Nous nous sommes sentis insultés par ces propos du politologue Diop. Nous nous demandons ce qui lui donne ce droit.
Depuis la présidentielle de 2007, une soit disante élite poltico-médiatique semble avoir perdu la raison et la sérénité. Des experts politologues, sociologues, psychologues, à la science confuse, avaient prédit une débâcle de Wade, certains disant même que Wade ne serait pas au deuxième tour. Ayant échoué à formater les sénégalais à un tel résultat ou découvrant les limites de leur science (ou de l’étendue de leur ignorance), ces experts et activistes ont perdu tout sens de la mesure. Aujourd’hui il s’agit pour eux de ne plus laisser les sénégalais réfléchir par et pour eux-mêmes, ils veulent nous imposer la pensée unique, nous mettre une camisole de force, en utilisant la terreur du verbe, squattant les plateaux et les tribunes de la presse.
Cela ne passera pas. Si Abdoulaye Wade a échoué à mettre Idrissa Seck au pas, ce n’est pas des chômeurs reconvertis faiseurs d’opinion (ou faiseur de malin) qui y parviendront.
Qu’a dit Idrissa Seck qui lui vaut ces insultes ? Idrissa répondra si jamais il en sentait le besoin. Nous qui cheminons avec lui depuis le MSIS en passant par REWMI, nous avons confiance qu’il remettra à leur place ces apprentis sorciers. Nous ne cherchons pas à le défendre. Nous voulons dire à ceux qui l’insultent et qui donc nous insultent, d’aller sur le terrain des arguments s’ils veulent être utiles aux sénégalais. C’est à ce débat là qu’appelle Idrissa Seck sur l’énergie, sur les télécoms, sur la mendicité, sur le processus électoral, sur la candidature de Wade et sur le dialogue politique.
Sur la candidature de Wade des questions se posent et ne pas les voir c’est faire preuve de cécité politique. Si la limitation des mandats de la constitution de 2001 peut s’appliquer légitiment et légalement au premier mandat de Wade, élu en 2000 sur la base de la constitution dont les socialistes avaient extirpé la limitation des mandats, qu’est ce qui légalement et légitiment s’opposera à ce que la majorité qualifiée du PDS valident une nouvelle modification qui appliqueraient de manière rétroactive les deux mandats de sept ans à Wade ? Voilà la question que pose Idrissa et qu’il propose à un débat national. Cette question n’a pas été réglée par les constitutionalistes et elle a une réponse politique d’où l’intérêt d’un dialogue national. Chacun a le droit d’avoir son appréciation, d’exprimer son désaccord mais cela ne peut en aucun cas enlever à Idrissa Seck le droit de poser le débat.
N’est ce pas Tocqueville qui disait ceci : « Dans les nations où règne le dogme de la souveraineté du peuple, chaque individu forme une portion égale du souverain (…). Chaque individu est donc censé aussi éclairé, aussi vertueux, aussi fort qu’aucun autre de ses semblables »
Ce qui nous étonne, nous qui cheminons avec Idrissa, c’est que pour une certaine classe politico médiatique la seule cible c’est Idrissa Seck. La complaisance et la tolérance, quand elles sont de mises c’est pour les autres hommes politiques. A Idrissa Seck on ne pardonne rien. Pourtant ces mêmes personnes ferment les yeux sur les déclarations de ceux qui avaient convoqué la presse pour lire un faux rapport, de ceux qui avaient convoqué le corps diplomatique pour détruire un homme, de ces deux ex communistes qui sortaient du palais un certain matin d’avril 2004 tout heureux de la bonne nouvelle : le limogeage d’Idrissa Seck, l’empêcheur de tourner en rond.
Nous ne pouvons pas comprendre qu’on accepte que celui qui disait de Niasse, Tanor, Dansokho et cie qu’ils doivent à Wade de ne pas aller en prison, que celui là les retrouve dans le Benno, sans aucune levée de boucliers de nos politologues, que celui qui démolissait un entrepreneur sénégalais devant le corps diplomatique le retrouve dans les mouvements citoyens, mais qu’on utilise tous les mots pout traiter Idrissa parce qu’il a retrouvé Wade.
Pourquoi n’a-t-on pas entendu ces politologues lorsque les maires de Benno (sauf 2) ont refusé d’appliquer la recommandation phare des assises nationales : la déclaration de patrimoine ?
Le politologue reproche à Idrissa de ne pas avoir participé aux assises nationales. La participation à ces assises était elle obligatoire ?
Le candidat Idrissa Seck et son parti REWMI avaient déjà réfléchi sur les problèmes des sénégalais avant d’aller en campagne en 2007. C’est un programme de redressement national qu’ils avaient proposé aux sénégalais, avec 250 propositions touchant tous les domaines, allant même sur certains points plus loin que ce qui est sorti des assises. Mais comment faire des assises nationales sans le pouvoir ? Qui appliquera les conclusions ? Voilà des questions dont nous attendons toujours des réponses.
Il faut être sérieux. On peut tout choisir pour un homme politique sauf une chose : sa stratégie d’alliances.
Nous demandons donc au politologue de savoir raison garder et de rester serein. Certains mots sont pires que des maux parce qu’ils ne créent que des maux.
Je termine en vous demandant de réfléchir à cette belle citation de François de Guizot : « Voici à quelles sources le mot démocratie puise sa puissance.
C’est le drapeau de toutes les espérances, de toutes les ambitions sociales de l’humanité, pures ou impures, nobles ou basses, sensées ou insensées, possibles ou chimériques »
Matar Seye
Coordonnateur Ex Rewmi
Responsable PDS
Commune d’arrondissement de Biscuiterie
matarseye@yahoo.fr
Depuis la présidentielle de 2007, une soit disante élite poltico-médiatique semble avoir perdu la raison et la sérénité. Des experts politologues, sociologues, psychologues, à la science confuse, avaient prédit une débâcle de Wade, certains disant même que Wade ne serait pas au deuxième tour. Ayant échoué à formater les sénégalais à un tel résultat ou découvrant les limites de leur science (ou de l’étendue de leur ignorance), ces experts et activistes ont perdu tout sens de la mesure. Aujourd’hui il s’agit pour eux de ne plus laisser les sénégalais réfléchir par et pour eux-mêmes, ils veulent nous imposer la pensée unique, nous mettre une camisole de force, en utilisant la terreur du verbe, squattant les plateaux et les tribunes de la presse.
Cela ne passera pas. Si Abdoulaye Wade a échoué à mettre Idrissa Seck au pas, ce n’est pas des chômeurs reconvertis faiseurs d’opinion (ou faiseur de malin) qui y parviendront.
Qu’a dit Idrissa Seck qui lui vaut ces insultes ? Idrissa répondra si jamais il en sentait le besoin. Nous qui cheminons avec lui depuis le MSIS en passant par REWMI, nous avons confiance qu’il remettra à leur place ces apprentis sorciers. Nous ne cherchons pas à le défendre. Nous voulons dire à ceux qui l’insultent et qui donc nous insultent, d’aller sur le terrain des arguments s’ils veulent être utiles aux sénégalais. C’est à ce débat là qu’appelle Idrissa Seck sur l’énergie, sur les télécoms, sur la mendicité, sur le processus électoral, sur la candidature de Wade et sur le dialogue politique.
Sur la candidature de Wade des questions se posent et ne pas les voir c’est faire preuve de cécité politique. Si la limitation des mandats de la constitution de 2001 peut s’appliquer légitiment et légalement au premier mandat de Wade, élu en 2000 sur la base de la constitution dont les socialistes avaient extirpé la limitation des mandats, qu’est ce qui légalement et légitiment s’opposera à ce que la majorité qualifiée du PDS valident une nouvelle modification qui appliqueraient de manière rétroactive les deux mandats de sept ans à Wade ? Voilà la question que pose Idrissa et qu’il propose à un débat national. Cette question n’a pas été réglée par les constitutionalistes et elle a une réponse politique d’où l’intérêt d’un dialogue national. Chacun a le droit d’avoir son appréciation, d’exprimer son désaccord mais cela ne peut en aucun cas enlever à Idrissa Seck le droit de poser le débat.
N’est ce pas Tocqueville qui disait ceci : « Dans les nations où règne le dogme de la souveraineté du peuple, chaque individu forme une portion égale du souverain (…). Chaque individu est donc censé aussi éclairé, aussi vertueux, aussi fort qu’aucun autre de ses semblables »
Ce qui nous étonne, nous qui cheminons avec Idrissa, c’est que pour une certaine classe politico médiatique la seule cible c’est Idrissa Seck. La complaisance et la tolérance, quand elles sont de mises c’est pour les autres hommes politiques. A Idrissa Seck on ne pardonne rien. Pourtant ces mêmes personnes ferment les yeux sur les déclarations de ceux qui avaient convoqué la presse pour lire un faux rapport, de ceux qui avaient convoqué le corps diplomatique pour détruire un homme, de ces deux ex communistes qui sortaient du palais un certain matin d’avril 2004 tout heureux de la bonne nouvelle : le limogeage d’Idrissa Seck, l’empêcheur de tourner en rond.
Nous ne pouvons pas comprendre qu’on accepte que celui qui disait de Niasse, Tanor, Dansokho et cie qu’ils doivent à Wade de ne pas aller en prison, que celui là les retrouve dans le Benno, sans aucune levée de boucliers de nos politologues, que celui qui démolissait un entrepreneur sénégalais devant le corps diplomatique le retrouve dans les mouvements citoyens, mais qu’on utilise tous les mots pout traiter Idrissa parce qu’il a retrouvé Wade.
Pourquoi n’a-t-on pas entendu ces politologues lorsque les maires de Benno (sauf 2) ont refusé d’appliquer la recommandation phare des assises nationales : la déclaration de patrimoine ?
Le politologue reproche à Idrissa de ne pas avoir participé aux assises nationales. La participation à ces assises était elle obligatoire ?
Le candidat Idrissa Seck et son parti REWMI avaient déjà réfléchi sur les problèmes des sénégalais avant d’aller en campagne en 2007. C’est un programme de redressement national qu’ils avaient proposé aux sénégalais, avec 250 propositions touchant tous les domaines, allant même sur certains points plus loin que ce qui est sorti des assises. Mais comment faire des assises nationales sans le pouvoir ? Qui appliquera les conclusions ? Voilà des questions dont nous attendons toujours des réponses.
Il faut être sérieux. On peut tout choisir pour un homme politique sauf une chose : sa stratégie d’alliances.
Nous demandons donc au politologue de savoir raison garder et de rester serein. Certains mots sont pires que des maux parce qu’ils ne créent que des maux.
Je termine en vous demandant de réfléchir à cette belle citation de François de Guizot : « Voici à quelles sources le mot démocratie puise sa puissance.
C’est le drapeau de toutes les espérances, de toutes les ambitions sociales de l’humanité, pures ou impures, nobles ou basses, sensées ou insensées, possibles ou chimériques »
Matar Seye
Coordonnateur Ex Rewmi
Responsable PDS
Commune d’arrondissement de Biscuiterie
matarseye@yahoo.fr