient directement de ces sacrifices, se permettent de critiquer et de dénigrer l’entreprise publiquement. Ces comportements montrent un manque flagrant de loyauté et de reconnaissance envers une structure qui leur permet de vivre décemment.

Les vraies victimes : les employés ordinaires

Mass Seck parle des employés qui pleurent en silence, à cause des retards de salaire. Mais il omet de mentionner qu’il fait partie des privilégiés, bénéficiant d’une rémunération stable, tout en étant absent. Les vrais employés en difficulté, ceux qui ne disposent pas d’autres sources de revenus ou d’opportunités ailleurs, subissent réellement la situation, sans pour autant mordre la main qui les nourrit.

Une entreprise privée doit être viable
GFM, comme toute entreprise privée, doit travailler à diversifier ses revenus et ne pas dépendre uniquement de l’État ou de quelques partenaires stratégiques. Mais ce débat légitime ne doit pas être détourné par des employés comme Mass Seck, qui critiquent, tout en restant dans une position confortable.

Enfin des actes, pas des mots
Mass Seck doit choisir :
• Soit il assume ses critiques et démissionne pour montrer qu’il est cohérent et digne.
• Soit il cesse de mordre la main qui le nourrit et apporte une contribution constructive à GFM.

Cette contribution a été faite par une personne libre et autonome, sans dépendre des réseaux politiques ni des subterfuges personnels. GFM a besoin d’efforts sincères, pas d’hypocrisie déguisée en indignation publique.







Signé par Abdoulaye Seck , assistant Ressources humaines